Michel Geoffroy
♦ Mesdames Mesdemoiselles, Messieurs,
Je suis heureux, au nom de la Fondation Polémia, d’introduire ce deuxième Forum de la Dissidence.
Pourquoi sommes-nous réunis aujourd’hui ?
Parce que la dissidence se développe partout en Occident.
Le terme dissidence ne me semble d’ailleurs déjà plus tout à fait approprié pour décrire le phénomène politique actuellement en cours. Car le qualificatif dissident se conjuguait habituellement au singulier ; le dissident était en général un isolé, en rupture avec son Eglise, son parti ou son pays. Les intellectuels dissidents dans l’ex-URSS étaient ainsi très peu nombreux à l’échelle des 260 millions de Soviétiques.
Mais aujourd’hui nous assistons à un phénomène d’une tout autre ampleur :
- Lorsque des centaines de milliers de Français ont défilé contre la dénaturation du mariage et les atteintes portées contre la famille, nous ne sommes plus dans la dissidence, mais dans la révolte populaire ;
- Lorsque les policiers manifestent dans plusieurs villes de France pendant plusieurs jours, nous ne sommes plus dans la dissidence mais dans la colère et le désarroi ;
- Lorsque la majorité des électeurs britanniques choisit le Brexit ou lorsque Donald Trump est élu président des Etats-Unis ce n’est plus de la dissidence, mais une nouvelle dynamique politique qui s’affirme.
Ces exemples montrent à l’évidence que la dissidence cède progressivement la place aux prémices d’une révolte, sinon d’une révolution politique et sociale qui se développe en Occident.
Qu’est-ce que la dissidence aujourd’hui ? C’est le réveil des majorités qui étaient jusqu’alors réduites au silence et qui contestent désormais l’action et qui remettent en cause la légitimité des minorités dirigeantes.
Pourquoi les majorités, que l’on disait jusque-là « silencieuses », entrent-elles aujourd’hui en dissidence ou en révolte ?
Je voudrais dans le cadre de cette courte introduction proposer quelques éléments de réponse.
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1) Les majorités entrent en dissidence d’abord parce que la démocratie ne fonctionne plus en Europe
Si la démocratie fonctionnait, c’est-à-dire si les gouvernants conduisaient une politique conforme à l’attente majoritaire de la population, il n’y aurait pas de dissidence, autre que marginale. Mais, justement, aujourd’hui les gouvernants ne tiennent plus compte de l’opinion majoritaire. Pourquoi ?
Parce qu’en Europe, nous ne vivons plus en démocratie, mais en post-démocratie.
Qu’est-ce que la post-démocratie ? C’est le Canada Dry de la démocratie : elle a l’apparence de la démocratie, mais elle supprime son principe moteur : la souveraineté du peuple. La devise de la post-démocratie européenne est en effet : Silence le peuple ! Car :
-Au sein de l’Union européenne on nous a encore laissé le droit de changer de gouvernement ou de président, mais à la condition que l’on perde celui de changer de politique.
-Au sein de l’Union européenne, et plus encore de la zone euro, les élections ne servent presque plus à rien car les gouvernements ne gouvernent plus : ils ne sont que des mandataires de Bruxelles, des banques, des lobbies et des entreprises mondialisées et c’est pourquoi ils mènent partout la même politique libérale/libertaire, qu’ils soient de gauche ou de droite.
-Et la nationalité est marginalisée au nom de l’idéologie des droits de l’homme et du principe de non-discrimination, ces armes de destruction massive de toutes les identités et souverainetés.
En d’autres termes au sein de l’Union Européenne on a mis la souveraineté des peuples européens entre parenthèses. Comme le déclarait Mr Juncker, le président de la Commission européenne : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » (1). Ce qui revient à dire que le mot démocratie a donc changé de sens en Europe : ce n’est plus le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, comme dit notre Constitution, mais c’est la soumission de la population à l’idéologie libérale/libertaire véhiculée par les traités européens. Cette soumission s’incarne dans la tutelle qu’exercent désormais les juges inamovibles sur les législateurs amovibles, ce qu’en novlangue on nomme « l’Etat de droit » et qu’il faut traduire par « le gouvernement des juges ».
L’invocation permanente des « valeurs de la République », ou des « valeurs de l’Union européenne » sous le contrôle scrupuleux des juges, sert ainsi à museler les législateurs, donc le peuple. C’est pourquoi les oligarques européens ont la phobie du référendum. Car, comme l’ont montré les référendums français et hollandais sur le Traité constitutionnel européen, le référendum britannique sur le Brexit ou le référendum hongrois sur les clandestins, à chaque fois que le peuple a la parole en Europe, c’est pour contredire l’oligarchie.
Cela signifie que l’on bafoue, en Europe, la volonté des majorités et que, sous couvert de « valeurs », on instaure la dictature des minorités et un régime oligarchique.
La post-démocratie est en effet l’expression institutionnelle de ce que l’on a appelé la « révolte des élites », selon l’expression du sociologue américain Christopher Lasch.
Avec la fin du communisme, les classes dirigeantes, débarrassées de l’hypothèque d’une révolution sociale, ont compris qu’elles pouvaient désormais bouleverser la société à leur guise, c’est-à-dire selon leurs seuls intérêts. Cette évolution s’est incarnée dans le tournant néo-libéral des années 1980 et dans le ralliement de la gauche au capitalisme mondialisé, c’est-à-dire dans l’idéologie libérale/libertaire. Ces élites en révolte ont non seulement abandonné les peuples, mais elles ont décidé au surplus, avec l’immigration de masse, de remplacer la population. Car l’immigration de peuplement n’est pas qu’une fatalité ; elle est aussi un projet : le projet de domination de l’oligarchie mondialiste.
Ceux que la superclasse mondiale désigne avec mépris sous le terme populistes sont donc en réalité les démocrates de notre temps.
Ils disent en grec, en allemand, en anglais, en corse, en hongrois ou en français, tous la même chose : nous sommes chez nous et nous entendons rester libres, c’est-à-dire maîtres de nous-mêmes, maîtres de notre terre, maîtres de nos frontières et maîtres de notre destin.
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2) La dissidence tourne à la révolte, ensuite, parce que les gouvernants ont perdu leur légitimité
- 2a)
Pourquoi ? Parce qu’ils sont désormais impuissants à assurer le bien commun. C’est le grand secret que les politiciens ont de plus en plus de mal à nous cacher à chaque élection.
« Contre le chômage on a tout essayé », « l’emploi à vie c’est terminé », « la crise est mondiale », « la lutte contre le terrorisme sera l’affaire d’une génération et il faut se préparer à subir d’autres attentats », « l’immigration ne va pas cesser » (2), etc. Vous connaissez tous cette litanie de l’impuissance fataliste des gouvernements de l’Europe occidentale et du gouvernement français en particulier.
Les gouvernements ne savent plus, en effet, assurer notre sécurité, notre liberté et notre prospérité parce qu’ils ont bradé tous les outils qui sont normalement à la disposition des Etats souverains pour agir et ils sont d’ailleurs les seuls dans le monde à avoir fait cela. Ils ont ainsi transféré notre souveraineté monétaire, budgétaire, réglementaire et stratégique à une Union européenne qui ne sait qu’en faire car elle ne dispose d’aucun des attributs d’un Etat souverain et parce qu’elle refuse toute idée de puissance. Elle est d’ailleurs la seule entité mondiale à avoir créé, avec l’euro, une monnaie sans Etat !
Or cet abandon, qui provoque la désagrégation des fonctions régaliennes des Etats, n’était pas neutre car précisément les outils de la souveraineté politique ont été sélectionnés dans l’histoire humaine comme le meilleur moyen d’assurer le bien commun et, notamment, la paix civile et la concorde entre les peuples. C’est bien ce que démontrent de nos jours les conséquences catastrophiques de la déconstruction des frontières de l’Europe et de la mise en place du système de Schengen.
Les politiciens européens nous mentent donc quand ils prétendent qu’ils vont gouverner alors qu’ils ont perdu les moyens de garantir le bien commun. Mais, en outre, ils ont développé la force oppressive des Etats contre leur propre population. Car les Etats sont impuissants à garantir le bien commun mais pas à espionner nos communications, pas à nous ficher, pas à faire la chasse aux automobilistes, pas à nous imposer la GPA ou la banalisation du cannabis, pas à créer sans cesse des nouvelles réglementations et taxations liberticides.
C’est le grand paradoxe des Etats européens qui sont à la fois impuissants et malfaisants.
- 2b)
La malfaisance des gouvernements d’Europe occidentale est apparue clairement à l’opinion européenne lors de la crise des immigrants clandestins et du terrorisme islamiste qui frappe l’Europe depuis 2015. C’est pourquoi cette crise a été partout un accélérateur de la dissidence en Europe.
Pourquoi ?
Parce qu’il est apparu aux Européens que leurs gouvernements étaient devenus, non seulement impuissants, mais, au surplus, collaborationnistes :
–des collaborationnistes qui ne distinguent plus immigration régulière et immigration clandestine et qui imposent aux autochtones d’accueillir toujours plus d’immigrants, selon le diktat de Mme Merkel ;
–des collaborationnistes qui combattent mollement le terrorisme sur le modèle de la bataille de Fontenoy (« Messieurs les terroristes, tirez les premiers ») car ils n’osent pas désigner clairement l’ennemi – de peur d’indisposer l’électorat musulman qu’ils courtisent tous, à gauche comme à droite ;
–des collaborationnistes qui encouragent le communautarisme au nom de la propagande du « vivre-ensemble », qui veut que les autochtones se plient toujours plus, c’est-à-dire se soumettent toujours plus, aux mœurs et à la religion des autres. C’est ce qu’à Bruxelles on appelle, sans rire, « l’accommodement mutuel » et, chez nous, « la société inclusive » ou « l’identité heureuse ».
« Ceux qui se mettront en travers de l’accueil des réfugiés trouveront l’Etat devant eux », a déclaré le premier ministre M. Valls (3) : on ne saurait mieux dire que l’Etat malfaisant est désormais du côté des clandestins contre les autochtones ! On ne saurait mieux dire que l’Etat remplaciste se dresse désormais contre la Nation.
Les majorités autochtones entrent donc en dissidence car elles refusent la prétendue fatalité du Grand Remplacement migratoire et de l’islamisation de l’Europe, portée par ces gouvernements collaborationnistes. Comme elles refusent qu’on leur impose de cohabiter avec des immigrants clandestins ou non, baptisés « réfugiés » par la propagande. C’est pourquoi on siffle ces gouvernements à Nice, à Dresde ou à Paris. Car ces gouvernants ont perdu leur légitimité en oubliant que la politique –la vraie– consistait à rendre possible ce qui est souhaitable et non pas à abandonner la population à son sort en invoquant les « valeurs de la République ».
Comme on a dit que le socialisme était le cri de douleur du prolétariat, la dissidence est de nos jours le cri de douleur de l’identité européenne, aujourd’hui diabolisée, aujourd’hui trahie, aujourd’hui assassinée, aujourd’hui abandonnée. Car la défense de l’identité prend désormais le pas, dans l’ordre des priorités, sur le débat sur la souveraineté. Comme le rappelait, en effet, A. Soljenitsyne, un peuple peut perdre sa souveraineté et donc sa liberté, mais, s’il conserve son identité, il finira par se reprendre ; alors que s’il perd son identité, tout est fini et ce peuple disparaît.
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Les majorités entrent enfin en dissidence parce qu’elles ne croient plus aux promesses de l’oligarchie ni aux bobards des médias de propagande qui sont à son service.
Sur ce plan la crise de confiance est profonde.
Les majorités commencent à se révolter parce que la réalité ne correspond plus du tout au monde bisounours que nous vante l’oligarchie. Comme hier en URSS, la propagande du pouvoir devient pour cette raison non seulement risible, mais aussi de plus en plus insupportable au plus grand nombre. L’élection de Donald Trump vient une nouvelle fois de le démontrer : les médias de propagande sont devenus la boussole qui indique le Sud : ils se trompent sur tout car ils nous mentent sur tout, parce que les journalistes sont devenus des militants au service des oligarchies politiques et financières. C’est pourquoi l’audience des médias de propagande ne cesse de chuter, à l’image de la cote de confiance des politiciens car les deux marchent ensemble.
Cette crise de confiance renvoie à une coupure sociale croissante en Occident, entre les profiteurs du Système et le reste de la population :
–La dissidence se développe, en effet, parce que la mondialisation n’est heureuse que pour une minorité : celle qui ne perd pas son emploi du fait de la désindustrialisation ou de la concurrence des immigrants à bas salaires ;
–La dissidence se développe parce que le rétablissement des comptes publics ne profite qu’aux banques et à ceux qui prêtent aux Etats qui auront ainsi l’assurance que les dettes seront remboursées. Mais le reste de la population se confronte à la dégradation des services publics, à la réduction de la protection sociale, à l’augmentation des tarifs et des impôts ainsi qu’à la déflation ;
–La dissidence se développe parce que la dérégulation néo-libérale, notamment financière, ne profite qu’aux riches, qui deviennent encore plus riches ;
–La dissidence se développe parce que les inégalités sociales sont reparties à la hausse en Occident, tournant définitivement la page des Trente Glorieuses et parce que les classes moyennes s’appauvrissent ; parce qu’en post-démocratie inégalité politique et inégalité sociale vont de pair ;
–La dissidence se développe enfin parce que l’immigration n’est une chance que pour les immigrants, pour le Parti socialiste et pour le grand patronat mais pas pour les autochtones.
Les majorités entrent en révolte car elles supportent de moins en moins ces oligarques arrogants qui nous vantent à longueur de journée les mérites du « vivre-ensemble », de « la mondialisation heureuse », des villes sans voitures, de « la mixité sociale » ou de « l’islam de France », tout en se gardant bien de s’y soumettre personnellement. Des oligarques qui, au surplus, n’ont de cesse d’insulter et de culpabiliser les Français ou leurs ancêtres en les traitant de beaufs xénophobes, de ringards ou de passéistes obtus. Comme le faisait hier encore Mme Clinton vis-à-vis des électeurs de D.Trump. Mal lui en a pris…
L’entrée en résistance des majorités sonne en effet la fin de la « révolte des élites », qui pensaient s’être définitivement débarrassées de la question sociale et des peuples autochtones par la même occasion.
Car c’est une révolte qui part de la base de la population autochtone qui en a assez d’être trompée, qui en a assez d’être culpabilisée, qui en a assez d’être censurée et qui en a assez d’être abandonnée par la superclasse mondialisée. C’est notamment ce sentiment d’abandon qui constitue un puissant moteur de la dissidence et de la révolte en Occident.
L’entrée en révolte des majorités rend aussi caduque la stratégie de mobilisation des minorités au service de l’oligarchie, stratégie préconisée en France par Terra Nova et mise en œuvre par le Parti socialiste. C’était aussi la stratégie de Mme Clinton. Mais elle a échoué car précisément les minorités sont minoritaires et n’emportent plus la décision face aux majorités populaires.
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On ne peut plus nier que la révolte dissidente touche des franges croissantes de la population en Occident.
Mais il ne faut pas se réjouir trop tôt pour autant.
Car en Europe occidentale le Système a su pour le moment contenir cette poussée. Cela ne durera peut-être pas éternellement mais on ne sait pas pendant combien de temps cela va encore durer. Car si les politiciens post-démocratiques gouvernent mal, il se défendent bien. Comme le déclarait Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne en août dernier :
« Nous avons le devoir de ne pas suivre les populistes et de bloquer leur venue au pouvoir » (4).
« Bloquer leur venue au pouvoir » : nous voilà avertis ! Il ne faut pas s’y tromper : la superclasse au pouvoir en Europe ne reculera devant rien pour rester au pouvoir.
Si nos gouvernements chouchoutent les clandestins et les apprentis djihadistes, ils diabolisent et répriment sans aucune retenue la dissidence populaire. Comme ces préfets qui menacent d’engager des poursuites pour « incitation à la haine » contre ceux qui contestent l’implantation de clandestins dans leur ville. Comme ce projet de loi « Egalité et Citoyenneté » qui prévoit de réduire encore la liberté d’expression et la liberté de la presse. Comme ce projet, soumis en urgence au Parlement, de créer un nouveau délit « d’entrave numérique à l’avortement » (pardon l’IVG) pour faire taire les sites pro-vie – un précédent qui demain, sans doute, permettra de poursuivre tous les sites de réinformation et les lanceurs d’alerte.
Il y a, en outre, une différence importante entre les pays anglo-saxons et l’Europe continentale : les médias sont plus libres et plus divers en Grande-Bretagne et en Amérique qu’en France, par exemple. En outre, ces pays sont soumis au bipartisme, alors que chez nous l’offre politique est très éclatée, ce qui facilite les combinaisons politiciennes au service du pouvoir.
Dans la post-démocratie européenne on ne peut donc pas faire confiance aveuglément aux élections pour changer les choses dans le bon sens. Car la post-démocratie n’est plus le régime « un homme une voix », mais le régime « un euro, une voix », c’est-à-dire le régime où les oligarchies financières qui détiennent les médias sélectionnent les candidats et influencent les élections conformément à leurs intérêts.
En outre, avec les effets du Grand Remplacement, les Européens perdront bientôt la majorité démographique, et donc politique, dans chacun de leurs pays. C’est d’ailleurs pourquoi l’oligarchie accélère la fabrication de Français de papier, c’est-à-dire d’électeurs de papier.
Enfin, ce n’est pas parce qu’on est élu qu’on applique le programme promis.
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Pour toutes ces raisons, aujourd’hui chacun doit agir à son niveau, ici et maintenant, et sans attendre les rendez-vous électoraux. Et c’est bien le thème principal du forum de cet après-midi :
–Agir, aujourd’hui, c’est par exemple la mobilisation patriote qui parvient à faire annuler le concert sacrilège du rappeur Black M à Verdun ;
–Agir, aujourd’hui, ce sont ces citoyens ou ces élus qui dénoncent l’installation de clandestins dans leur ville malgré la répression préfectorale ou le chantage aux subventions, et qui parviennent à faire reculer le pouvoir ;
–Agir, aujourd’hui, c’est venir en aide aux SDF français ou aux chrétiens d’Orient ;
–Agir, aujourd’hui, ce sont ces policiers qui manifestent pour alerter l’opinion malgré le risque de sanctions ;
–Agir, aujourd’hui, c’est la réaction populaire en Corse contre les racailles qui agressent les pompiers ou contre les familles qui veulent islamiser les plages.
Tous ces exemples, sur lesquels nous reviendrons au cours de ce forum, montrent que la dissidence résistante peut d’ores et déjà inverser le cours des choses.
C’est pourquoi la dissidence n’est plus seulement le cri de douleur des Européens.
Elle est aussi l’avant-garde d’une nouvelle dynamique politique.
Elle est surtout désormais L’ESPOIR des Européens !
Michel Geoffroy
19/11/2016
Notes :
- Le Figaro du 29 janvier 2015.
- Editorial du Monde du 25 octobre 2016.
- Francois de Souche du 25 octobre 2016.
- Réinformation TV le 25 août 2016.
Michel Geoffroy, ENA. Essayiste, contributeur régulier à la Fondation Polémia; a publié en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou différentes éditions du Dictionnaire de Novlangue.
Image : l’affiche première du 2e Forum de la dissidence