Comme les courbes du chômage et de la dépense publique, celle des taxes et impôts atteint son sommet.
Le graphique référentiel de Laffer démontre qu’à un tel niveau, plus on taxe, plus les recettes fiscales diminuent ! Pour 2013, c’est officiel : moins 6 milliards.
Qu’à cela ne tienne, l’exécutif aux « idées fisc », nous sort de la grange ses vieilles charrues et s’apprête à pondre un œuf (d’autruche) baptisé « réforme fiscale », destinée à divertir dindons, pigeons et poussins, sérieusement englués dans les gadoues idéologiques de la basse-court écolo-socialistes.
Ne pouvant plus déplumer d’oies, ne de tondre de mérinos, sans cris, bêlements, voir bonnets rouges, François, le chef métayer « normal », décrète, du haut de sa moissonneuse-bateuse, une remise à plat de l’impôt.
Dans l’infortunée moitié à ponctionner, les chapons (pas encore migrants) deviendront vite dindes à farcir!
Dans ce tour de passe-passe fiscal, gageons que la récolte , si elle devait se réaliser, serait d’un rendement bien supérieur à celui des moissons précédentes de son compère défricheur Nicolas.
Rappelons au passage au régisseur du domaine, Pierre – pas Corneille, mais Moscovici –, qu’à taxer sans péril, on gouverne sans gloire.
Guy Gonzalvez
Les 4 Vérités
29/11/2013