Par Maxime Jacob, diplômé de science politique, Gilet jaune et coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue ♦ La France est soumise, depuis plusieurs décennies et malgré l’opposition nette des Français dans chaque sondage sur la question, à une vague d’immigration extra-européenne massive. La composition raciale de la France change donc progressivement. Aujourd’hui, les nouveau-nés extra-européens représentent certainement près de 40 % du total des naissances en France. Ce changement démographique d’une rapidité et d’une ampleur très certainement inégalée dans l’histoire de l’Europe est aujourd’hui visible jusque dans les lieux de pouvoirs.
Dans une série en plusieurs parties, Maxime Jacob revient pour Polémia sur cette modification en analysant cet enrichissement – tant vanté par les immigrationnistes – à l’Assemblée nationale.
Polémia
Rodrigue Kokouendo
Né à Bangui (République Centrafricaine), il est député de Seine et Marne de la République en Marche. Fils de diplomate, il est vice-président de la commission des affaires étrangères (il assure les liens avec l’Afrique). C’est un député peu actif, il n’a déposé que TROIS amendements, en un an… Homme peu médiatisé et discret, il proposera à la faveur d’un rapport (intitulé : « La république en échec ») sur la Seine-Saint-Denis, l’autorisation des statistiques ethniques pour « lutter contre les discriminations ». Dans ce même rapport, il fait état, sans la nommer, de la réalité du Grand Remplacement dans ce département francilien. Selon les données qu’il fournit, la Seine Saint-Denis concentre la moitié des communes de France ayant les plus forts taux d’étrangers, dans certaines communes, plus de 80% des jeunes ont un ou deux parents immigré(s)… De plus la population de la préfecture Saint-Denis n’est qu’estimée, avec une marge de 30%, à cause des milliers de clandestins qui y vivent. Kokouendo finit donc par demander plus de moyens pour ce département. Il est aussi l’auteur d’un rapport d’information sur l’Aide au développement (subventions versées aux pays sous-développés). Lucide, il s’attarde sur le problème de la croissance démographique africaine, avant de conclure son rapport en demandant encore plus de fonds pour l’Afrique.
Sonia Krimi
Née en Tunisie, elle est un député la République en Marche peu actif de la Manche. Elle reprend la circonscription du Premier Ministre Cazneuve. Née de parents de condition modeste en 1982 (naturalisée française en 2012), elle est le modèle de l’immigration qui s’intègre et qui réussit (elle possède un doctorat en économie). Membre de la majorité présidentielle, elle ne fera pas partie des godillots de la majorité. Déjà elle est dissidente lors des législatives. Elle fait face à un candidat En Marche investit par le parti.
Militante pro-immigration, pendant l’examen de la loi « asile et immigration » en 2017, elle mène la fronde des députés de la majorité. Elle va s’opposer publiquement au ministre de l’intérieur Colomb et critiquer ce projet de loi. Aussi, elle souhaite accueillir les clandestins récupérés en Méditerranée et les répartir dans les campagnes françaises.
Membre influent de l’aile gauche du groupe parlementaire LREM, elle a été tentée en mai 2020 de le quitter, avant de se rétracter. Elle prétend être « tombée amoureuse de la langue française en lisant Céline ». Dommage qu’elle n’ait pas vu en Céline le visionnaire qui annonçait la France remplacée, elle qui en fait aujourd’hui, bien au contraire, la promotion.
Huguette Tiegna
Née au Burkina Faso, est député la République en Marche du Lot. C’est l’un des députés les moins actifs de l’Assemblée Nationale. Au cours des six derniers mois, elle ne s’y est rendue qu’une seule fois. En 2017, en tant que burkinabaise, elle accompagne le Président Macron lors sa tournée africaine. Sa présence dans les médias se résume à son appartenance ethnique. Elle s’est fait connaître lors d’une intervention à l’Assemblée Nationale, avec un accent africain à couper au couteau, en conseillant aux députés de droite de se « faire greffer un cœur gauche » pour accueillir plus de migrants. Elle se dit d’ailleurs prête à en prendre chez elle (des paroles qui ne se convertiront pas en actes). À cette occasion, on découvre qu’elle a obtenu la nationalité Française juste avant de se présenter aux élections législatives. Elle apparait dans les colonnes de la presse une seconde fois, pour dénoncer l’article raciste produit à son encontre par le site Démocratie Participative (du réfugié politique Boris Le Lay). Elle milite aussi activement, dans sa vie professionnelle ou parlementaire, pour détruire les paysages français, en implantant plus d’éoliennes.
Pierre-Alain Raphan
Il est député la République en Marche de l’Essonne. Jeune et dynamique comme le Président Macron, de couleur noir, il est le parfait représentant du « nouveau monde ». Spécialiste des arts martiaux, c’est le patron de la ligue de taekwondo de l’Essonne. Il possède un doctorat, avec un sujet de thèse d’actualité qui porte sur les liens entre l’intelligence artificielle et la démocratie. Il échappe une première fois de justesse à la machine à broyer médiatique après avoir mimé un baiser envers une journaliste. Finalement, il va se faire épingler par la presse pour avoir entretenu des liens plus que douteux avec l’Azerbaïdjan. Son association aurait touché environ 3 millions d’euros de la part de ce pays, alors que de son propre aveu, il ne connaissait même « pas son nom » avant d’entrer à l’Assemblée Nationale. Ce qui ne l’a pas empêché de prendre la tête du groupe d’amitié parlementaire France-Azerbaïdjan. Ces méthodes de financement d’hommes politiques étrangers seraient habituelles pour le pays, une manière de redorer son image à l’international avec des soutiens étrangers…
Membre de l’aile gauche de la macronie, en 2019 Raphan appellera à répartir les clandestins dans les campagnes et fera partie des rares députés LREM qui s’opposeront à la réforme de l’AME voulue par le gouvernement. La même année, il recevra aussi dans son bureau à l’Assemblée Nationale, un étranger qui a mis fin à une tentative de meurtre, pour demander sa naturalisation.
Amal Amélia Lakrafi
Née au Maroc, est député la République en Marche des Français de l‘étranger, elle est aussi membre du groupe d’influence des élus d’origine marocaine, le Cercle Delacroix.
Spécialiste en sécurité informatique, elle fait partie des députés les moins actifs.
Elle passe beaucoup de temps à voyager dans son immense circonscription de 49 pays, officiellement pour créer du lien avec ses électeurs, pour d’autres, il s’agirait plutôt de se créer un carnet d’adresse pour l’après 2022 et son retour vers le privé…
En France, elle reste inconnue, ses apparitions médiatiques sont très rares.
La dernière fois qu’on a entendu parler d’elle, c’était pour signifier qu’elle ne votera pas de loi interdisant le voile pour les accompagnatrices lors des sorties scolaires.
Aina Kuric
Elle a la nationalité Malgache et est député la République en Marche de Reims.
Son nom apparait dans la presse en 2018 lorsqu’elle refuse de voter pour la suppression du droit du sol à Mayotte. Elle votera contre le projet de loi asile et immigration porté par son parti, car il faut « mieux accueillir » les clandestins, même si elle se défend de vouloir en accueillir encore plus.
Elle éprouve beaucoup d’intérêt pour les banlieues et soutenait le plan de banlieue voulu par Macron (finalement abandonné).
En juin 2019 elle finira par quitter le mouvement En Marche, dénonçant les décisions prises uniquement à Paris et le virage droitier du parti. Kuric (toujours membre du groupe parlementaire) fait partie des députés les moins actifs.
Elle n’a pris la parole que sept fois en commission au cours des six derniers mois !
Brahim Hammouche
Né en Algérie, il est un député du Modem de Moselle. Il s’engage au Parti Socialiste après la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2002.
Il quitte le PS en 2005 pour les positions prises par le parti qu’il juge « néocoloniales et répressives » au sujet des émeutes dans les banlieues de l’immigration qui ont eu lieu la même année.
Il atterrit au Modem où il s’intéresse aux questions africaines et d’immigration.
Brahim Hammouche souhaite une société Française « multiculturelle et universaliste ».
Ancien président d’université, il espère faciliter l’obtention de visa pour les étudiants algériens.
Fait à souligner, il fait partie des députés les plus actifs, avec de nombreuses interventions en commission.
Mounir Mahjoubi
De parents marocains, il est député la République en Marche de Paris. Il a battu l’ancien patron des socialistes, Cambadélis, aux législatives de 2017. Le monde politique ne lui était pas inconnu, il avait travaillé dans les équipes de campagne de Ségolène Royale puis de François Hollande. Déjà repéré par le Président Hollande pour ses compétences dans le domaine du numérique, il sera nommé par le Président Macron, secrétaire d’Etat au Numérique, poste qu’il occupera deux ans avant de redevenir député. C’est sa suppléante Delphine O, d’origine coréenne, qui le remplacera dans l’hémicycle pendant son passage au gouvernement. Et c’est le frère de Delphine, Cédric O, qui sera nommé secrétaire d’Etat en charge du numérique après le départ de Mahjoubi. La démission du secrétaire d’Etat Mahjoubi se fait dans le but d’obtenir l’investiture En Marche pour les municipales de Paris, mais ce fut Griveaux qui l’a finalement obtenue. Militant homosexualiste, il se déclare homosexuel en 2015, un fois ministre il pose dans Paris Match avec son compagnon, et il soutiendra fermement, faisant le tour des plateaux de télévision, le projet de loi de « PMA pour toutes » voulu par le gouvernement. En mai 2020, il présente au gouvernement ses solutions pour mettre en place le « traçage numérique des Français » pour lutter contre le virus chinois. Il est un fervent partisan de cette méthode de pistage.
Maxime Jacob
05/07/2020