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Pacte de Marrakech. Libération reconnaît le rôle de lanceur d’alerte de Polémia

Pacte de Marrakech. Libération reconnaît le rôle de lanceur d’alerte de Polémia

par | 24 février 2019 | Géopolitique, Politique

Pacte de Marrakech. Libération reconnaît le rôle de lanceur d’alerte de Polémia

Par André Posokhow, consultant ♦ Sur le thème des migrations, le parti immigrationniste a dénoncé la fake news du « délire anti-immigrationniste qui a suivi la signature de l’accord non contraignant par Macron » du pacte de Marrakech. C’est en référence à une investigation d’une agence Netscouade que, dans un article du 14 février dernier, fidèle au tropisme flicard et coercitif de la gauchosphère, Libération journal subventionné par l’Etat, dont un actionnaire de référence est le milliardaire israëlien Drahi, et le directeur de rédaction Laurent Joffrin, s’est livré à une entreprise de mouchardage.


Netscouade, en effet, a entrepris de reconstituer le trajet des réactions de la droite à ce pacte, qualifiées de fake news. Son point de départ serait un article d’avril 2018, publié dans Polémia et l’aboutissement dans les échanges Facebook et vidéo des gilets jaunes et de leurs leaders.

Bien entendu, nous sommes flattés qu’une telle réussite soit involontairement soulignée par le camp du bien. En revanche, comme nous allons le voir, la bobardisation de Libé consiste à fermer les yeux sur le contenu du pacte et en occulter les réalités.

Les déficiences de l’article de Libération

Libération se plaint que la fake news ait capté l’attention des gilets jaunes, ceux-ci s’informant sur les réseaux sociaux et rejetant les médias traditionnels. L’explication est que ceux-ci sont en réalité subventionnés, à la botte du politiquement correct et de l’immigrationnisme. Rappelons que seulement 25% des Français leur font confiance. Belle réussite !

L’article donne l’impression d’une action de désinformation organisée, concertée et relayée par la « droite extrême ». Inutile d’imaginer un complot. Tout simplement il s’agit d’une réaction de révolte à l’encontre d’une décision autocratique d’un imposteur illégitime et contesté. Cette décision présente un risque vital pour notre pays mais n’a fait l’objet d’aucun débat même parlementaire contrairement à de nombreux autres pays.
Sans la réinfosphère, le pacte de Marrakech aurait été ignoré jusqu’au jour de sa signature à l’image du traité d’Aix-la-Chapelle. Ce sont des actes diplomatiques fondamentaux dont le processus en France a été quasi clandestin.

Libération oublie de préciser que de nombreux pays ont refusé de signer ce traité : USA, Australie, Israël, Pologne, Hongrie, Autriche. Excusez du peu. Quant à la Belgique citée par le journal, celui-ci s’abstient de rappeler que le gouvernement de C.Michel est tombé sur cette question.

Quant à la droite extrême qui fait gémir Libération, il faut rappeler les prises de positions énergiques sur ce pacte des Ciotti, Wauquiez et Dupont-Aignan qu’il est difficile de confondre avec des brutes fascistes.

L’article cite Polémia à deux reprises : un article en avril 2018 et une reprise de video le 29 novembre (?). Si l’on cite des dates soyons précis. En réalité il y a eu dans Polémia – qui a joué avec d’autres sites comme Réinformation TV – un rôle de lanceur d’alerte, deux articles au mois d’avril et quatre autres articles jusqu’au mois de décembre pour finir avec un article de Karl Hubert le 20 décembre dernier. Celui-ci a souligné le rôle de Louise Harbour , successeur de Peter Sutherland, et ancienne présidente de l’International Crisis Group, ONG financée notamment par l’Open Society Institute de Soros. Pouvait-on compter sur Libération pour présenter les informations contenues dans ces articles ?

Liste des articles publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech :

Quant à Jean-Yves Le Gallou, il a d’autres titres que d’être ancien frontiste, notamment d’être l’organisateur des Bobards d’Or auxquels Tristan Bertelot, auteur de l’article, est cordialement invité. Polémia serait enchanté de faire sa connaissance. Mais Libé est littéralement obsédé par l’ex Front.

Enfin, le plus grave est que l’article ne présente pas d’argumentation de fond, si ce n’est l’affirmation que le pacte de Marrakech n’est pas contraignant. On pourrait s’attendre à un minimum lorsque l’on accuse autrui de délire anti-immigrationniste.

Le pacte de Marrakech est-il contraignant ?

D’emblée le pacte de Marrakech « pour des migrations sures, ordonnées et régulières » a été présenté comme non contraignant aussi bien par ses auteurs que dans le texte même du Pacte.

Nous soutenons qu’il s’agit d’un faux semblant, en français courant d’un enfumage, à l’échelle planétaire. Nous renvoyons aux six articles argumentés et documentés que Polemia a consacrés au sujet en 2018 dont la liste est présentée ci-dessus.

Nous nous bornerons à souligner quelques points fondamentaux

Les intentions sont claires

Le Pacte n’est pas une simple déclaration symbolique de coopération internationale comme a osé le déclarer un journaliste du Monde : Samuel Laurent.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a donné l’orientation de son mandat concernant la gestion des migrations en novembre 2016, quelques semaines avant sa prise de fonction :

  • « Il faut reconnaître que la migration est inévitable et qu’elle ne s’arrêtera pas »,
  • « La migration n’est pas le problème, mais la solution »,
  • « Les sociétés multi-ethniques, multiculturelles, multi religieuses qui se construisent sont une richesse ».
  • « La gestion de la migration est une question de souveraineté nationale, cette approche est extrêmement limitée ».

En mai 2017, un tweet de l’Organisation Mondiale pour les Migrations qui dépend de l’ONU, affirmait : « avec 244 millions de personnes en déplacement les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables ».

Dans un document paru sur son site, l’Organisation a estimé que le pacte mondial offre à la communauté internationale une occasion d’avancer vers la gouvernance mondiale des migrations et un droit international de la migration,

Le pacte vaut engagement des Etats signataires

Pacte de Marrakech : un texte qui nous désarme face à l’immigration de masse

Le Pacte est clair. Sa signature par un Etat membre vaut engagement de l’Etat signataire. Si la France ne veut pas appliquer telle ou telle disposition de ce traité, il n’y aura pas de sanction, du moins pour l’instant. Mais on peut faire confiance aux immigrationnistes de tout poil : associations, diasporas, médias, juges nationaux comme européens pour en faire le levier au moins moral d’un tsunami migratoire.

Des objectifs agressifs

Les mensonges des médias pour protéger la signature du Pacte de Marrakech

Le pacte affiche 23 objectifs très détaillés qui, s’ils étaient appliqués, balaieraient toute possibilité de préservation et de défense de nos nations contre les invasions migratoires à venir que souhaite l’archipel onusien.

L’objectif 17 du Pacte constitue le pivot de la lutte contre l’esprit de résistance à l’invasion migratoire

Pacte de Marrakech. Vers l’effacement de la liberté d’opinion

Répression, dénonciations, formatage des esprits, bobardisation, recours contre les institutions légitimes, condamnations des opposants, telles sont les armes de l’objectif 17 pour abattre les défenses immunitaires des nations contre le déferlement migratoire.

Une stratégie de contournement

Malgré les résistances identitaires, l’ONU veut imposer son Pacte mondial pour les migrations

Face aux résistances, l’archipel onusien mettra en œuvre une stratégie inspirée de la méthode Jean Monet grâce à des traités internationaux et des artifices juridiques.

– Emploi de groupes d’experts de l’ONU qui prononcent sans légitimité condamnations, interdictions et recommandations.

– Appel aux tribunaux locaux

– Judiciarisation par le gouvernement des juges.

Cela a déjà commencé et l’affaire Baby loup en est un exemple.

Le contrôle de la mise en œuvre du pacte

Pacte de Marrakech : un texte qui nous désarme face à l’immigration de masse

Le pacte contient des stipulations pour contrôler sa mise en œuvre. Tous les deux ans, le secrétaire général de l’ONU rendra compte à l’Assemblée générale de la mise en œuvre du pacte.

C’est dire s’il ne comporte pas d’obligations et de contrainte.

Notre « délire anti-immigrationniste » est-il une fake news ?

Au fond, il faudrait savoir ce qu’est une fake news afin de lever toute équivoque. Un tel sujet nécessiterait un ouvrage de spécialistes des médias. Essayons seulement de le relier à la question du pacte de Marrakech.

A notre avis il y a fake news quand :

  • Il y a erreur pure, non volontaire, peut-être par imprudence.
    Exemple : la fausse arrivée de Nungesser et Coli en Amérique en 1927.
  • Il y a mensonge délibéré à l’état pur.
    Exemples :
    – Les armes de destruction massive de l’Iraket la petite fiole agitée par C.Powell à l’ONU ;
    – Donner dans la presse des prénoms chrétiens à des délinquants extra-européens.
  • Il y a information déformée par parti pris idéologique.
    Exemple : la présentation déshonorante par le Monde et Jean Lacouture de l’arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh en 1975.
  • Il y a information erronée ou volontairement biaisée mais discutable selon les postulats retenus au départ.
    Exemple : un solde migratoire français de 30 000 personnes résultant de la confusion de deux soldes : celui des arrivants allogènes et celui des Français qui partent.
  • Il y a occultation ou oubli grave, volontaire ou non.
    Exemple :
    – Oubli dans la presse d’indiquer qu’environ la moitié des mineurs isolés étrangers ne sont  pas plus mineurs que vous ou moi ;
    – L’occultation du traité d’Aix la Chapelle.

La caractéristique de ces exemples est qu’ils portent sur des faits précis, passés ou en cours.

Mais qu’en est-il de l’avenir ? Y-a-t-il fake news lorsqu’une annonce porte sur des événements ou des faits futurs ? Probablement non, sauf tricherie avérée et escroquerie intellectuelle patente.

Y-a-t-il eu fake news chaque fois qu’Alain Minc et Attali ont fait des prédictions et qu’ils se sont allègrement plantés ? Non probablement.

Et quand Charles de Gaulle a annoncé en juillet 40 que la guerre serait mondiale et que l’Allemagne l’avait déjà perdue ? Il a eu raison. S’il avait eu tort, et il s’en est fallu de peu, cela n’aurait pas été une fake news pour autant. Par contre, à cette date, des fake news sur les évènements, il en a prononcées.

Le grand remplacement prédit par Renaud Camus n’est pas certain, même s’il est bien avancé, et seul l’avenir dira s’il a eu définitivement raison ou non. Il le croit sincèrement et il ne manque pas d’arguments. Il n’en est pas moins ostracisé au nom des fake news alors qu’il est objectivement concevable qu’il ait malheureusement raison un jour.

En fait, ces prévisions ou anticipations relèvent de l’expression d’une opinion. Et c’est pour ôter le gout aux Français d’avoir une opinion qu’on veut, sans l’exprimer ouvertement, les sidérer par les médias et les intimider par des lois de censure, recommandées d’ailleurs par l’objectif 17 du pacte de Marrakech.

En définitive

Ce serait une fake news que de nier que les auteurs du Pacte ont affirmé publiquement et écrit que celui-ci n’était pas contraignant. Personne ne l’a fait.

Ce ne peut-être une fake news que de prédire ce que nous avançons. Par tous les moyens décrits plus haut tout sera fait par l’oligarchie mondialiste pour que ce Pacte devienne une obligation morale et s’impose aux Etats nationaux. Peut-être cela n’aura pas lieu du fait de guerres, de révoltes des peuples etc… Mais le risque existe et doit être mis en exergue.

Nier ce risque de la part des médias ne serait pas une fake news si ce refus était dûment expliqué et argumenté.

Mais c’est une fake news par occultation que de ne pas examiner et de ne pas prendre en compte, par ignorance, idéologie, partialité ou malhonnêteté intellectuelle, le contenu révélateur du Pacte et l’argumentation que nous en tirons.

C’est bien ce type de fake news que les médias subventionnés, en l’occurrence Libération, ont commis quant au pacte de Marrakech et dont ils portent la responsabilité.

André Posokhow
24/02/2019

Source : Correspondance Polémia

André Posokhow

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