L’assaut lancé contre l’Europe est réellement orchestré au détriment des peuples libres et au profit d’une idéologie islamique de mort. Les faits sont malheureusement évidents et s’aggravent de jour en jour : plus de 200.000 immigrants sont déjà partis à la conquête des terres européennes. 700.000 misérables seraient attendus en Allemagne à la fin de l’année. 10 à 15 % seulement sont des réfugiés politiques, les autres fuient la misère. En France, seulement 1 % des déboutés du droit d’asile sont effectivement reconduits à la frontière.
Voilà l’équation qui est systématiquement déformée pour donner mauvaise conscience à une opinion désemparée et à qui on cache une terrible réalité.
La cause est entendue : nous sommes effectivement en guerre et nous refusons de combattre l’ennemi sur son terrain. Deux responsables sont coupables, l’un de lâcheté, l’autre d’un sinistre cynisme. La presse distille une larmoyante empathie dévoyée et sans oser poser le problème dans toute son ampleur. L’impossibilité d’accueillir dans l’avenir des millions de victimes, utilisées comme des instruments d’une ignoble subversion, est une évidence partagée par tous les esprits raisonnables. En attendant, les médias contribuent chaque jour à casser les ressorts d’un peuple libre qui serait prêt à se battre pour son identité et sa liberté.
D’autre part, l’islam radical vient de lancer son absurde et ignoble barbarie à la conquête du monde. Sans vergogne, il n’hésite pas à annoncer ce qu’il fait en organisant l’arrivée sur nos côtes de 500.000 malheureux. C’est une véritable arme de destruction massive mise en œuvre par « l’État islamique » (le terme Daech n’est qu’un hypocrite camouflage) qui a décidé de faire exploser nos sociétés démocratiques, humanistes, spirituelles.
Face à cette ignoble entreprise, subissant l’assaut de ces deux mouvements de pression, l’information médiatique et ce nouvel islam ennemi du genre humain, nos personnages politiques adoptent la position confortable et caractéristique de ceux qui sont incapables de gérer la guerre et de décider le combat, c’est-à-dire que, préférant le renoncement, ils se réfugient dans le « padamalgam », car l’essentiel pour eux est de préserver la fausse tranquillité d’un électorat soumis.
Or, la noblesse de l’État est de promouvoir des solutions et non pas de procéder par l’esquive. En l’occurrence, nous avons deux défis à relever : d’une part, combattre efficacement l’ennemi commun de l’humanité (nous avons su prendre dans la Seconde Guerre mondiale les moyens nécessaires pour combattre une certaine peste mortifère) ; d’autre part, réagir au malheur des populations victimes, en leur permettant de vivre dans leur pays d’origine sur de nouvelles bases de développement économique et social. Il est plus qu’urgent de garantir le maintien sur place des populations sinistrées. Si la France a quelque influence en Europe, elle doit prendre l’initiative d’une telle entreprise, en se souvenant que le plan Marshall après la guerre et le plan de Constantine de De Gaulle en 1958 ont apporté le témoignage d’une politique cohérente et réaliste au service de la paix. En attendant, la France devrait refuser de participer à des Sommets européens illusoires et trompeurs.
Faute de courage et de lucidité, la situation ne peut donc que s’aggraver de jour en jour. Notre peuple qui refuse de s’agenouiller comme de futurs esclaves, doit demander la mise en cause des dirigeants tétanisés par la peur de perdre le pouvoir et l’instauration d’un gouvernement de salut public.
Paul Bernard
Source : Boulevard Voltaire
05/09/2015
Paul Bernard est préfet de région honoraire, essayiste.