Par Claudine Dupont-Tingaud, ancienne conseillère régionale de Bretagne, présidente de RéAgir (Résister et Agir pour la défense de nos identités) ♦ En Bretagne, la statue de Jean-Paul II qui avait défrayé la chronique va bientôt être retirée de l’espace public, sous la pression d’associations laïques. Dans les colonnes de Breizh-Info, Claudine Dupont-Tingaud s’en émeut considérant qu’il s’agit d’un abandon.
En laissant le néant créé par notre recul culturel, les hommes ayant plus encore que la nature « horreur du vide », nous ne pouvons que craindre la prémonition de Chateaubriand : « Chassez le christianisme et vous aurez l’islam ! »
Confirmation par le résultat du dernier conseil municipal (1er/03/18) de Ploërmel (Morbihan) se soumettant aux « libres penseurs » dont le chantre national est père de l’actuelle secrétaire d’État à « l’Égalité » Marlène Schiappa…
Égalité justifiant ici nivellement et négation en ces terres bretonnes du christianisme fondateur de nos mœurs, coutumes et identités.
Les élus locaux, confondant légalité et légitimité, sous la pression judiciaire et punitive du Conseil d’État macroniste ont voté (unanimité et 3 abstentions) le retrait de l’ensemble monumental (statue et Croix) du Pape Jean Paul II – rendant hommage au combat de celui-ci pour notre liberté face au communisme et rappelant sa célèbre exhortation : « N’ayez pas peur ! »
Certes le déplacement est « d’un saut de puce » (une vingtaine de mètres), dixit le maire Patrick Le Diffon, pour quitter l’espace public où il se trouvait depuis 12 ans.
Le prix de l’abandon ? 20.000€ pour l’achat au diocèse de Vannes d’un bout de terrain en jachère et à l’arrière d’un établissement scolaire catholique sur cette même place – certes visible actuellement pour les passants.
Un terrain qui serait un « lieu de recueillement et de prière afin que la statue soit un signe efficace du témoignage de la Foi qu’a incarné le Saint… dans le but de restaurer la concorde » selon l’ évêque Mgr Centène !
La discorde avait été semée par les républicains obscurantistes, provoquant la première Croisade de ce siècle, sous forme de manifestations et de pétitions contre la négation des racines civilisatrices de notre continent et leur visibilité incarnée dans la pierre. Il est à craindre que ce renoncement fasse jurisprudence !
Claudine Dupont-Tingaud
05/03/2018
Source : Breizh-Info
Crédit photo : chisloup [CC BY 3.0], via Wikimedia Commons