Dans la Drôme, d’après le ministre Castaner, l’homme qui a tué deux personnes et en a grièvement blessé cinq autres dans le centre de Romans-sur-Isère en pleine période de confinement liée à l’épidémie de Covid-19 a eut un parcours terroriste. Certes mais lequel ? Celui d’un réfugié soudanais voulant tuer des mécréants. C’est simple à dire, non ? Ce qu’on ne peut pas dire, en revanche, c’est qu’en cette période, cet acte de haine soit devenu viral. Vite expédié dans les médias.
Car pendant la pandémie, on le voit, les assassins au nom d’Allah ne sont pas tous confinés. On voit bien la gêne des médias à dénoncer la faillite de notre démocratie incompétente dans tous les domaines, sanitaire comme sécuritaire. Alors que l’on libère les prisonniers par milliers et que les associations se mobilisent toujours, pendant que nos vieux meurent, pour la protection des clandestins, les médias ont peur des réactions populaires. Mais, un jour, on verra ce qui s’est passé dans cette période horrible au niveau de la prise en charge hospitalière dans certains quartiers et du comportement d’une frange hors-la-loi de la population. Ce sont les français qu’il faut masquer, pas la vérité. C’est la vérité qu’il faut déconfiner.
L’histoire des masques restera comme les costumes de Fillon, la faute de trop, la preuve du mensonge d’un Etat qui a le culot de vouloir traquer les fake news. Au fait, qu’est devenue l’inénarrable porte parole du gouvernement ? Confinée ? Si on commence à confiner les incapables et ceux qui se sont contredits sans s’en excuser jamais, ce sera la fin de ce gouvernement et des nombreux « sachants » des plateaux télés.
Tout n’est pas cependant désespérant. En cherchant sur YouTube par exemple on trouve un remake Covid-19 du « Cercle des poètes disparus » avec le « Captain Crozier ». Dans une lettre de quatre pages à sa hiérarchie qui était parvenue au San Francisco Chronicle, le commandant Crozier avait demandé l’évacuation immédiate de son navire où plusieurs cas de Covid-19 avaient été enregistrés. «Nous ne sommes pas en guerre. Il n’y a aucune raison que des marins meurent», écrivait le capitaine de vaisseau Brett Crozier dans cette missive publiée mardi par le quotidien californien. Limogé le jeudi, il a dû abandonner son commandement et son bâtiment.
C’est une scène vidéo qui donne des frissons. On y voit le capitaine de vaisseau Brett Crozier, quitter son navire en passant au milieu de centaines de marins qui lui font une haie d’honneur sur le pont du porte-avions. Il traverse la foule alors que ses troupes s’écartent, silencieusement, faisant un salut militaire au commandant de bord («Captain» en anglais) alors qu’il s’approche. Dès qu’il s’engage sur la passerelle, on entend les marins l’acclamer – «Cap-tain Crozier! Cap-tain Cro-zier» — en applaudissant en rythme. En bas de la passerelle, le commandant du porte-avions salue l’équipage d’un geste de la main avant de s’engouffrer dans la voiture qui l’attend.
Le secrétaire à l’US Navy, Thomas Modly, n’a pas apprécié la position du « captain » : «Nous ne sommes peut-être pas en guerre dans le sens traditionnel du mot, mais nous ne sommes pas non plus complètement en paix… Nous demandons à nos commandants de faire preuve de jugement, de maturité, de leadership et de calme sous la pression.», Or le commandant Crozier a-t-il ajouté, a fait « preuve d’un très mauvais jugement en période de crise».
Ce n’est pas l’avis de l’équipage qui le considère comme un héros, comme le nouveau « Captain America ». Dans l’esprit, la scène rappelle le départ du général de Villiers, au milieu d’une haie d’honneur spontanément formée par les effectifs de son cabinet. A quand, au Mali où quatre de nos officiers sont déjà contaminés, un capitaine courageux pour notre pays qui en a tant besoin ?
Pierre Boisguilbert
06/04/2020
Source : Correspondance Polémia
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