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Mouvement de masse et guerre de l’information

Mouvement de masse et guerre de l’information

par | 30 avril 2013 | Société

Mouvement de masse et guerre de l’information

Christian Harbulot sur Infoguerre tire quelques enseignements des mouvements de foule contre le mariage pour tous. « C’est la première fois dans la jeune Histoire de la société de l’information que l’expression publique dans la rue est articulée avec autant d’efficacité et d’efficience que l’usage offensif d’Internet par le biais des réseaux sociaux. » Polémia

Le mouvement contre le mariage pour tous a réactualisé une problématique qui était considérée comme obsolète depuis la disparition progressive des vagues d’agitation gauchistes dont le point culminant fut les événements de mai 1968. Plusieurs enseignements sont à tirer dès maintenant de cette nouvelle phase de relance de pratiques subversives, initiées cette fois-ci par des forces de la société civile majoritairement positionnées à droite de l’échiquier politique.

Les événements actuels sont dominés par deux modes d’action très imbriqués : la manifestation de rue et l’activisme des réseaux sociaux sur Internet. Il nous a semblé intéressant de rapprocher ces deux notions dans le décryptage des événements liés au mouvement contre le mariage pour tous. Jusqu’à présent, la combinaison de ces deux modes d’action était très factuelle et ne débouchait pas sur une dynamique durable d’ampleur nationale, voire internationale. C’est la première fois dans le jeune Histoire de la société de l’information que l’expression publique dans la rue est articulée avec autant d’efficacité et d’efficience que l’usage offensif d’Internet par le biais des réseaux sociaux.

L’imbrication du mouvement de masse dans la toile

L’analyse des événements actuels fait ressortir une combinaison innovante de l’art de la manifestation de rue (conçu entre le XIXe et le XXe siècle) avec les nouvelles techniques de prise de parole (sites Internet, blogs, pages Facebook), par les Smartphones (SMS, prise d’images et de vidéos) et Twitter.

L’usage subversif de la manifestation de rue est l’un des produits des révolutions françaises (1789, 1830, 1848). Il devint par la suite un des actes marquants du militantisme propagé par les courants marxistes et libertaires. Au XXe siècle, cette tactique est reprise par les courants révolutionnaires russes et instrumentalisée par les Bolcheviques. La succession des expériences révolutionnaires dans l’Europe des années 1930 élargit son utilisation aux courants de pensée d’extrême droite (Marche sur Rome des fascistes italiens, défilés des SA du parti nazi allemand, manifestation des Croix de feu et des Ligues nationalistes le 6 février 1934 à Paris). Mais la théorisation de cette tactique est réalisée par Mao Tsé Toung qui l’intègre dans une notion plus large de portée stratégique : la notion de mouvement de masse, colonne vertébrale de la pensée du courant maoïste lors de la Révolution culturelle officialisée en 1966 (mobilisation de fractions de la jeunesse chinoise contre certains dirigeants et cadres du Parti).

Dans la praxis révolutionnaire, la notion de mouvement de masse est mise en avant pour vérifier l’écho des thèses révolutionnaires et souligner leur impact au sein du peuple. Sans mouvement de masse, le combat révolutionnaire est une démarche d’avant-garde qui ne trouve pas sa légitimité historique. Contre toute attente, le mouvement contre le mariage pour tous de 2012/2103 s’est peu à peu imposé sur la scène politique en prenant appui sur la force de la mobilisation des manifestants dans la rue. Cette montée en puissance d’un mouvement de masse n’est pas simplement le résultat d’un phénomène de bouche à oreille et de répercussion de l’impact des manifestations dans les médias (note 1). Elle résulte d’une campagne d’action très soutenue à partir des réseaux sociaux. La dimension prise par ce buzz sur Internet est une des clés pour comprendre le maintien de la mobilisation, l’augmentation graduelle du nombre de manifestants et la capacité d’organisation tous azimuts de manifestations ciblées dans plusieurs zones urbaines du territoire. Cette propagation d’un courant d’idées (que d’aucuns estiment divisé, mais rappelons pour les profanes que les courants révolutionnaires étaient divisés quels que soient les contextes historiques) est d’autant plus surprenante qu’elle n’émane pas d’un centre de commandement longtemps positionné à l’avance (note 2). Aucun parti de l’opposition ne s’attendait à l’ampleur de cette vague protestataire. Il en est de même pour les partis au pouvoir. L’analyse de ce syncrétisme entre des méthodes d’agit-prop traditionnelles et de pratique offensive du web nous semble illustrer de manière très didactique les critères de guerre de l’information par le contenu. La notion de guerre de l’information par le contenu est théorisée au sein de l’Ecole de guerre économique (note 3) qui a déjà publié de nombreux articles sur le sujet (note 4).

Un syncrétisme des techniques offensives de management de l’information

Les méthodes d’agit-prop initiées par le collectif contre le mariage pour tous sont un condensé de multiples pratiques déjà employées par des mouvements protestataires dans le passé mais enrichies par une créativité propre à ce mouvement :

L’intérêt de ce mouvement est la démultiplication des opérations militantes qui rappellent le principe du slogan maoïste: « Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine ». Si, comme tentent de le démontrer les journalistes Abel Mestre et Caroline Monnot du quotidien Le Monde, des pratiques militantes de nature idéologique se sont greffées dans la dynamique militante, leur influence reste très circonscrite à des cercles périphériques à un mouvement de protestation multidimensionnelle. Les dissidents du Printemps français prônent la radicalisation politique des opposants au mariage gay par le biais d’un site Internet et d’un compte Twitter. Cet activisme principalement virtuel use de symboles tels que le graphisme agressif du poing tendu qui voisine étrangement avec la référence apaisante au pacifisme de Gandhi. Les initiatives des groupuscules d’extrême droite ont elles aussi pour l’instant une portée marginale et se limitent à des manœuvres de galvanisation de la foule en marge des manifestations nocturnes, à des blocages de la circulation et à des collages d’affiches sur des permanences du Parti socialiste ou sur un site parisien qui accueillait l’Inter-LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi, Trans). La présence du mouvement religieux Civitas dans des manifestations collatérales n’a pas non plus changé l’orientation première du mouvement.

Les « opérationnels » du mouvement contre le mariage pour tous sont à l’origine d’un syncrétisme entre des techniques subversives de propagande et des méthodes propres au monde de l’intelligence économique ou des ONG. Pour ce qui concerne l’intelligence économique, ce mouvement a ouvert la voie à une forme de démocratisation du lobbying qu’aucun cabinet de conseil spécialisé dans le domaine ne serait en mesure d’égaler. En revanche, la cartographie et la traçabilité des prises de position des parties prenantes réalisée au niveau des parlementaires est la reproduction typique d’une technique de plus en plus usitée par les agences de communication et les structures spécialisées dans la communication d’influence. L’un des points forts du mouvement est la manière de pousser les autorités dans leurs contradictions, à l’image du refus de la préfecture de police de communiquer les images de la manifestation du 24 mars.
Les techniques de pression psychologique sur des leaders d’opinion ou des responsables politiques sont comparables à celles pratiquées par les acteurs de la société civile. Des ONG comme Greenpeace, figure emblématique des défenseurs de l’environnement, ont systématisé ce type de mode d’action pour faire parler d’elles dans les médias et accroître leur notoriété.

C’est notamment le cas des techniques de harcèlement épistolaire ou téléphonique (courriers envoyés à tous les parlementaires, communications téléphoniques répétées auprès des responsables de la préfecture de police ou de la mairie de Paris (cf. polémique sur la pelouse du Champ-de-Mars). La tentation de pratiques de désobéissance civile comme le projet de campagne de vider les livrets, les appels à forcer le traitement manuel de la déclaration de revenus ou de contrepouvoir électoral (composition de listes électorales aux prochaines élections municipales) sont le prolongement possible de cette nouvelle forme de stratégie de la tension informationnelle.

Le mouvement contre le mariage pour tous n’a pas encore de centre de commandement politique digne de ce nom comme le laissent pressentir les déclarations parfois confuses et contradictoires de l’une des port-parole improvisée, Virginie Tellenne. Il a fait preuve en revanche d’une organisation logistique d’une efficacité remarquable compte tenu du caractère spontané de son développement au cours des derniers mois. La gestion financière des manifestations (note 5) et l’organisation de la venue d’une telle masse de manifestants impliquent un suivi de nature quasi militaire. La logique d’entraide des manifestants est le point novateur de ce savoir-faire dans la mesure où la capacité de mobilisation se mesure aussi par les propositions de covoiturage, d’hébergement, de babysitting, de parrainage financier pour aider des familles à manifester. Le service de sécurité dirigé par le jeune militant Albéric Dumont a démontré lui aussi une certaine maîtrise de la situation dans la mesure où il a su réunir et structurer plusieurs milliers de bénévoles répartis selon les tâches à accomplir : gilet jaune pour l’accueil des participants, gilet rouge pour la sécurité, gilet vert pour la logistique. Le dialogue permanent entretenu avec les services de police a été un gage de réussite qui n’est pas cependant un chèque en blanc pour l’avenir.

Une pratique intensive mais parfois déficiente de la guerre de l’information

L’une des particularités du mouvement contre le mariage pour tous est le recours systématique à tous les ressorts de la société de l’information. Le système interne de pilotage du pôle web est un travail militant de nature quasi professionnelle par la qualité du suivi de l’actualité, de la veille sur les prises de parole amies et hostiles, de la relation entretenue avec la presse internationale. La cellule presse a réussi à sensibiliser des journalistes étrangers et une partie de la population sur la tendance des médias français à pratiquer l’omission, l’autocensure ou la dépréciation de la force du mouvement.

La création de centaines de sites et de blogs sur Internet (note 6) est une des preuves de la particularité de cette mobilisation dont la presse ne rend compte qu’avec une parcimonie pour le moins surprenante. Chaque antenne régionale du mouvement contre le mariage pour tous dispose d’un blog, d’une page Facebook et d’un compte Twitter. Les flux informationnels qui transitent par ces relais virtuels ont des objectifs bien précis :

  • Sensibilisation des internautes ;
  • Préparation des manifestations ;
  • Diffusion de preuves par prises de photographies lors des manifestations ;
  • Diffusion des témoignages ;
  • Communication des sondages en ligne ;
  • Campagne de résonance sur les réseaux sociaux (cf. htag #floppourtous).

Certains activistes du web mènent aussi des attaques informationnelles :

  • Recueil de témoignages sur les dérives liées au mariage homosexuel (échec dans l’éducation d’enfants élevés par des couples homosexuels) ;
  • Diffusion de photos chocs extraites de manifestations en faveur du mariage gay et nuisibles à leur image ;
  • Attaque ciblée contre Pierre Bergé (note 7) et Jean Pierre Michel.

Mais cet activisme du net a ses limites tactiques comme le démontre l’incapacité des organisateurs du mouvement à exploiter une des erreurs grossières commises par le ministère de l’Intérieur. Lors de la manifestation du 24 mars à Paris, des photos ont été prises de plusieurs policiers en civil brandissant des matraques télescopiques en acier trempé. La scène est intéressante car lorsqu’on la visionne, on constate que les policiers armés de ces matraques ne sont pas menacés par des manifestants et qu’ils ont une attitude provocatrice. Ils mettent ensuite leur brassard police et se réfugient derrière un rideau de CRS. Le collectif qui organise la manifestation a la preuve visuelle de ce qu’on appelle une provocation policière. Il se contente de diffuser les photos compromettantes sur le web mais ne les exploite pas dans la polémique qui va suivre. La matraque télescopique est une arme dangereuse qui peut provoquer des coups mortels lorsqu’ils sont portés sur la tête d’un individu. Cette arme n’a donc pas sa place dans une opération de maintien de l’ordre. Les questions posées au ministre de l’Intérieur auraient pu être très gênantes sur ce point (note 8) car elles contrebalançaient son argumentation non démontrée par des photos sur la présence d’éléments agressifs de groupes d’extrême droite aux abords de la Place de l’Etoile. 
Au niveau stratégique, la guerre de l’information menée par les opposants au mariage pour tous est pour l’instant un échec (la loi est votée et le Conseil constitutionnel reste un recours plus qu’aléatoire). Les défenseurs du mariage gay ont joué sur la défense des minorités alors que les opposants se sont battus pour le maintien des valeurs. En termes de guerre de l’information, la résonance des pour reste encore plus forte que celle des contre.

Limites et dépassements du mouvement

Les opposants au mariage pour tous n’ont pas trouvé les éléments de langage pour renverser le rapport de forces. Il leur fallait pour atteindre un tel but aller sur un autre terrain que celui du respect ou du maintien des valeurs morales. Le changement de société impulsé par la dynamique anglo-saxonne (théorie du gender, remise en cause de notre définition des droits de l’homme, non-respect de la propriété intellectuelle et des données personnelles, recherche sur l’optimisation du consumérisme par la disparition de la différence entre les sexes) est la toile de fond de ce non-débat stratégique. Sur ce point précis, le mouvement contre le mariage pour tous est piégé par son origine idéologique. La relation avec les États-Unis et dans une certaine mesure la survie de l’empire américain est le sujet tabou de la droite française. La solitude du général De Gaulle pour tenter de trouver une troisième voie reste dans toutes les mémoires. L’incapacité de dire non à l’influence culturelle du modèle américain sur la France et l’Europe est le caillou dans la chaussure qui bloque toute capacité d’optimiser la guerre de l’information actuelle pour la traduire politiquement dans un mouvement de masse de nature réellement stratégique. Si le recul provisoire du gouvernement sur la procréation assistée peut apparaître comme une concession faite à ce mouvement de masse, il n’est une fois de plus que de portée tactique.

La manifestation du 26 mai prochain est-elle l’arbre qui cache la forêt ? Les retombées du mouvement contre le mariage pour tous sont déjà très perceptibles au sein de l’Eglise catholique. La Conférence des évêques de France fortement marquée par la crise de société issue des événements de mai 68 doit faire face à l’émergence d’une nouvelle génération de chrétiens qui sont à la recherche de valeurs spirituelles moins matérialistes. Il ne s’agit pas à priori d’un courant contestataire mais d’un renouveau de la pratique religieuse qui prend de plus en plus en compte les grands débats de société.

Christian Harbulot
Directeur de l’École de guerre économique
Source : Infoguerre
29/04/2013

Notes

Note 1 : La plupart des médias ont minoré le chiffre des manifestants dès la manifestation du 17 novembre 2012 et ce n’est qu’à partir de la manifestation du 24 mars que la polémique a été évoquée dans les médias sur le comptage des manifestants à partir des photos prises par hélicoptère par les services du ministère de l’Intérieur.

Note 2 : Le mouvement contre le mariage pour tous est né d’une volonté spontanée de personnes, d’individualités et de groupes animés par des convergences de vue en opposition au mariage pour tous. La création d’un collectif Lamanifpourtous issu du Manifeste pour l’humanité durable regroupe plusieurs associations de confessions différentes mais à majorité chrétiennes.

Note 3 : L’École de guerre économique est aujourd’hui à la pointe de l’étude de la guerre de l’information par le contenu. Cette légitimité acquise à travers des travaux de recherche menés depuis seize ans vient en appui aux réflexions plus conventionnelles du monde universitaire et complète les vides laissés par des institutions verrouillées par les contraintes gouvernementales. Ce positionnement original nous incite aujourd’hui à faire un état des lieux de la démarche méthodologique multidimensionnelle qui transparaît dans les pratiques militantes du mouvement contre le mariage pour tous.

Note 4 : Articles publiés par l’EGE sur la guerre de l’information par le contenu :

  • Christian Harbulot, Note sur la guerre des perceptions, CSFRS, avril 2013.
  • Christian Harbulot, Le piège technologique de la cyberguerre, Nouvelle Revue de géopolitique, numéro de janvier-février-mars 2013.
  • Christian Harbulot, De la guerre de l’information aux cyberconflits, dossier réalisé par le CSFRS pour Enjeux les Echos, mars 2012.
  • Christian Harbulot, Les démocraties occidentales face à la guerre de l’information, Nouvelle Revue de géopolitique, automne 2011.
  • Christian Harbulot et Patrice Lefort-Lavauzelle, article « Une démocratie peut-elle mener une guerre de l’Information ?», revue Défense, septembre 2011.
  • Christian Harbulot, « Les guerres de l’information » dans l’ouvrage Management stratégique de la concurrence, coordonné par Frédéric Leroy et Saïd Yami, Dunod, 2009.
  • Christian Harbulot, « Le rôle de l’information dans les conflits asymétriques » pour les Cahiers n°12 du Collège de l’Enseignement Supérieur de l’Armée de Terre (CESAT), avril 2008.
  • Christian Harbulot et Philippe Baumard, article «La maîtrise de l’information dans les conflits asymétriques », dans Bulletins d’études de la marine, 2007.
  • Christian Harbulot et Didier Lucas, article « Comment résister aux attaques par l’information ? », dans l’ouvrage d’Alice Guilhon et Michel Henri Bouchet, Intelligence économique et gestion des risques, Editions Pearson, juin 2007.
  • Christian Harbulot, « De la légitimité de la guerre cognitive », Revue de l’Institut de recherches stratégiques, janvier 2005.
  • Christian Harbulot, « La France et l’Europe face à l’américanisation de l’arme de la connaissance », revue Conflits actuels, mars 2004.
  • Christian Harbulot et Didier Lucas, La Guerre cognitive, ouvrage collectif de l’Ecole de guerre économique, Lavauzelle, février 2002.
  • Christian Harbulot, La guerre de l’information du faible au fort, numéro spécial de la revue Panoramiques, avril 2001.
  • Christian Harbulot, « Frappes informationnelles sur Internet », numéro d’été de la revue Pouvoirs, 2000.
  • Christian Harbulot, Didier Lucas et Alain Tiffreau, Gestion des risques dans le cadre d’une déstabilisation par l’information, étude commanditée par l’Adit, 1999.
  • Christian Harbulot et Pascal Jacques Gustave, « Manœuvre médiatique et compétition économique », revue Enjeux atlantiques, décembre 1998.
  • Christian Harbulot, « Intelligence économique et guerre de l’information », Revue Mars, troisième trimestre 1999.

Note 5 : Selon les organisateurs, la manifestation du 24 mars a coûté près de 700.000 euros. 550.000 euros ont été récoltés par des dons de particuliers.

Note 6 : exemple de sites créés dans la mouvance du mouvement contre le mariage pour tous :

huonsnosministres.fr
printempsfrancais.fr
deputespourtous.com
senateurpourtous.com
lamanifpourtous.fr
homovox.com
lecampingpourtous.fr
democratiepartout.tumblr.com
laissez-nous-voter.org
referendum-officiel.fr
we-facile.fr
mairespourlenfance.fr
tous-pour-le-mariage.fr
lesmusulmanspourlenfance.com
lamanifdesjuristes.free.fr
enmarchepourlenfance.com
enfantsjustice.wordpress.com
derapages.org
tousenpriere.com
hommen-officiel.tumblr.com

Note 7 : Pierre Bergé a été au centre d’un certain nombre de polémiques et a lui-même tenu des propos très controversés dans ce débat.

Note 8 : Une question au gouvernement aurait pu être posée à l’Assemblée nationale par un député de l’opposition (la mission de ces policiers en civil, la nature de l’autorité qui leur avait donné l’ordre de porter des matraques télescopiques, et la raison pour laquelle ils avaient sorti cette arme alors qu’ils n’étaient pas en situation de légitime défense).

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