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Monsieur Boubakeur, réaménageur des cultes

Monsieur Boubakeur, réaménageur des cultes

par | 16 juin 2015 | Politique

Monsieur Boubakeur, réaménageur des cultes

Interrogé lors d’un entretien radiophonique sur sa proposition d’utiliser les églises vides pour en faire des mosquées, le recteur de la Grande mosquée de Paris et président du Conseil Français du Culte Musulman, persiste en déclarant : « Pourquoi pas. C’est le même dieu, ce sont des rites qui sont voisins, fraternels. Je pense que chrétiens et musulmans peuvent coexister ».

Dalil Boubakeur, qui réclamait déjà que l’on double le nombre de mosquées en France pour accommoder les musulmans, suggère à présent que les lieux de culte chrétiens, de plus en plus désertés, soient transformés en mosquées. La bienveillance manifeste de certaines congrégations catholiques envers ce projet, il cite d’ailleurs l’exemple d’une communauté religieuse de Clermont‑Ferrand, envenime le problème. La population musulmane augmente en Europe, les responsables religieux musulmans se font de plus en plus revendicatifs envers les États qui les accueillent, exacerbant ainsi le phénomène d’islamisation. Ce phénomène répond aussi à une certaine déchristianisation de l’Europe. Le Grand Remplacement passera aussi par les lieux de culte et Dalil Boubakeur se fait le prophète de ce phénomène. Néanmoins, les Français tiennent à leur héritage et à leurs églises, malgré le fait qu’ils les désertent, et cette revendication d’un représentant musulman pourrait passer pour une provocation. Cette revendication pourrait mettre le feu aux poudres dans une atmosphère de tension exacerbée par l’arrivée massive de clandestins musulmans sur les côtes européennes.

Source : Bulletin de réinformation, Radio Courtoisie, 16/06/2015

Réaction immédiate de Renaissance Catholique dont on lira ci-dessous le communiqué pertinent de son président : sans commentaire !

Non, monsieur Boubakeur, catholiques et musulmans n’ont pas le même Dieu

Déplorant le faible nombre de mosquées en France, 2 500 (plus 300 en construction), Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris et président du CFCM (Conseil français du Culte Musulman), interrogé par Jean-Pierre Elkabbach le 15 juin 2015 sur Europe 1, proposait que des églises vides soient affectées au culte musulman car « c’est le même Dieu » et les rites seraient « voisins, fraternels ». Des démarches positives auraient eu lieu en ce sens à Clermont-Ferrand.

Il s’agit d’une triple imposture

L’unité et l’unicité de Dieu s’accompagnent dans la religion musulmane d’un rejet violent de la Trinité. « Infidèle est celui qui dit : Dieu est la troisième personne de la Trinité. Il n’y a point de Dieu si ce n’est un Dieu unique. S’ils ne désavouent ce qu’ils avancent, un châtiment douloureux atteindra les infidèles » (Sourate de la Table, verset 73). Niant la divinité du Christ, l’islam ne peut prétendre adorer le même Dieu que les chrétiens qui adorent le Dieu un et trine.

Le rite catholique par excellence qu’est la messe, renouvellement non sanglant du sacrifice du calvaire, n’a rien de « voisin » avec la récitation du Coran. De même qu’un imam n’est pas un prêtre.

Enfin si ces rites sont si « fraternels » chacun s’étonnera que la célébration de la sainte messe en Arabie saoudite soit interdite et passible de la peine de mort.

Avec son profil de commerçant levantin, le recteur Boubakeur manie à merveille l’art de la taqiya (dissimulation) inhérent à l’islam. Notons à sa décharge que l’enseignement de certains pontifes récents n’a pas été, sur notre sujet, d’une limpidité absolue. Ainsi, Paul VI déclarait le 9 septembre 1972 au nouvel ambassadeur du Pakistan : « L’Église est consciente des richesses de la foi islamique, une foi qui nous rattache tous au seul et même Dieu » et Jean Paul II, le 19 août 1985, à Casablanca : « Nous croyons au même Dieu, le Dieu unique, le Dieu vivant, le Dieu qui crée le monde et porte les créatures à leur perfection ».

La première chose que nous devons à nos frères musulmans, appelés à être, eux aussi, rachetés par le sang du Christ, c’est la « parole de Dieu, efficace et plus effilée qu’un glaive à deux tranchants » (Heb, IV, 12).

Nous souhaitons que les autorités épiscopales compétentes ne laissent pas, benoîtement, le trouble s’installer dans l’esprit du peuple chrétien et contribuent, par leurs réactions argumentées et claires, à « remettre l’église au milieu du village ».

Jean-Pierre Maugendre,
Président de Renaissance Catholique
15/06/2015

À lire : la conférence de M. l’abbé Schaeffer, Avons-nous le même Dieu que les musulmans ? in Le XXIe siècle sera-t-il musulman ? Actes de la 9e université d’été de Renaissance Catholique.

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