Dans cette première livraison de Francelemag, on trouvera une réflexion de Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia, auteur, essayiste…, qu’il livre à nos lecteurs sur le Retour de l’histoire.
♦ Ce nouveau magazine numérique est une initiative brillante qu’on peut consulter en cliquant ici (*) pour la lire sur sa tablette ou son ordinateur.
Polémia
Le retour de l’histoire
En 2015, les événements se sont enchaînés :
7 janvier : Attentat contre Charlie Hebdo, les islamistes rétablissent la peine de mort pour délit de blasphème. Dans la foulée les musulmans militants adossés sur le politiquement correct des médias s’opposent à toute critique de l’islam au nom du refus de l’ « islamophobie ». La liberté d’expression recule.
Avril : La déferlante migratoire se met en place depuis l’Afrique puis à partir des côtes turques. L’islam part à la conquête d’une Europe sans frontières. Alors que les envahisseurs sont dans leur très grande majorité (70 à 80%) des hommes jeunes – de 15 à 35 ans –, les médias montrent les images désarmantes d’enfants, de femmes, de familles, de vieillards. La prophétie de Jean Raspail dans Le Camp des saints se réalise. C’est la victoire du chantage humanitaire, le triomphe de Big Other.
13 novembre : Scènes de guerre au Bataclan, 130 morts, 500 blessés par balles. Le premier attentat suicide en Europe a lieu à Paris à l’initiative de l’Etat Islamique, armé par les pétromonarchies wahhabites.
31 décembre : Durant la nuit de la Saint-Sylvestre plus d’un millier d’agressions sexuelles ont lieu en Allemagne de la part d’envahisseurs musulmans voulant imposer leur conception du rapport hommes/femmes, sinon le droit du vainqueur.
A chaque fois c’est la force qui prime. Et qui prime d’autant plus facilement qu’elle s’impose à des peuples moralement désarmés. L’idéologie bisounours débouche sur un désastre sécuritaire et identitaire.
Dans ces conditions il est a-historique de rêver d’une France apaisée. Il faut au contraire tirer lucidement les leçons de ces événements et de l’immigration massive subie par la France et les nations d’Europe.
1-Les problèmes économiques (et a fortiori monétaires) sont secondaires au regard de l’ampleur prise par les questions migratoires et identitaires.
Un pays se remet d’un taux de croissance défaillant ou d’un taux de change inadapté. Mais un pays meurt quand son peuple change. Or tel est bien le cas des pays européens et de la France en particulier, France où 36% des nouveau-nés en 2015 ne sont pas d’origine européenne (selon le taux de dépistage pour la drépanocytose). Refuser de voir cela, c’est égarer l’opinion.
2-Il n’y a pas à proprement parler de problèmes de sécurité en Europe, il y a un problème d’immigration.
Plus exactement, l’insécurité dans les villes, les campagnes, les transports est due pour l’essentiel à l’immigration : en France plus de 70% de la petite et moyenne délinquance vient de l’immigration (les deux tiers des détenus sont étrangers ou d’origine étrangère), 90% des bandes organisées sont issues de l’immigration (selon la police judiciaire), près de 100% des actes terroristes sont en relation avec l’islam. Il faut donc chercher les solutions, non dans des lois bridant nos libertés, mais dans l’arrêt de toute immigration, l’expulsion des étrangers délinquants, la déchéance de nationalité des binationaux délinquants.
3-Il n’y a pas davantage de problème de laïcité, il y a un problème d’islamisation.
Ce n’est pas la question religieuse qui est préoccupante pour la société française, c’est l’islamisation, c’est-à-dire l’invasion de l’espace public par des pratiques étrangères : violence des rapports homme/femme, voile islamique, abattage halal, « menus aménagés » ; toutes pratiques imposées par les activistes musulmans aux autres musulmans, voire à l’ensemble de la population.
4-L’immigration n’est pas un problème franco-français mais un problème européen.
Il ne faut pas opposer les Etats européens les uns aux autres (c’est le piège du nationalisme étriqué et du paléo-souverainisme) mais les peuples européens en lutte pour leur survie aux oligarchies mondialistes (financières et médiatiques). Au-delà des particularités nationales, ce qui est en cause c’est la survie de notre civilisation, la civilisation européenne et chrétienne.
5-L’alliance civilisationnelle.
Ce qui est aujourd’hui au cœur du combat historique, c’est la préférence de civilisation. Il faut conjuguer les forces à l’œuvre en Europe contre le Grand Remplacement démographique et civilisationnel : partis populistes à l’Ouest, gouvernements de l’Est (groupe de Visegrad et Pays baltes notamment), conscients d’avoir à défendre l’identité de leur peuple, mouvements de défense des peuples tels les identitaires en France, PEGIDA en Allemagne, l’English Defense League, et les nombreux groupes locaux de vigilance.
Jean-Yves Le Gallou
10/03/2016
(*) Le site de Francelemag. : https://fr.calameo.com/read/00468913871ac83adb8a7
Correspondance Polémia – 12/03/2016
Image : « Le groupuscule d’extrême droite a déployé cette banderole le 23 mai 2015 sur le bâtiment abritant la représentation de la Commission européenne à Paris. » (Tribune de Genève – Créé: 23.05.2015, 18h07)
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