Jacques Stelliez, essayiste
♦ Jour après jour, les occidentaux découvrent combien leurs politiciens et grands médias leur cachent la vérité sur certains sujets. En particulier, ils évitent autant que possible d’aborder toute information qui pourrait nuire à l’image de l’immigration, cette « chance pour l’Europe », ou à celle de l’islam, cette « religion d’amour et de paix ».
Le prétexte invoqué ? Parce que « cela ferait le jeu de l’extrême droite »; l’extrême droite étant, par définition, quiconque ne partage pas les vues égalitaristes et immigrationnistes de la gauche et, par définition également, un péché suprême, passible de tous les châtiments !
Les exemples de cette désinformation ne manquent pas, surtout dans les médias francophones. Les lecteurs du Peuple le savent bien car, fréquemment, nous dénonçons les manquements des médias à leur devoir d’information. (*)
Mais pourquoi trouve-t-on autant d’erreurs et omissions volontaires dans les médias ? Leurs journalistes seraient-ils tous des menteurs ? Non, pas vraiment. En effet, il s’agit plus généralement d’une réaction psychologique appelée « dissonance cognitive », que le psychologue américain Leon Festinger a découverte en étudiant une petite secte à Chicago appelée les Seekers.
Leur gourou prédisait que la fin du monde arriverait le 21 décembre 1954 et que des extra-terrestres viendraient en OVNI sauver ses adhérents. Le 22 décembre, rien ne s’étant produit, le gourou leur fit savoir que la terre avait été épargnée grâce à leurs prières. Plutôt que de réaliser combien ils s’étaient faits berner, ses plus fidèles adhérents se renforcèrent dans leur croyance et se lancèrent aussitôt dans une grande campagne de prosélytisme.
Il en déduisit que lorsqu’on est confronté à des réalités qui contredisent nos croyances, on ressent un stress mental important, qu’il appela « dissonance cognitive », et que souvent, notre réaction face à ce stress est de nier ces réalités qui dérangent plutôt que de remettre en question nos croyances !
Il en va de même pour nos journalistes et politiciens. Tant par conviction que par peur d’être critiqués, beaucoup d’entre eux sont des croyants inconditionnels du mythe de l’« égalitarisme universel » : tout le monde est 100% égal, ainsi que toutes les religions, tous les peuples, toutes les cultures, etc. Mais lorsque la réalité des faits leur apporte des preuves indiscutables que ce n’est pas le cas, ils font de la dissonance cognitive et, en réaction, se cachent ces faits, prennent toutes sortes d’excuses pour se les nier, et leurs croyances égalitaristes s’en retrouvent renforcées… en toute bonne foi !
Certaines croyances, comme celles en des puissances spirituelles bienveillantes, peuvent être anodines et sans conséquence néfaste pour les autres. Mais beaucoup d’autres peuvent amener à des catastrophes. C’est le cas du mythe de l’« égalitarisme universel » : il est notamment responsable de l’invasion de l’Europe par des flots de migrants qui, par leur culture et leur religion difficilement adaptables aux nôtres, mènent nos pays tout droit vers des troubles graves. La dissonance cognitive est ici un véritable fléau.
Comment lutter contre ce fléau ? Il faudrait dès l’enfance enseigner que les sciences et les faits démontrés priment sur les croyances doctrinaires ; que toute croyance qui n’est pas démontrée par des faits n’est qu’un mythe et qu’elle peut avoir des conséquences néfastes ; et que lorsque la réalité des faits contredit nos croyances, ce sont nos croyances qui sont fausses, et non les faits ! Lorsque l’humanité le comprendra, elle pourra s’affranchir de ses mythes néfastes. L’homme fera alors un grand bon en avant…
Jacques Stelliez
25/01/2016
Note :
(*) Voici quelques exemples d’articles du Peuple reprenant des informations que les grands médias ont censurées :
- La responsabilité du père du petit syrien photographié mort sur la plage
- Le contenu du Coran incitant au djihad violent
- Le mythe des migrants qui payeront nos retraites
- Les agressions sexuelles par des migrants que la police suédoise avoue avoir cachées
- L’omerta imposée par le gouvernement allemand sur les problèmes dus aux migrants
- Le meurtre en Suède d’un adolescent lithuanien tué par un jeune syrien
Ce ne sont que quelques exemples parmi d’innombrables autres. Lorsque possible, Le Peuple donne les liens vers ses sources, souvent des médias étrangers certes, mais vous pouvez facilement les vérifier en utilisant la traduction automatique de Google. Et s’il nous est exceptionnellement arrivé de publier une information erronée, nous nous sommes toujours empressés de la corriger ou de la supprimer dès qu’on nous l’a signalée.
Ce qui n’est souvent pas le cas des grands médias : nombre d’entre eux maintiennent les informations qu’on leur signale, preuve à l’appui, être fausses ou incomplètes, lorsqu’elles contredisent leurs dogmes. Et certains même, comme Libération, vont jusqu’à censurer discrètement les commentaires signalant leurs erreurs ou omissions. Mais heureusement, quelques autres finissent quand même par corriger leurs articles, comme par exemple l’a fait La Libre après la parution de notre article « Agression antisémite à Marseille – Autocensure d’une certaine presse ? ».
Vous trouverez aussi des articles dénonçant la désinformation des grands médias dans certains sites qualifiés d’« extrême droite » par la gauche, comme par exemple www.bvoltaire.fr ou www.dreuz.info : souvent, les informations qu’ils publient sont exactes, mais elles ont été censurées dans les grands médias francophones, bienqu’elles apparaissent dans des médias réputés d’autres pays. Ces sites indiquent aussi souvent leurs sources, ce qui permet de vérifier l’exactitude de leurs articles par une simple recherche internet.
Correspondance Polémia – 7/05/2016
Image : Pinocchio