Par Michel Geoffroy, auteur de Immigration de masse. L’assimilation impossible, La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ On ne fêtera pas comme il convient, cette année, le bicentenaire de la mort de l’empereur Napoléon Ier.
Service minimum pour nos communicants, pourtant grands spécialistes de la commémoration et de l’hommage. Pour ne pas déplaire, paraît-il, aux indigénistes et autres procureurs de l’histoire de France, ce pays de « racistes systémiques ».
Mais ne serait-ce pas aussi parce que, 200 ans après, Napoléon fait encore de l’ombre à tous ces médiocres Naboléons, politiciens parvenus qui se sont installés dans la république, à l’image d’Emmanuel Macron lui-même ?
Napoléon Bonaparte, c’est en effet l’anti-Emmanuel Macron.
Mettre fin au chaos ou l’organiser
Napoléon Bonaparte a mis fin au chaos révolutionnaire et réalisé une synthèse imprévue et réussie entre certaines valeurs des Lumières et celles de l’Ancien Régime.
Emmanuel Macron, lui, est l’homme du chaos permanent, l’homme qui s’ingénie à dresser les Français les uns contre les autres, car il ne peut régner qu’en divisant.
Napoléon a reconstruit l’ordre social en particulier grâce à une œuvre remarquable de codification. Grâce à la mise en place d’un État fort et protecteur de l’unité, des libertés et de l’égalité juridique des Français. En mettant en place une véritable méritocratie. En rétablissant aussi la liberté religieuse.
Emmanuel Macron appartient, lui, à la catégorie des déconstructeurs et des iconoclastes : son action vise à déconstruire les systèmes sociaux, à privatiser l’État, à nier l’identité française, à détruire la sûreté publique, à ouvrir toutes grandes les portes à l’immigration. Et à réduire sans cesse la liberté des Français.
Le rang de la France
Napoléon a rendu à la France la place et le rang qu’elle avait perdus sous l’effet de la dégénérescence de la monarchie et du chaos révolutionnaire.
Emmanuel Macron préside, lui, au déclin français sur tous les plans : l’alignement sur l’atlantisme, l’inféodation à l’Allemagne et à la Commission européenne, la soumission aux pétromonarchies, la vente à la découpe du patrimoine économique et industriel, la dépendance internationale.
Napoléon a donné à la France une puissance militaire inégalée, qui lui a permis de tenir tête à toute l’Europe.
Emmanuel Macron, lui, sanctionne ses propres généraux et officiers qui dénoncent le délitement de la France. Et sa police a ordre de reculer devant les racailles.
Un homme d’État
Napoléon était un homme d’État, un fondateur, un politique qui voyait grand et qui savait trancher et résoudre les questions apparemment insolubles, un militaire qui donnait de sa personne. Et même dans sa chute, il fut grand.
Emmanuel Macron, lui, apporte chaque jour la preuve qu’il n’est rien de tout cela.
Napoléon incarnait l’histoire de France et aussi celle de l’Europe.
Emmanuel Macron représente, lui, la France à la dérive et l’Europe en état de mort cérébrale.
Vive l’empereur !
Napoléon reste populaire, et pas seulement en France, 200 ans après sa mort.
Emmanuel Macron, lui, avait déjà atteint son seuil d’impopularité au bout d’une seule année de présidence.
Voilà pourquoi, si en 2021 on peut encore crier « Vive l’Empereur ! », on a la certitude que personne ne criera jamais, librement : « Vive le président Macron ! »
Michel Geoffroy
07/05/2021
Source : Correspondance Polémia
Crédit photo : Domaine public
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