Immigration de masse, « mariage gay », PMA/GPA, écriture inclusive, lutte contre « l’islamophobie », combat contre « l’homophobie » et la « transphobie », réformes sociétales libérales-libertaires et poursuites judiciaires contre les dissidents… Tous ces phénomènes s’ajoutent les uns aux autres dans un cortège sans fin grâce à une propagande incessante. La propagande est En Marche… et la propagande cela marche ! Décryptage de Jean-Yves Le Gallou.
1. La remise en cause des sociétés traditionnelles
Depuis 40 ans la société française et les sociétés européennes subissent une quadruple remise en cause :
- Bouleversement de leur économie par le libre-échange généralisé, aux conséquences économiques et environnementales souvent désastreuses.
- Renversement de leurs règles sociales et de leurs équilibres territoriaux par l’arrivée d’une immigration massive et de l’islamisation qui l’accompagne.
- Déconstruction de toutes les formes de transmission, débouchant notamment sur une catastrophe scolaire.
- Ébranlement de l’image collective par la culpabilisation historique (Seconde guerre mondiale, colonisation, esclavage) et géologique (« dérèglement climatique »).
2. Les Français perçoivent l’effet désastreux de ces politiques :
- Montée du chômage et du mal emploi.
- Explosion de l’insécurité et relégation dans les périphéries.
- Effondrement du niveau de connaissances des élèves, notamment pour la maîtrise de la langue et des mathématiques.
- Saccage des paysages et du patrimoine hérité du passé.
3. Pourtant ces orientations politiques ne sont pas remises en cause
Chaque année qui passe, elles sont même portées plus loin. La raison en est simple : ces choix idéologiques sont voulues par les oligarchies dominantes – groupes financiers, médiatiques, communautaires – et elles sont imposées par un appareil de propagande d’une puissance sans équivalent à aucune époque de l’histoire.
4. Une propagande constante
Au cours d’une seule journée un homme (ou une femme) se trouve exposé à des centaines de messages de propagande, directs ou plus subliminaux.
Dès qu’il ouvre une radio ou consulte son téléphone, il reçoit des messages d’information orientés survalorisant ce qui va dans le sens du politiquement correct et occultant ce qui pourrait aller dans un sens contraire.
Mais il encaisse aussi des centaines de messages publicitaires l’incitant à consommer plus et à « bien-penser ». Dès qu’il sort de chez lui, il est exposé aux messages de propagande publicitaire et de communications politique : sur les panneaux d’ « information » des mairies, des églises, des écoles, des entreprises et sur tous les supports publicitaires. Impossible par ailleurs d’échapper aux écrans, ces écrans qui captent le regard par le mouvement des images qu’ils montrent, et qui inoculent leurs messages partout : à la maison, dans la rue et les transports publics, dans les restaurants et les bars, dans les halls d’accueil des entreprises, des administrations, des salles de spectacles et de sport.
5. L’enfant lui-même est exposé au formatage totalitaire
Les totalitarismes du XXe siècle s’intéressaient principalement à l’embrigadement de la jeunesse, entendez les adolescents ou les enfants de plus de 10 ans. Le totalitarisme du XXIe siècle va plus loin. L’enfant est éduqué – rééduqué plutôt – dès l’école primaire, la maternelle, voire la crèche. A travers des livres et des exercices visant à nier les différences de sexe et d’origine par exemple.
6. La propagande est massive
Elle s’impose par la répétition. Le même message est ainsi appelé à s’imprimer un grand nombre de fois.
- L’orchestration : la même (fausse) évidence présentée comme une vérité émanera de lieux apparemment différents même si la source peut être unique.
- La transfusion : pour améliorer son image, une entreprise ou une association n’hésitera pas à relayer les mantras de la propagande ce qui renforcera leur rayonnement.
La censure – publique ou privée – protégera la propagande de la confrontation avec le réel.
7. Une propagande triplement efficace
La propagande est triplement efficace : par le gavage, par la sidération, par l’intimidation.
Le conditionnement est quotidien. En certaines circonstances (guerre, attentat, émeutes, crise financière), la pression de propagande est telle qu’elle aboutit à la sidération des cibles (c’est-à-dire des citoyens), incapables de résister et de bouger.
La propagande a aussi une fonction intimidante : celui qui tente de résister risque d’être balayé, ostracisé, frappé d’interdit scolaire ou professionnel ou de mort civique ou médiatique.
8. La propagande dispose de moyens financiers considérables
2 % du produit intérieur brut est consacré à la publicité et aux dépenses de communications. Celles-ci ne sont jamais neutres. Elles sont au service de puissants groupes d’intérêts financiers et idéologiques.
Les dépenses de publicité et de communication sont d’ailleurs cadrées :
- par les grandes centrales publicitaires,
- par les grandes fondations d’entreprise,
- par les associations politiquement correctes (immigrationnistes, « antiracistes », LGBTQ) subventionnées à tous les étages administratifs : Union européenne, État, régions, départements, intercommunalités, communes, fondations des grandes entreprises.
9. Des relais considérables
La propagande dispose de relais considérables dans l’entreprise, la culture, le divertissement, le sport, le monde de l’édition, etc.
Avec une double amplification : de l’effet de masse et de répétition ; de l’effet de censure et de soumission. Comme si face au politiquement correct, il n’y avait pas d’alternative.
10. Les entreprises soumises
Longtemps l’entreprise a été neutre. Chacun de ses collaborateurs était libre de ses pensées. L’objectif d’une firme était de satisfaire des clients pour rémunérer son personnel et dégager des profits. Aujourd’hui, les entreprises – surtout les grandes – se piquent de « charte éthique » et de valeurs : entendez par là, la doxa politiquement correcte !
De fait, les entreprises (surtout grandes) deviennent des organes de propagande et de soumission au conformisme à travers leurs actions de communication, leur « mécénat », leurs séminaires de « formation » et les pratiques de leurs directions des ressources humaines (RH).
11. La culture, vecteur de propagande
La culture est aussi enrégimentée au service du politiquement correct à travers le choix des thèmes des expositions, les présentations des musées, les cartels de présentation des œuvres, les discours des « artistes contemporains » autour de leurs « œuvres », la détermination des pièces de théâtre et des festivals subventionnées, l’élection des films susceptibles d’accéder aux avances sur recettes et aux aides régionales…
Le monde de l’édition est aussi orienté par le souci de plaire aux médias.
12. Divertir et subvertir
Le divertissement a aussi fait l’objet d’un véritable arraisonnement idéologique : ainsi les séries imposent l’idée du « vivre ensemble », quitte à chambouler les rôles comme dans « Plus belle la vie » (France 3) où, à Marseille, de méchants jeunes Européens tabassent de gentils arabes pour leur taxer des clopes.
Le concours de Miss France est lui doublement biaisé par le jury favorisant les jeunes filles d’origine non européennes et surtout exigeant des concurrentes des professions de foi politiquement correctes.
Quant à l’Eurovision, de Conchita Wurst à Bilal Hassani, le spectacle est assuré par des femmes à barbe et des êtres hybrides sans considération pour le talent musical. Et Mouv – radio de service public – a assuré le remplacement de la chanson française et du rock par le rap de plus en plus violent
13. Le sport au service de la propagande
Promu par Pierre de Coubertin, l’esprit olympique écartait la politique et l’argent des stades et du sport. Nous en sommes bien loin désormais.
Le football, qui fédère des supporteurs autour d’une équipe, est devenu un instrument de l’immigration et du métissage. La victoire de l’équipe de France, lors de la coupe du monde de 1998, fut présentée comme une réussite « black, blanc, beur ». Un modèle qui s’est exporté. Dans d’autres pays d’Europe et vers le rugby.
C’est dans le même esprit que le « mondial de football féminin » a été médiatiquement promu en juin 2019 : dans le but, cette fois, de réaliser une double opération de propagande à la fois diversitaire et féministe. Une démarche parfaitement artificielle tant le football féminin est marginal. Alors que d’autres sports où les femmes sont très présentes comme la natation et l’équitation ne sont pas médiatisées.
De son côté, le cyclisme a fait l’objet de nombreuses campagnes de dénigrement et de ringardisation : logique car il s’agit d’un sport principalement pratiqué par des hommes européens (et quelques sud-américains) pédalant dans des paysages enracinés.
14. De nouvelles fêtes politiquement correctes
L’année a longtemps été rythmé par les fêtes catholiques, elles-mêmes calées sur les saisons, et trois grandes fêtes patriotiques : 8 mai, 14 juillet, 11 novembre.
Désormais, l’islam impose son calendrier (ramadan, rupture du jeûne, Aïd el-Fitr, Aïd al-Kabir).
Et les journées commémoratives à finalités culpabilisantes ou communautaristes ont été instituées et se sont multipliées : « shoah », Vel d’hiv, esclavage, « marche des fiertés », mois LGBT, journée de la femme, etc. Fournissant à chaque fois aux médias, aux institutions officielles, aux services publics (train, métro, avion)… matière à un conditionnement idéologique des populations.
15. La publicité, instrument de propagande
Par principe, les messages publicitaires ne peuvent être neutres. Ils ont pour fonction de pousser à l’acte d’achat. Tout en véhiculant un message de propagande politique : le plus souvent contre le réchauffement climatique, présumé d’origine anthropique, et pour la « diversité ». Avec fréquemment la mise en scène de couples ethniquement mixtes sachant que dans l’immense majorité des cas la femme est européenne et l’homme africain ou moyen oriental.
16. Une propagande efficace
Toute cette propagande est formidablement efficace. Il est possible de le mesurer de deux manières :
– L’arrivée de mots nouveaux qui s’imposent dans le débat public comme des armes idéologiques visant à interdire toute opinion contradictoire…
Dans les années 1970-1980 : « racisme », « xénophobie ».
Dans les vingt dernières années : « islamophobie », « négrophobie », « homophobie », « transphobie », « négationnisme », « climato-scepticisme », « genré », « racisé », « grossophobie », « féminicide », « écriture inclusive »…
C’est le triomphe de la novlangue !
– Le déplacement de la fenêtre d’Overton qui classe les idées selon qu’elles sont jugées : impensables, radicales, acceptables, raisonnables, populaires, politiques. Et la fenêtre se déplace en fonction des campagnes d’opinion.
Ainsi sur certains sujets – le mariage gay ou la GPA par exemple – on est passé, en moins de trente ans, de l’impensable au politique, sinon à l’obligatoire.
Tout cela montre le succès d’une véritable ingénierie sociale.
Une ingénierie sociale qu’un prochain article montrera comment démonter !
Jean-Yves Le Gallou
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