Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦ La mise en œuvre de l’idéologie libre-échangiste et immigrationniste a eu pour effet de fragmenter la société française et de marginaliser les classes populaires et moyennes. Une évolution que Ligne droite entend combattre par une grande politique de cohésion nationale.
La France fragmentée en trois blocs
L’ultralibéralisme international, la dérégulation des échanges commerciaux ainsi que l’ouverture des frontières à une immigration massive ont, en quelques décennies, profondément déstabilisé notre pays. Après les Trente Glorieuses, c’est un processus d’appauvrissement et de déconstruction sociale qui s’est en effet développé. Un phénomène qui a provoqué la marginalisation des classes moyennes et populaires de notre pays, en même temps qu’il faisait émerger une nouvelle classe supérieure, aux revenus et aux pouvoirs croissants, celle de l’oligarchie acquise au mondialisme. Enfin, l’immigration de peuplement, qui n’a cessé de s’amplifier au fil des décennies passées, s’est constituée de son côté en une entité autonome solidement installée sur le sol national. La France s’est ainsi fragmentée en trois blocs distincts, de plus en plus éloignés les uns des autres.
Le bloc supérieur : l’oligarchie qui s’élève
Le bloc supérieur est constitué de la partie la plus riche de la population, celle qui n’est pas gênée par la déconstruction des frontières économiques, soit parce qu’elle se trouve protégée de la concurrence mondiale, soit, au contraire, parce qu’elle en bénéficie directement. Cette catégorie qui correspond peu ou prou à l’oligarchie, tend à vivre de plus en plus séparée du reste de la population, dont elle ne partage plus vraiment ni le mode de vie ni les inquiétudes. Vivant dans des quartiers résidentiels privilégiés, inscrivant ses enfants dans des établissement scolaires privés, elle ne subit que très rarement l’insécurité et ne pâtit en aucune façon de la dégradation des services publics. Voyageant souvent à l’étranger, elle se sent de moins en moins concernée par le sort de la France en tant que nation.
La dérégulation économique et financière lui est profitable. Jouissant de revenus du capital mobilier, elle bénéficie d’une fiscalité plus avantageuse que celle des revenus du travail et dispose par ailleurs de possibilités d’optimisation fiscale supérieures. Elle voit même sa situation s’améliorer encore avec la réforme de l’ISF voulue par Emmanuel Macron, qui exonère les placements financiers tout en taxant l’immobilier. Une réforme qui pénalise la fortune patrimoniale de biens enracinés au profit de la fortune mobile et immatérielle.
Le bloc inférieur : les immigrés qui s’installent
Au bas de la hiérarchie sociale, le bloc inférieur est constitué des immigrants et des personnes originaires de l’immigration, une population en forte expansion numérique. Eux aussi bénéficient de la dérégulation générale et de l’ouverture à tout-va des frontières. Caractérisés par un faible taux d’activité, ils font en revanche une forte consommation de prestations et d’aides sociales en tout genre. Animés par un puissant sentiment communautaire, ils se trouvent par ailleurs placés au cœur des préoccupations du Système qui les protège, les privilégie et les magnifie. Une sollicitude de l’oligarchie qui ne se manifeste pas seulement par l’intérêt toujours bienveillant que leur portent les médias mais qui se traduit aussi par des priorités dans l’action gouvernementale comme par exemple la « politique de la ville » ou les zones d’éducation prioritaires. Bénéficiant en France d’une situation mille fois meilleure que celle qu’eux-mêmes ou leurs parents ont laissée chez eux, ils n’envisagent nullement de quitter notre pays. Portés au contraire par les vagues incessantes de nouveaux immigrés ainsi que par la force de tous les droits que le système leur accorde, ils envisagent l’avenir sur notre sol pleins de certitudes et d’assurance.
Le bloc central : les classes populaires et moyennes qui régressent
Le dernier bloc, le bloc central, correspond quant à lui aux classes moyennes et populaires autochtones, qui connaît une paupérisation croissante et ne bénéfice plus des mêmes possibilités d’ascension sociale qu’auparavant. Ainsi y a-t-il maintenant en France neuf millions de pauvres ayant un revenu inférieur à 1 015 euros par mois et, parmi eux, beaucoup de familles. Les Français qui composent ce bloc central cumulent en effet les handicaps. Ils sont frappés par le chômage de masse du fait de l’abolition des frontières économiques et de l’immigration. Ils supportent par ailleurs l’essentiel de la charge fiscale et sociale, alors que la plupart d’entre eux sont évincés des prestations sociales du fait de la concurrence des immigrants. Ils sont enfin confrontés directement à l’explosion de la délinquance ainsi qu’à la dégradation de la qualité des services publics, notamment à l’école et dans les hôpitaux.
Plus grave encore, ils ont le sentiment justifié d’être ignorés des pouvoirs publics qui s’intéressent davantage aux minorités qu’à la majorité silencieuse qu’ils incarnent pourtant. L’oligarchie politiquement correcte ne les aime pas, les suspectant de mal voter ou à tout le moins de mal penser. Pourtant, les Français de ce bloc central sont conciliants. Sidérés par la pensée unique distillée quotidiennement par les médias, ils ne se révoltent pas sauf parfois pour quelques causes ponctuelles orchestrées par les syndicats proches du Système. Et, pourtant, ils éprouvent un fort sentiment de mal-être, conscients malgré tout que la situation qui leur est faite n’est pas juste.
Une nouvelle politique de cohésion nationale
Ne se satisfaisant pas de cette fragmentation de notre pays qui mine la concorde civile et affaiblit la France, Ligne droite préconise une politique destinée à y mettre un terme. Il s’agit d’abord de prendre des mesures destinées à rendre la priorité aux classes populaires et moyennes et à les placer en situation d’être à nouveau le corps de notre nation. Cela passe par la suspension de l’immigration, la mise en œuvre de la préférence nationale et européenne dans l’accès à l’emploi et aux prestations sociales. Cela implique aussi de mettre un terme aux mesures discriminatoires frappant les autochtones au prétexte de promouvoir partout la « diversité » ou la « mixité sociale ».
Cela suppose également le retour à un système politique qui rétablisse la souveraineté de la majorité, c’est-à-dire qui rende le pouvoir aux classes populaires et moyennes aujourd’hui artificiellement marginalisées par la dictature des minorités. Il faut, dans cet esprit, que le système fiscal soit revu pour alléger la charge qui pèse sur les classes populaires et moyennes. Il convient aussi de revoir les conditions de ressources liées aux prestations sociales afin que les Français aux revenus pourtant souvent modestes qui n’y ont pas accès cessent de se sentir ainsi exclus de la communauté nationale.
Pour relancer l’ascenseur social aujourd’hui en panne, Ligne droite préconise aussi la mise en œuvre d’une grande politique de la famille et de la jeunesse, qui passerait notamment par l’encouragement à l’accession au logement pour les jeunes couples, l’aide à la maternité, le rétablissement de la qualité de l’enseignement public, les prêts aux étudiants et les bourses au mérite ainsi que le soutien aux familles qui ont la charge de personnes dépendantes.
À l’âge de la mondialisation des échanges, la richesse va vers ceux qui s’éloignent de la nation, alors que la pauvreté semble devoir être l’apanage de ceux qui y restent enracinés. Ligne droite refuse cette fatalité et veut mettre un terme à cette fragmentation sociale qui menace notre pays. Pour cela, il faut que les Français des classes populaires et moyennes, qui constituent l’essentiel de notre peuple, puissent être à nouveau prioritaires chez eux tant sur le plan économique et social que sur le plan politique.
Ligne droite
06/10/2018
Source : Ligne droite
Crédit photo : Juan Gris via wikimedia domaine public