À l’occasion de la journée nationale de la résistance, François Hollande a présidé l’entrée au Panthéon de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle‑Anthonioz, Germaine Tillon et Jean Zay. Une cérémonie ainsi résumée sur Twitter : « un discours vide devant des cercueils vides ».
En effet, les familles de Geneviève de Gaulle‑Anthonioz et de Germaine Tillon ont refusé le transfert des corps, enterrés auprès de leurs maris et de leur famille.
Quant à Jean Zay, son transfert au Panthéon est controversé : les députés et le comité national d’entente des associations patriotiques et du monde combattant ont critiqué la « panthéonisation » de Jean Zay. Rappelons qu’il avait dénoncé le drapeau bleu blanc rouge, en ces termes :
« Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore … terrible morceau de drap collé à ta hampe, je te hais. » (*)
L’histoire réelle des figures que François Hollande a « panthéonisées » n’entre pas toujours dans le schéma du président.
Non, Pierre Brossolette est mort exclu du Parti socialiste, pour avoir trop critiqué la Troisième République,
Il y a d’autres oublis présidentiels
Oubli d’autres résistants venus de la droite. Par exemple Marie‑Madeleine Fourcade qui écrivait dans un journal nationaliste avant la guerre et qui fut la seule femme dirigeant un réseau important pendant la guerre. Oubli aussi du fait que les premiers résistants étaient de droite : comme le premier fusillé Honoré d’Estienne d’Orves : polytechnicien, officier de marine, catholique et monarchiste, issu de l’Action française. Sans parler de Frenay, Loustanau‑Lacau, Rémy, Fourcaud ou Alain Griotteray, ancien patron d’émission sur Radio Courtoisie.
L’histoire en noir et blanc à la Hollande ne correspond pas à la réalité !
Quelle soit l’issue du combat, fidèle à la devise de Lyautey, notre association n’accepte pas l’inacceptable.
Le président de l’ASAF, le général (2s) Henri Pinard Legry, a fait savoir qu’il ne se ne se rendra pas au Panthéon. En revanche accompagné d’autres président d’associations patriotiques nationales, il se rendra sous l’arc de triomphe pour saluer le Drapeau qui y flotte et rendre un hommage silencieux à toutes celles et ceux qui sont tombés les armes à la main pour l’honneur du Drapeau :
« L’ASAF ne sera pas présente au Panthéon le 27 mai, journée nationale de la Résistance, afin de ne pas cautionner ce qu’elle estime être une forfaiture, une insulte inacceptable faite à l’ensemble des Françaises et des Français, en particulier à ceux qui souffrirent et sacrifièrent leur vie pour le drapeau. Elle sera à l’Arc de Triomphe et contemplera avec fierté, l’immense drapeau qui flotte au-dessus de la tombe du Soldat inconnu ».
Général (2s) Philippe Schmitt
Délégué départemental de l’association de soutien à l’armée française pour l’Oise
En quelques mots et quelques photos, tout est dit.
Source : Le Kiosque courtois, Radio Courtoisie, 30/05/2016
Note de la rédaction
(*) « Ne pas subir » (Lyautey, maréchal de France)