Les catholiques s’en souviennent. L’après-Concile Vatican II a été le théâtre de grands bouleversements. Les prêtres devaient quitter leur soutane ; les nones jetaient aux orties les habits de leurs ordre religieux ; la langue vernaculaire envahissait la liturgie et, bientôt, le latin – langue commune de l’Eglise universelle et fondation de notre langue française – devenu ringard, en serait pratiquement exclu totalement. Les églises se vidèrent. La laïcisation de notre société était en marche…
Mais la nature a horreur du vide ! Et, rapidement, une autre idéologie-religion commençait son implantation sur notre Europe…
Les mosquées aux noms exotiques se construisaient, avec l’aide de nos édiles, dans les grandes villes, puis les moyennes, pour finir un peu partout. Les barbus, habillés de blanc, faisaient leur apparition dans nos rues, souvent transformées en salles de prière. Les femmes, elles, optaient pour un voile, une cagoule, une tunique intégrale…
Mais avec ces modes vestimentaires et ces rituels venus d’ailleurs, un nouveau vocabulaire nous a été imposé:
— Pour grillager les femmes, la mode est au hijab, au chador, au niqab et encore mieux à la burqa. Pour les hommes la djellaba devient très tendance.
— Le ramadan devient une quasi-fête officielle de la République, tandis que le tout halal colonise nos magasins,
— A l’état civil, les prénoms des nouveau-nés sont désormais très «méditerranéens» !
— Les imans «prêchent» en arabe et ouvrent des écoles coraniques sous l’impulsion du Tabligh.
— L’Oumma s’installe avec ses traditions, l’aïd el fitr, l’aïd el adha,… Pourquoi traduire puisque nous devrons prochainement nous mettre à l’arabe, langue officielle de l’Islam.
Il faut bien nous l’avouer, ce vocabulaire est entré dans nos têtes. La dhimmitude nous guette !
A y réfléchir, il n’y a qu’un mot que les médias et autres commissaires de la pensée n’ont pas arabisé, c’est celui qu’ils utilisent pour désigner les tuteurs islamistes, assassins suicidaires de civils, hommes, femmes et enfants sans distinction. C’est le terme Kamikaze !
Dans notre société imprégnée des valeurs chrétiennes, le suicide n’est pas chose bien acceptée. C’était pourtant méthode courante, dans la Rome antique, chez les hauts dirigeants, suite à une défaite, par exemple.
Au Japon, le suicide rituel était également pratiqué. L’un des derniers grands suicidés fut, en 1970, l’écrivain Yukio Mishima, nostalgique de l’Empire japonais : même si l’on condamne le principe même du suicide, on ne peut que reconnaître la grandeur du personnage.
Pendant la guerre entre le Japon et les USA, le suicide des jeunes aviateurs lançant leur avion sur les bâtiments de guerre américains n’avait rien à voir avec ce que pratiquent les «Fous d’Allah». Les kamikazes japonais s’attaquaient uniquement à des militaires d’un pays en guerre contre leur patrie.
Appeler « kamikaze » les assassins suicidaires de l’Etat Islamique est une insulte à la mémoire des combattants japonais !
… Et accessoirement, une désinformation de plus…
François Floc’h
25/03/2016
Correspondance Polémia – 28/03/2016
Image : Kamikaze