Forum de la Dissidence 2024
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Réduire les dépenses publiques de 150 milliards ? C’est possible !

Réduire les dépenses publiques de 150 milliards ? C’est possible !

par | 1 novembre 2024 | Économie, Société

Réduire les dépenses publiques de 150 milliards ? C’est possible !

Ce samedi 16 novembre 2024, Polémia organise son Xe Forum de la Dissidence. Avec au menu un thème d’une actualité brûlante puisqu’il rejoint tout simplement du grand débat politique du moment (avec celui sur l’immigration) : la réduction des folles dépenses de l’Etat. Et il est évident que des économies phénoménales sont possibles. Voici un texte qui permet de le démontrer.
Polémia

T’as pas 150 milliards ?

150 milliards, c’est un peu moins que le déficit annuel des comptes publics français. Une somme impossible à trouver ? Non, il suffit pour cela de faire passer une « commission de la hache ». Et de s’intéresser non pas seulement aux simples gaspillages, mais aux dépenses NUISIBLES, NOCIVES, TOXIQUES. Celles qui non seulement coûtent cher mais nuisent à l’identité de la France et aux libertés des Français. En faire l’inventaire et le procès, tel est le projet de Polémia pour le dixième forum de la dissidence qui aura lieu le 16 novembre prochain (lien). Avec les meilleurs experts – Fabien Bouglé, Xavier Driencourt, Michel Geoffroy, Philippe Herlin, Carl Uber, Thierry Mariani, Jean-Claude Martinez, Michel Aubouin, Lucas Chancerelle –, ceux qui non seulement savent mais osent voir et dire ce qu’ils voient.

Agenda : Forum de la Dissidence le samedi 16 novembre

Dépenses publiques nuisibles

La France est la championne de la dépense publique. Les subventions semblent pleuvoir comme si leur augmentation ne coûtait rien. L’État français vit au-dessus de ses moyens. Ce sont autant de lieux communs qui n’inquiètent plus grand monde dans notre pays tant ils sont récurrents dans le débat politique. Alors que la dette croît, dépassant les 3 200 milliards d’euros, et que le déficit public se creuse, les différentes administrations ne refrènent en rien leurs dépenses. Ces dernières, émanant de l’État et des collectivités territoriales, sans oublier la myriade d’organismes leur étant rattachés, dépassent les 1 300 milliards d’euros par an. L’argent ne pousse pas sur les arbres fruitiers du jardin du palais Bourbon. Ce sont les Français qui financent, bon gré mal gré, les innombrables lignes budgétaires du gouvernement. Pour 1 € gagné en travaillant dans l’Hexagone, plus de la moitié, 55,6 centimes pour être exact, tombe dans les poches de l’État. De plus en plus de Français ont aujourd’hui pris conscience que ces sommes démentielles ne sont pas investies dans une offre de services publics plus qualitative et que les gaspillages sont légion. Des gaspillages particulièrement aberrants ont ainsi récemment retenu l’attention du public : le nettoyage de la Seine en vue de la rendre baignable pour les JO à hauteur de 1,4 milliard d’euros, les 440 millions d’euros versés chaque année à la Chine, toujours considérée comme un pays en développement nécessiteux du soutien financier de la France, sans oublier la fraude sociale qui s’élèverait à 50 milliards d’euros par an environ, selon le juge Prats. Se passer de ces gaspillages est une nécessité, certes. Il faut toutefois prendre garde à ne pas voir seulement cet arbre qui cache la forêt. En nous enfonçant dans les lignes du budget, nous avons identifié 150 milliards d’euros annuels, qui ne sont pas simplement gaspillés mais, pire que cela, sont utilisés à des fins nuisibles. Alors que les gouvernements successifs peinent à proposer quelques dizaines de milliards d’économies, ils engagent des montants considérables dans des projets qui entraînent le pays dans sa propre chute.

Les organismes parasitaires

Le premier poste d’économies, qui offre une perspective de 50 milliards d’euros économisés, est l’un des plus discrets. Pourtant, accepteriez-vous de financer à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros des organismes qui ne se réunissent qu’une ou deux fois l’an, publient des rapports aux fondements scientifiques douteux et produisent un travail partisan ? La France compte aujourd’hui plus de 700 organismes dits « agences de l’État », dont une grande partie s’approche de cette description. Depuis une vingtaine d’années, elles se sont multipliées et ont considérablement élargi leur champ d’action, sans toutefois se révéler indispensables ni même particulièrement efficaces. Saviez-vous, par exemple, que l’argent public faisait tourner plusieurs agences de contrôle du discours et de l’opinion, à l’instar de la Commission nationale du débat public en matière de transition écologique ou des commissions de lutte contre le complotisme ? Nous proposons, sur un modèle de rationalisation britannique mis en œuvre au cours de la dernière décennie, de supprimer les deux tiers de ces agences.

Non aux impôts, oui à l’arrêt des dépenses nuisibles !

Les folies de la transition énergétique

Parmi ces agences, nombre d’entre elles promeuvent l’urgence de réaliser une transition énergétique. Le projet a le vent en poupe, bien qu’il ne présente pas de bénéfices réels pour l’environnement et qu’il engloutisse d’énormes sommes d’argent pour un rendement minime. Nous avons identifié 23,50 milliards d’euros au service de cette chimère que l’État pourrait investir dans de bien meilleures causes. Qu’il s’agisse des subventions au développement des éoliennes (3,20 milliards annuels), de l’aide à l’acquisition de véhicules électriques (1,30 milliard), de l’aide aux économies d’énergie ou de l’aménagement urbain (10 milliards), les possibilités d’économies sont pléthoriques. Plus on s’intéresse de près aux projets financés, plus l’absurdité est criante. L’exemple des Parisculteurs est éloquent : 2,5 millions d’euros pour rémunérer des employés municipaux travaillant dans des fermes urbaines, employés 30 fois moins productifs que la moyenne des salariés français.

Immigration de masse ? Immigration massivement coûteuse surtout

Tout comme la transition énergétique, l’immigration de masse est un projet idéologique nuisible largement financé par le contribuable. En additionnant les allocations versées aux immigrés et les programmes d’accueil et d’intégration (comprendre l’hôtel, l’aide juridictionnelle pour obtenir des papiers, mais aussi les activités de sport et de loisirs) proposés par les administrations et par des associations, les dépenses nuisibles dépassent déjà les 25 milliards d’euros ! Cela ne s’arrête pas là, puisque le contribuable français permet également aux étrangers d’accéder gratuitement à un ensemble de soins, dont la plupart sont tout sauf urgents (consultation de médecine générale, dentaire, gynécologique, etc.) par le biais de l’AME et du dispositif « étrangers malades », pour un budget de 1,55 milliard d’euros.

Culture et syndicats ? Propaganda, propaganda !

Si ces investissements dont les Français pâtissent sont acceptés de la majorité, c’est qu’un autre domaine est acquis à l’idéologie : la culture. Le cinéma français promeut l’immigration, mais aussi le néo-féminisme et ses leitmotivs, uniquement grâce à l’argent public, lorsque seuls 2 % des films réalisés sont rentables. Il en va de même pour le service public (France TV, Arte, Radio France), qui reçoit près de 4 milliards d’euros chaque année des citoyens sans se soucier de représenter les préoccupations d’une majorité d’entre eux. Donner une voix à nos régions ? Dans quel but ? En revanche, financer une radio nationale marocaine diffusant des programmes bilingues franco-arabes et pro-islamiques, allons-y ! Il restera encore quelques millions pour mettre en avant les drag queens dans l’espace public. Pour s’assurer que la propagande opère correctement, il ne suffit pas de financer un certain discours, il faut également faire taire les oppositions qu’il rencontre. C’est là le rôle de l’ARCOM qui régule, sans aucune légitimité politique ou juridique, la liberté d’expression des médias audiovisuels français et que nous finançons pour 49 millions d’euros par an. Total des économies réalisables dans le domaine de la culture : 5,30 milliards d’euros. À cela, nous ajoutons 150 millions d’euros pour alléger le budget du ministère des Solidarités, qui pourrait ainsi cesser de produire des campagnes de sensibilisation grotesques, qui par exemple ne permettent en rien aux femmes de se sentir plus en sécurité dans l’espace public. Il ne faudrait pas oublier non plus les 4 milliards d’euros de subventions accordées à l’activisme syndical, qui permettent aux grèves de perdurer et à l’extrême gauche de progresser même en l’absence de cotisants et de sympathisants.

Éducation, hôpitaux, collectivités territoriales : la folle surcharge bureaucratique

Enfin, s’attaquer à la surcharge bureaucratique est crucial pour réduire les dépenses publiques inutiles. Cela permettrait de réaliser plus de 18 milliards d’euros d’économies auprès du ministère de l’Éducation nationale (qui pourrait ainsi se concentrer sur des projets plus utiles que la promotion du transgenrisme aux collégiens) et 6,60 milliards auprès du ministère de la Santé. Dans les administrations locales, la simplification du millefeuille territorial offre une perspective d’économie de 7,50 milliards d’euros.

Dépenses nuisibles, dépenses des nuisibles, ça suffit !

En résumé, faire croire aux Français que réduire la dépense publique de 150 milliards d’euros serait impossible relève de la mauvaise foi. De telles économies, réalisées dans les lignes susmentionnées, amélioreraient en réalité la qualité de vie des Français, en plus d’alléger le budget du gouvernement, qui doit regarder la réalité en face. Les Français ne veulent pas rembourser les transitions de genre pour 250 millions d’euros annuels, pas plus qu’investir des dizaines de millions d’euros dans des kilomètres de pistes cyclables que personne n’emprunte et qui troublent la circulation du plus grand nombre, ou que payer pour que des livres déplacés soient lus à leurs enfants par des drag queens sur le temps scolaire. Il est grand temps que les intérêts des citoyens regagnent le tableau des priorités de leurs élus et que les programmes idéologiques cèdent leur place à un peu plus de rationalité.

Polémia
01/11/2024

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