Alors que certains, comme Mme Saal, aux frais du contribuable, s’efforcent d’assurer la prospérité des taxis, d’autres, comme M. Uber, ne craignent pas de ramener les taximètres à zéro.
Divergence toxique s’il en fut ! Prix de la course, inscrit d’avance au compteur : tôles froissées et mâchoires meurtries.
Cette sortie de route était évitable. Mais voilà : la loi Thévenoud, frappée en quelque sorte d’ataxie locomotrice, était restée en panne au garage.
Alors le président, quoique sa préférence allât au scooter, s’est intéressé à ces taxis. Bien entendu, on s’attend à le voir traîner en maraude et patienter jusqu’au moment de pratiquer la taxidermie sur les victimes : chaque époque a les taxis qu’elle peut. Bref, ce n’est plus du « Char de l’Etat » qu’il faut désormais parler ; les historiens évoqueront plutôt – grandeur et décadence – le « Taxi de l’Etat ».
Polémia
02/07/2015