Organisé par la Fnac en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, le prix Goncourt des lycéens est un événement prestigieux. Cependant, parmi les quatorze ouvrages sélectionnés pour l’édition 2024, des élèves de seconde, première et terminale de l’école publique ont été contraints de lire Le Club des enfants perdus, un roman noir de Rebecca Lighieri, livre pornographique…
Éducation ou pornographie ?
Ce livre décrit en effet de façon détaillée des scènes extrêmement choquantes de relations sexuelles violentes, de sodomie, d’inceste et d’incitation au suicide.
Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de la perversion du système éducatif actuel qui fait se perpétrer une situation d’une dangerosité sans précédent dans l’école dite de la République qui n’a d’autre but que de pervertir non seulement l’intelligence de nos enfants mais aussi leur équilibre mental, mettant au premier rang des priorités à tous les niveaux de la scolarité, l’éducation à la sexualité, étant bien précisé dans le « vade-mecum de la laïcité » – véritable bible de référence destinée aux personnels de l’Éducation nationale pour diffuser la « bonne parole » en lieu et place des manuels de grammaire, d’histoire, de géographie : sans « finalité normative » !
Voilà ce qui est déversé sur nos enfants.
Néanmoins, même s’il était fait abstraction de toutes les aberrations précédemment citées, l’éducation à la sexualité n’a pas sa place à l’école : le fait d’aborder le sujet uniquement sous l’angle des pulsions dénature complètement la valeur et le sens donné à la fusion des corps suscité et sublimé par l’amour partagé qui élève l’âme.
Mieux vaudrait parler d’« éducation à l’amour » : c’est ce qui était dispensé autrefois d’une façon plus générale sous forme de courtes phrases de morale quotidiennes, quand l’école dite de la République « tournait rond », ce qui permettait de structurer sainement le rapport à l’autre, aux autres, dans tous les domaines de la vie.
Suspension d’un chef d’établissement catholique : une attaque de la gauche
L’action est nécessaire
Il est temps que les associations de parents et autres associations se regroupent pour envisager une action collective de rejet, car il faut bien comprendre que ce ne sont pas des « accidents » de parcours de l’Éducation nationale mais des actions concertées qui correspondent à un véritable plan de subversion intellectuelle et morale, aboutissement d’un projet qui nous vient de loin, et il n’y aura pas de retour en arrière.
Claude Meunier-Berthelot
06/10/2024
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