Rigobert Grosdecoeur, essayiste
♦ Le sujet doit être traité selon deux aspects.
Le premier aspect concerne les autres et le second aspect concerne notre population d’origine européenne et les traitres qui nous dirigent.
Nous devons observer d’un côté la vision du monde et les ressentis d’une population qui dans l’ensemble se place en dehors du « nous » et qui nous est hostile et d’un autre côté observer la situation dans laquelle se trouve notre peuple et les actes de nos dirigeants.
Ces deux observations doivent être aussi froides et dépassionnées que possible et surtout doivent se faire en dehors de tout rêve, en dehors de ce que nous voudrions que soit la situation et de ce que nous voudrions que soit le futur.
Nous nous devons d’observer les faits, les actes et les différentes psychologies collectives et identitaires pour ce qu’ils sont, sans déprime, sans nihilisme, sans idéal ou idéologie nous brouillant la vue.
Non, les attaques terroristes contre la Belgique ne sont pas des attaques contre la démocratie, l’Europe, l’Union européenne, la liberté.
Non l’Etat islamique ne s’en prend pas avant tout à un pouvoir politique, à un pouvoir économique, à un pouvoir financier, à un pouvoir géopolitique ou à une puissance qui les menacerait.
Trouver des fausses réponses pour alimenter le spectacle médiatique et rajouter des écrans de fumée à d’autres écrans de fumée, créer encore un peu plus d’illusion pour s’éloigner encore un peu plus de la source du problème ne nous fera évidemment pas avancer vers une solution mais au contraire nous plongera encore un peu plus dans le désarroi et dans la guerre.
Fermer les yeux nous rapprochera de manière accélérée du précipice et ne servira que les dirigeants occidentaux qui ont intérêt à renforcer chaque jour leur dictature et à alimenter cet ennemi de l’intérieur.
Les islamistes ne sont pas seuls, coupés du monde, avant-garde, éclaireurs d’une conquête qui vient d’être décidée par un autoproclamé calife. Ils n’ont pas de combat politique, ni même de philosophie ou de vision du monde.
Les islamistes ont une force extraordinaire que nous n’avons pas.
Ils sont racistes et puisent leur force, leurs ressources et leur soutien dans le tribalisme, autre nom du communautarisme.
Cette force, exclue du débat et des champs du possible dans l’espace psychologique français, est extraordinaire et l’est encore plus contre un ennemi aveugle et sourd perdu dans un océan d’idéologie.
Le réel ayant été en partie banni du champ de réflexion occidental et en totalité du champ de réflexion français, le peuple assailli est désarmé face à des populations refusant l’autocritique, adorant la victimisation, connaissant un fort sentiment paranoïaque et puisant dans tout cela une légitimation de toute sortes d’actes hostiles et la capacité d’assumer un racisme décomplexé.
La majorité des populations extra-européennes d’identité musulmane ne sont pas, au jour d’aujourd’hui, sur le chemin du terrorisme ou du meurtre de l’infidèle.
Mais le problème n’est pas là. Pas pour l’instant.
Le problème est que la majorité de la population extra-européenne d’identité musulmane, quelque soit son degré de lecture, d’approche et d’investissement religieux, quelque soit son statut socioprofessionnel, quelque soit son niveau d’études, sa situation financière, sa génération, sa nationalité de papier, est hostile à la population autochtone à savoir les Français d’origine européenne.
Leur racisme est assumé profondément dans la communauté, dans les familles, dans les couples, à travers les générations.
Ils refusent et refuseront toujours l’héritage français.
Ils ne veulent pas de cet héritage ethnique, historique, philosophique, psychologique, religieux, artistique, sociéta,l etc…
Pour ces populations allogènes prendre leur place, et non pas trouver leur place, signifie prendre leur part de l’avenir, leur part du gâteau et non pas prendre leur part du passé, du présent et du futur aux côtés des Français de souche mais prendre leur part du futur en opposition à la culture et au peuple de souche.
La majorité des extra-européens d’identité musulmane n’ont aucune sympathie pour nous, peuple autochtone, et ne seront jamais solidaires de nos malheurs.
Les plus éclairés ne souhaiteront pas toutes ces horreurs car ils subodorent qu’il n’est pas certain que ce soit leur propre intérêt à long terme mais leur antipathie naturelle pour notre peuple et leurs liens tribaux, le communautarisme mérite alors d’être renommé tribalisme, les ramèneront toujours à une solidarité avec leurs coreligionnaires.
L’amour ne s’achète pas.
Nous devons cesser de penser avec la structure mentale ethno-centrée des traitres qui nous dirigent et tiennent notre société pour notre plus grand malheur. Eux qui prétendent défendre des valeurs universelles ne veulent pas voir que ces valeurs ne sont pas partagées universellement. Chaque peuple et chaque civilisation ont leur propre représentation et vision du monde. Il faut laisser à chacun sa propre vision, expression. Nous n’avons aucun droit ni aucune légitimité à désirer que des populations d’origine non européenne et non chrétienne aient la même vision du monde que nous. Nous n’avons surtout pas à prétendre que c’est le cas si ça ne l’est pas. Nous ne pouvons pas les obliger à nous aimer s’ils ne nous aiment pas. L’amour ne s’achète pas. Jamais.
Il nous faut constater que certaines personnes, encore extrêmement nombreuses dans notre société, même si, se réduisant chaque jour et étant vouées à disparaître face aux attaques du réel, elles prétendent défendre un idéal, tout beau, tout rose, tout chaud pour l’hiver et tout sucré, se sentent le droit de s’exprimer en lieu et place des individus ou des masses concernés. Elles prétendent ainsi connaître les vœux, les désirs, les ressentis, les revendications de toutes les masses populaires.
On parlait hier d’ouvriers on parle aujourd’hui d’étrangers, d’immigrés, de minorités. Les populations allogènes en particulier seraient les nouveaux damnés de la terre et la caste des bobos bien pensants, eux qui ne partagent jamais rien avec eux, seraient les mieux à même de les représenter, les défendre et de savoir ce que ceux-ci veulent. Et d’après cette caste bonne et sachant les choses, ces populations dans leur ensemble n’auraient qu’une envie : trouver leur place à nos côtés, vivre comme nous, vivre avec nous, voire le monde comme nous. Qui des manifestations d’après terrorisme constituées exclusivement d’autochtones, quid des cris de joie d’après attentats, quid des minutes de silence bafouées et des cours d’histoire non délivrés ?
Politiques, intellectuels patentés, sociologues, journalistes, enseignants, people et show-biz et autres donneurs de leçon aux belles âmes ont produit depuis des décennies et produisent encore chaque jour un écran de fumée constitué de leur idéologie déversée par une propagande permanente, immonde et sans limites. Sentant que leur magie noire ne sera pas éternelle ils sont de plus en plus féroces comme la bête blessée, acculée. Comme tout régime autoritaire qui sent le peuple ouvrir ses yeux et demander des comptes, nos dictateurs se doivent de créer le trouble, de créer un ennemi imaginaire, de taper dur sur les innocents qui remettent en cause leur régime-prison.
Les dérives autocratiques sont bien là
Dans les dernières décennies du vingtième siècle nous regardions les pays dictatoriaux en nous imaginant l’horreur que vivaient les peuples brimés par ceux qui privaient leur peuple de liberté. Nous nous sentions solidaires, nous nous imaginions heureux, chanceux et beaucoup pensaient que cela ne pourrait jamais arriver « ici ». L’on nous disait alors que ces pauvres gens qui subissaient leur régime n’avaient que peu de journaux et de chaînes de télévision qui de toute façon étaient contrôlés par l’état et disaient tous la même chose. L’on nous dit encore aujourd’hui que le Venezuela et la Russie connaissent des dérives autocratiques et que les journaux et télévisions d’opposition sont fermés, harcelés, non financés.
Mais où sont les quotidiens d’opposition en France, où sont les télévisions d’opposition en France ?
Quel nom donner à un régime qui aide à la construction de mosquées en cachette et contre la loi de 1905, qui fait tout pour empêcher la distribution des films de la réalisatrice chrétienne Cheyenne Marie Carron quand il favorise dans le même temps le film d’Abd al Malik, qui laisse les racistes anti-blancs perpétrer leurs ratonnades (françonnades ? gauloisades ?) quotidiennes en toute impunité quand il agresse des familles pacifiques de la manif pour tous ?
Les pires dictatures ont fait les pires choses contre leur peuple mais ont-elles jamais visé à la disparition de leur peuple pour le remplacer par un autre ou par d’autres ?
La dictature que nous connaissons est inégalée. C’est une dictature d’usurpateurs qui ont quitté leur peuple pour servir l’empire. Cherchez leur inspiration du côté du mythe de Faust ou de la guerre des étoiles mais ne fermez pas les yeux sur les faits. Déraciner pour mieux asservir. Promouvoir les droits individuels pour circonscrire toute révolte de masse. Arracher toute identité autochtone pour mieux promouvoir l’autre. Détruire toute identité heureuse, sereine, ouverte pour créer une obligation de repli sur soi tout en le dénonçant.
Leur entreprise comme leur emprise est une terrible réussite.
Nous devons avoir à l’esprit le processus d’autodestruction historique, ne serait-ce que de ces dernières décennies, et ne jamais perdre de vue qu’ils ne sont forts que de nos faiblesses. Rien n’est écrit. La situation n’est pas aussi sombre qu’elle puisse paraître. Elle n’est sombre que si nous les laissons faire. Mais le réel qu’ils ont voulu fusiller, enterrer revient à la charge. Chaque jour Monsieur réel tape à la porte. Chaque jour de plus en plus fort. L’empire, ses dirigeants et ses supplétifs, ne tiendront pas longtemps. Tout leur cinéma, leur pilule rose, bleue ou verte censée empêchée de voir le réel n’est basé que sur le mensonge. Cela va bientôt s’écrouler. Car nous allons nous réveiller. Le plus tôt sera le mieux bien sûr. Quand Gandhi a refusé d’acheter des produits importés d’Angleterre il a mis son peuple en route. Bien sûr il y a cette idée de l’homme providentiel ou de la femme providentielle. Mais surtout il y a l’idée communautaire, l’idée nationale, l’idée de rébellion contre un système qui nous asservit. Nous devons faire peuple à nouveau. Nous devons nous aimer à nouveau. Et c’est ce qui va se passer. Le temps est compté. L’heure du réveil est proche. Nous allons bientôt sentir dans notre chair que cette entreprise de culpabilisation n’était basée sur rien.
Conclusion
Sinon sur une haine de soi gratuite. Nous sommes le peuple le plus xénophile de la planète. Il est temps de rétablir l’équilibre. De ne pas nous oublier. Nous sommes là et nous allons donner corps à nouveau à l’idée nationale, à l’idée de peuple français. La seule chose que nous devons faire est de recommencer à nous écouter, éteindre la télé, écouter notre voix intérieure, ne plus regarder les clips racistes de culpabilisation anti-Français alors que le réel nous montre chaque jour le contraire. Leur propagande ne tiendra pas. Le peuple français a toujours pris les devants. Nous allons bientôt comprendre, dans nos terroirs et non pas à Paris, qu’on nous a menti depuis des décennies. Notre asservissement a commencé quand nous avons intégré l’Empire américain (en tant que province d’Empire) en 1945 et s’est accéléré en 1969 quand nous avons remis les clefs aux marionnettes d’un patronat antinational. C’est l’heure du réveil. Nous ne savons pas quelle forme cela va prendre mais nous savons que mettre notre tête sous terre pour ne pas voir, autrement appelé la politique de l’autruche, ne nous sauvera pas. La lucidité et la marche en avant les yeux ouverts sont notre seul chemin. C’est un chemin de résistance et de salvation. Dès que nous aurons ouvert les yeux toute leur mascarade s’effondrera d’elle-même. Dès que la majorité d’entre nous sera sortie de ce long sommeil, ils cesseront d’exister et de nous gouverner. Nous n’avons pas besoin de grand-chose. Nous devons simplement écouter notre voix intérieure et la laisser nous ramener vers notre destin collectif. Le destin du peuple français. Cela ne dépend que de nous. Les choses vont bientôt prendre une direction contraire. La victoire de la raison et de la justice pour notre peuple est proche.
Nous devons arrêter de bruler notre destin de peuple dans les idées. Nous devons faire corps. Nous devons retrouver notre communautarisme. Il est enfoui au fin fond de notre être. Alors nous survivrons. Puis nous gagnerons. Puis nous vivrons.
Rigobert Grosdecoeur.
15/04/2016
Correspondance Polémia – 15/04/2016
Image : Utopia