Polémia a reçu ce poulet pas tout à fait anonyme puisqu’il est arrivé sous une adresse de blog que nous ignorions jusqu’à hier. Nous le reproduisons comme nous l’avons reçu, sans le moindre ajout ni retrait : il est brut de décoffrage. Si son style et son vocabulaire dépassent parfois les normes de la bienséance, sur le fond, nous pouvons effectivement nous interroger sur ce deux poids, deux mesures qui reflète assez bien le comportement actuel de nos politiques et journalistes contemporains.
Polémia
François avait décidé de voter pour Marion Maréchal-Le Pen parce qu’elle était bonne. Après tout, ce n’était pas un critère plus con qu’un autre… En démocratie, on vote soit comme Papa/Maman, soit sous les ordres de la télé, soit en fonction de son niveau d’imposition, alors il serait malvenu de lui faire la leçon… Et puis toutes les misères que ces cloportes tremblotants que sont les journalistes faisaient à la jolie blonde sur des questions de paternité qui ne regardaient personne lui soulevaient littéralement le cœur. En se souvenant que les mêmes, si pétris de « liberté de la presse » et de « droit à l’information », s’étaient tus pendant des années sur la seconde famille mitterrandienne par peur chiassarde du pouvoir et goût insatiable pour la bonne soupe chaude, il en avait carrément l’estomac aux lèvres. Le grand procès de ces misérables et empressés kapos du système reste à faire. Le grand roman décrivant la misère fienteuse de cette infecte profession de courtisans serviles et de clébards prétentieux reste lui aussi à écrire… Évidemment personne ne s’y risquera, les « retours presse » et les « éloges critiques » s’annonçant drastiquement limités… Et cela fait un bon moment qu’on n’écrit plus pour dire la vérité du monde, sinon ça ce saurait.
En tout cas, lui trouvait plutôt cela digne et honorable qu’un homme reconnaisse l’enfant naturel de sa compagne, lui offrant ainsi un cadre familial « traditionnel »… Il ne voyait pas bien, en l’occurrence, ce qui pouvait choquer une société qui laisse adopter les folles perdues et les brouteuses de gazon. La famille Le Pen serait-elle la dernière condamnée à un puritanisme qu’elle n’a jamais revendiqué ?
Bref, il voterait pour Marion parce qu’elle était bonne et que les veules salauds des rédactions parisiennes étaient méchants avec elle. Et, en attendant de pouvoir déménager dans sa circonscription ou qu’elle se présente à une élection nationale, il voterait pour la candidate FN de son coin, même si celle-ci était moche et sans histoires familiales. Et même si, dans le pire des cas, il s’agissait d’un homme.
Source : A moy que chault
11/11/2013
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