Entretien avec Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia ♦ Le 3e Forum de la Dissidence, organisé par Polémia, se tiendra le samedi 18 novembre, de 10h à 18h, au New Cap Event Center (Paris XVe). Un mois avant ce grand événement, voici un entretien avec Jean-Yves Le Gallou.
L’urgence du moment : refonder la droite et agir »
3e forum de la Dissidence le 18/11/2017 : face à Macron, une bonne Droite ! 🎟 Réservez votre place sans tarder ▶︎ https://t.co/CSAayqg9Bs pic.twitter.com/ZBcKtRkFn3
— Polémia (@_polemia) 17 octobre 2017
Polémia : Le 3e Forum de la Dissidence, organisé par Polémia, s’intitule « Face à Macron : une bonne droite ! » Une promesse de passer à l’offensive ?
Jean-Yves Le Gallou : Invasion migratoire, Français égorgés sur leur propre sol, islamisation galopante, ensauvagement de l’Europe, délire idéologique permanent… Il est temps de monter sur le ring et d’accepter la confrontation avec le réel qui a trop longtemps été refusée. Le samedi 18 novembre, nous nous emploierons à préparer l’offensive alors que l’élection présidentielle a été un formidable gâchis.
C’est-à-dire ?
JYLG : Tous les intervenants seront tournés vers l’urgence du moment : refonder la droite et agir. Nous aurons la chance de pouvoir compter sur la présence de plusieurs entrepreneurs et sur celle de nombreux militants politiques engagés.
Quand Charles Beigbeder parlera, il n’évoquera pas seulement l’économie ou le sociétal ; il sera aussi dans une démarche de transgression globale. Quand Jean-David Cattin parlera de l’opération « Defend Europe », il ne détaillera pas seulement l’opération maritime et la mobilisation financière qui l’a permise ; il parlera surtout de l’esprit d’aventure qui doit guider chacun des participants à ce forum. La mise en place d’actions militantes n’est pas réservée à certains. Quel meilleur exemple à ce titre que l’épopée de « Defend Europe » en Méditerranée ?
La droite existe-elle encore ?
JYLG : La droite n’est aujourd’hui plus que l’ombre d’elle-même. Les Républicains – qui en sont les gardiens théoriques – l’ont liquidée. La droite existe encore chez certains membres de ce parti et chez certains membres du Front national mais elle n’irrigue plus la vie politique comme avant. La victoire institutionnelle du gauchisme a posé un couvercle sur la droite.
Il suffit de voir ces élus Républicains incapables de parler d’identité ou ces membres du Front national effrayés par le terme « Français de souche » ou par la réalité du « Grand Remplacement ».
Vous le verrez lors du colloque, les idées de droite sont plébiscitées mais souffrent d’un défaut d’incarnation. Un des objets du colloque sera de réfléchir à la représentation politique d’une vision anthropologique majoritaire chez les Français.
Qui sont les ennemis de la droite ?
JYLG : De manière très visible : l’immense majorité des journalistes et la classe politique dans son ensemble, si terrorisée par le parti des médias qu’elle a peur de son ombre. Les grandes institutions internationales qui imposent leur vision droitdel’hommiste sont aussi de puissants adversaires… D’autres acteurs, souvent trop oubliés par notre camp, sont les juges qui disposent en France d’un pouvoir absolument extraordinaire. Sans oublier le plus grand de nos ennemis : nos renoncements coupables.
Tous les ennemis de la droite se feront refaire le portrait sans complaisance le 18 novembre.
« Ne plus se préoccuper de la diabolisation et agir »
Comment réveiller les Français et s’imposer dans le débat public ?
JYLG : Pour cela, deux choses sont obligatoires : ne plus se préoccuper de la diabolisation et agir.
Ne plus se préoccuper de la diabolisation, c’est refuser le diktat de ces médias qui sont, pour la plupart, militants de gauche. C’est ne plus avoir peur de ne plus les écouter. De ne plus trembler à chaque évocation de termes destinés à effrayer. On doit pouvoir parler de tous les sujets – même les plus polémiques – avec tenue mais sans crainte.
On doit envoyer paître le politiquement correct ! Agir, c’est prendre le destin de la droite en main. C’est ne plus rester spectateur d’une recomposition politique lente et douloureuse.
Vous avez choisi d’affronter Emmanuel Macron nommément. Pourquoi ?
JYLG : Emmanuel Macron représente à merveille l’alliance du système politico-médiatique français et de l’hyperclasse mondiale. C’est tout simplement la symbiose du gauchisme culturel et de la banque Rothschild.
Ayant remplacé une gauche à bout de souffle, ruinée par les affaires et une image dépassée, il redonne du brillant aux grandes idées progressistes. Et, dans le même temps, il donne quelques gages secondaires à la droite pour siphonner les Républicains, fascinés malgré eux par la gauche. Compte tenu de son pouvoir et de ce qu’il symbolise, Emmanuel Macron est l’adversaire désigné de tout patriote.
De quelle manière le 3e Forum de la Dissidence pourrait-il être un succès ?
JYLG : Ceux qui seront présents à ce 3e Forum de la Dissidence – qu’ils soient intervenants ou appartiennent au public – sont amenés à être des acteurs du changement. C’est de cette conscience d’être tous des acteurs de la refondation de la droite que viendra le succès du colloque.
Jean-Yves Le Gallou
21/10/2017
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— Jean-Yves Le Gallou (@jylgallou) 17 octobre 2017
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