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Scandaleuse justice politique : l’affaire Nicolas

Scandaleuse justice politique : l’affaire Nicolas

par | 24 juin 2013 | Politique

Scandaleuse justice politique : l’affaire Nicolas

Samedi, 22 juin 2013 le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie a présenté son Kiosque Courtois hebdomadaire (semaine du 17 au 23 juin 2013) consacré à l’arrestation arbitraire et à la condamnation inique de Nicolas Bernard‑Buss. Polémia donne ci-après la transcription de l’émission.

Mercredi, Nicolas Bernard‑Buss, jeune opposant à la loi Taubira, a été condamné par le Tribunal correctionnel de Paris à quatre mois de prison, dont deux fermes, avec incarcération immédiate et 1.000 € d’amende. Originaire d’Angers, Nicolas, vingt‑trois ans, suit des études à la Catho de Paris, parallèlement à des études d’ingénieur. Ses amis décrivent un jeune homme ouvert, joyeux et très serviable. Il est l’un des fondateurs du mouvement des Veilleurs.

Le jeune homme manifestait à Neuilly dimanche 16 juin avec quinze cents autres opposants devant M6, où François Hollande participait à l’émission Capital. C’est lors du « Cache‑Cache pour tous » qui a suivi qu’il a été interpellé sur les Champs‑Elysées. Poursuivi par des policiers en civil et pris de panique, Nicolas s’était réfugié à l’intérieur d’un restaurant. Des policiers en civil l’y ont suivi, interpellé, puis menotté avant de l’emmener au poste dans une voiture banalisée. C’est dans cette voiture qu’il a été violemment passé à tabac. Un médecin, appelé d’urgence, a constaté des coups et blessures notamment sur le visage et le thorax. Selon Maître Grau, l’avocat du jeune homme : « Aucune sanction n’a été infligée à ces fonctionnaires ». Très présent dans les manifestations, Nicolas venait de sortir libre de trois jours en garde à vue, reconnu innocent. Mercredi, il a été jugé et condamné pour « rébellion » et « refus de prélèvement ADN », après avoir passé à nouveau trois jours au cachot, sous‑alimenté et maltraité. Immédiatement après le jugement, il a été transféré à la prison de Fleury‑Mérogis.

Lorsque Nicolas a été interpellé, il n’avait commis aucune infraction. Aucune sommation n’a été effectuée, et l’interpellation était sans fondement juridique. C’est pour couvrir son forfait et l’illégalité de son action que la police politique de Manuel Valls l’a accusé de rébellion. Avec cette condamnation, personne ne peut ignorer le scandale des violences policières. Mercredi soir, 150 personnes ayant subi des arrestations abusives étaient reçues à l’Assemblée nationale. En un mois, on estime à plus de 1.000 ces interpellations injustifiées et à 500 les gardes à vue hors-la-loi. Le scandale est tel qu’il rassemble tous les opposants dans une condamnation et une colère unanimes. Les avocats ont fait appel de la condamnation et demandent une remise en liberté immédiate. Sur Internet, une cagnotte de soutien a déjà récolté plusieurs milliers d’euros en quelques heures. Béatrice Bourges, mercredi soir, à ce même micro, a évoqué un « tournant de l’Histoire ». Une manifestation de protestation contre l’arrestation de Nicolas aura lieu demain dimanche à 20 h, Place Dauphine. Pour les responsables du Printemps français : « Si la justice de Taubira consiste à traiter un manifestant comme un délinquant, elle fait de nous tous des rebelles. A partir de ce jour, il n’y a plus la Manif pour tous, le Printemps français, les Hommens, le Camping pour tous, Ni à vendre ni à louer, les Antigones, les Veilleurs ou les Mères veilleuses… Il n’y a plus que des citoyennes et des citoyens français dressés face à la violence policière et à la répression idéologique ». Désormais, la résistance est ancrée au cœur des Français.

Face à ces débordements de violences policières, on peut s’interroger sur la coloration politique de ces « flics » – gardiens de la paix et CRS – chargés de notre « sécurité ». Certes, il existe une frange importante de policiers que l’on peut sans hésitation classer dans la vraie droite. Chacun de nous a eu l’occasion, entre autres ces derniers temps, de parler avec des policiers qui savent pertinemment qui sont leurs ennemis. Mais il convient néanmoins de remarquer que, lors des dernières élections professionnelles de 2010, les policiers, fortement syndiqués, ont à plus de 60% voté pour des syndicats de gauche, voire d’extrême gauche. Y compris chez les officiers, la gauche est largement majoritaire. Pour ces gens‑là, ce régime de gauche est donc leur régime, et ils n’hésiteront pas à tirer à balles réelles sur la foule quand ils en recevront l’ordre d’un pouvoir socialiste aux abois, ce qui, à Dieu ne plaise, ne saurait tarder. Souvenons‑nous que dans l’histoire, c’est toujours la gauche, régime de la guerre civile par excellence, qui a fait tirer sur le peuple. En 1848, la République noie la révolution parisienne dans un flot de sang. En 1908, c’est Clemenceau, haute autorité morale de la gauche s’il en est, qui fait tirer sur les ouvriers de Draveil qui réclamaient la justice sociale.

Pour Maître Frédéric Pichon, au nom du Comité des avocats contre la répression policière, le CARP : « Finies les manifs bisounours et bon enfant, le Système en a décidé ainsi ; vous n’existez pas et il faut vous faire taire par tous les moyens, y compris en violant la loi ». Plus besoin de sommations en règle, la chasse aux manifestants est ouverte, avec l’utilisation de plusieurs centaines de policiers, des voltigeurs à mobylette et à moto, la BAC et les cars de garde à vue postés d’avance. Dès fin avril, le comité des ministres du Conseil de l’Europe a été saisi d’une question écrite mettant en cause la gestion par le gouvernement français des manifestations en faveur de la famille. Ce comité regroupe les ambassadeurs des quarante‑sept États membres du Conseil de l’Europe et exerce un rôle de surveillance du respect par ces Etats de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit. Luca Volontè, député italien, est l’auteur de cette question écrite déposée le lendemain de la tenue d’un séminaire coorganisé par le Conseil européen pour le droit et la justice sur les nouvelles atteintes à la liberté de conscience causées en Europe par les lois relatives au mariage, à l’adoption homosexuelle et à la non‑discrimination. Les intervenants y ont notamment dénoncé le climat croissant d’hostilité et d’intolérance à l’encontre du christianisme en Europe et des personnes attachées à la famille et à la morale naturelles.

Le débat autour du thème « Après les Manifs pour tous, quelles suites donner à la mobilisation ? » aura lieu lundi prochain 24 juin à 19h 30 au Back Up, 18 rue de la Croix‑Nivert, Paris XVe, métro Cambronne. Y interviendront : Béatrice Bourges, porte‑parole du Printemps français, Renaud Camus, écrivain et président du parti de l’In‑nocence, Gabrielle Cluzel, éditorialiste à Boulevard Voltaire. Débat animé par Robert Ménard.

Avec les socialistes, l’interdiction de manifester, c’est maintenant !

Contre les dangers de l’islamisation et des provocations gauchistes qui s’accroissent avec la complicité active du gouvernement, l’association Résistance républicaine appelait les patriotes à manifester à Paris aujourd’hui 22 juin. Résistance républicaine réclame la dissolution de l’Assemblée nationale, afin de redonner au peuple la maîtrise de son destin. Mais c’était sans compter avec la préfecture de police de Paris, sur ordre du gouvernement, qui a interdit cette manifestation, en raison : « De son caractère provocateur à l’égard d’une partie de la population » Naturellement, les manifestations adverses, comme à Nîmes, sont autorisées. Est‑ce une manière de reconnaître le danger et la violence desdits « antifas » et de leurs alliés islamo‑racailles, bien réels, l’impuissance‑complicité de la police, ou encore l’iniquité des autorités politiques ?

Source : Radio Courtoisie
Émission du 22 juin 2013, transcrite pour Polémia

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