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Louveciennes ou La bourgeoisie immigrationniste et moralisatrice

Louveciennes ou La bourgeoisie immigrationniste et moralisatrice

par | 6 octobre 2016 | Politique, Société

Louveciennes ou La bourgeoisie immigrationniste et moralisatrice

Par André Posokhow, consultant ♦ Incapable de résorber avec efficacité et fermeté les chancres de Calais et de Stalingrad, le gouvernement socialiste a décidé de disséminer 12.000 clandestins dans les régions. C’est ainsi qu’un Calais-bis de plusieurs centaines de migrants doit être établi dans un délai très court sur un site de 22ha à Louveciennes à proximité du château de Versailles, de la A13 et de Parly 2. Comme dans d’autres communes de France : Allex ou Forges-les-Bains, la population de Louveciennes et des communes voisines des Yvelines s’insurge et manifeste. Des pétitions sont lancées. L’une d’entre elles donne l’occasion à une représentante de la bien-pensance de donner des leçons de morale et de prendre parti pour l’invasion de notre pays. Donner la réplique à une argumentation issue du politiquement correct déclenche mépris et invectives.


Habitant de Louveciennes, charmante commune des Yvelines menacée par la dissémination de migrants sur le site de la friche industrielle de Villevert, j’ai reçu d’une amie, elle-même Louveciennoise, par courriel, un texte de pétition contre ce projet adressé à d’autres personnes. L’une de celles-ci, Madame X, nous a envoyé le 2 octobre, le texte ci-dessous :

Bonjour à tous.

Nous avons eu la chance de vivre pour beauoup (sic) d’entre nous depuis 70 ans dans un pays en paix sans soucis avec un certain confort sans beaucoup penser à ce qui se passait au-delà de nos frontières.
Aujourd’hui des milliers de gens fuient leurs pays en guerre et il me semble que c’est notre premier devoir de leur tendre la main et de les aider à faire face jusqu’à ce que les dirigeants de notre planète aient trouver (
sic) une solution pour qu’un semblant de paix revienne dans ces pays.
Le projet sur le site de Villevert n’a pas abouti jusqu’à présent. Il n’est pas proche du centre de notre « village ». La commune de Louveciennes, même si les finances ne sont pas au « top » ne fait pas partie des plus pauvres d’Ile-de-France. Il s’agit de faire un effort mais il semble que beaucoup d’entre nous ne soient pas prêt (
sic) à le faire.
Je pense que même si le site de Villevert ne semble pas approprié, il est toujours préférable aux trottoirs de Stalingrad…
C’est une solution d’urgence à laquelle il faut répondre.

J’ai répondu immédiatement le lundi 3 octobre par un courriel adressé à tous les destinataires du texte de pétition.

Je refuse cette tentative de culpabilisation parce que nous vivons en France et à Louveciennes. Le fait d’y vivre n’est pas une chance mais nous est permis par le labeur de toute une vie, pour ce qui est de Louveciennes, et le résultat des centaines d’années de travail et de civilisation de nos parents et ancêtres, pour ce qui est de la France. Il est faux de dire que c’est sans souci puisque nous connaissons une crise depuis 40 ans et l’anxiété causée par une invasion migratoire qui nous est imposée sans nous demander notre avis. Qu’est-ce qui permet à cette dame d’affirmer que nous ne pensons pas beaucoup à ce qui se passe au-delà de nos frontières ? Qu’en sait-elle ? Quelle arrogance !

 Les « migrants », quant à eux, viennent pour l’essentiel de l’Afrique qui regorge de richesses et de matières premières qu’ils sont incapables d’exploiter et de développer contrairement à ce qu’ont fait les Européens, notamment français, sur leur sol et les Asiatiques.

 Les « migrants » de Louveciennes, en réalité des envahisseurs, ne sont des réfugiés qu’en petite minorité. Pour l’essentiel ce sont des hommes jeunes, sans leurs familles, en provenance d’Erythrée, de Somalie ou d’Afghanistan (selon notre maire qui se plaint de l’opacité des informations communiquées par le préfet). Ce sont des immigrés économiques. Ce sont surtout des clandestins c’est-à-dire des délinquants. Les politiques qui nous trahissent et les préfets qui nous mentent ou interdisent les référendums locaux comme à Allex sont les complices conscients et actifs de ces délits. Il est urgent d’appliquer la loi.

 Il est faux de dire que notre premier devoir est de leur tendre la main. Notre premier devoir est de penser à nos compatriotes de France qui souffrent par millions de la promiscuité de la mixité ethnique dans des centaines de localités et de banlieues. Plutôt que de penser à ce qui se passe en Somalie, il vaudrait mieux penser à ce qui se passe à Calais où une population française est martyrisée par les violences de ces allogènes et par la lâcheté des pouvoirs publics. Rappelons-nous que ce sont des migrants du même type qui se sont livrés à des violences sexuelles en Allemagne à la Saint-Sylvestre 2015. Notre premier devoir est de penser à nos familles et aux enfants des écoles qui ne seront plus en sécurité. Mais ça, ça ne donne pas le doux plaisir de la bonne conscience !

 Le projet de Villevert n’a pas abouti mais il est en cours, selon le maire. Non seulement le site n’est qu’à 15 mn du centre de Louveciennes à pied mais il donne sur l’autoroute et sur la N186 que les protégés de cette dame (200 ou 400 aujourd’hui, plusieurs milliers demain) pourront bloquer sans difficultés. Ce futur Calais bis est à 10 mn de Parly 2 et est proche du château de Versailles. Bravo pour le tourisme ! On nage dans la folie d’un gouvernement en pleine panique.

 Quant à faire un effort, oui, il existe une véritable situation d’urgence. C’est celle des centaines de milliers voire de millions de Français à la rue, SDF et autres, qui souffrent de la précarité et de la pauvreté. Ce sont ceux-là qui voient les envahisseurs avoir la priorité pour les logements d’urgence à leur détriment dans l’indifférence de certains de leurs compatriotes aisés. C’est la situation de la « France périphérique » ignorée et dédaignée par les bourgeois aisés des grandes villes.

 Pour ce qui est de comparer Villevert et Stalingrad, la meilleure solution est qu’ils rentrent chez eux pour travailler pour leur pays ou leur continent ou aient le courage de prendre les armes pour se défendre, plutôt que d’être candidats aux prestations sociales de toutes sortes que leur allouent les pouvoirs publics à nos dépens.

 Si cette dame veut faire un effort qu’elle accueille une bonne demi-douzaine d’Afghans chez elle, à son domicile, dans sa cuisine et sa salle à manger pour une durée pérenne comme le veut le préfet pour Villevert. Quant aux autres, il faudrait leur demander leur avis au travers d’un référendum local, référendum refusé par le préfet Spitz à Allex avec menaces administratives envers le maire à la clé. Je rappelle que la « politique » migratoire complètement folle que nous subissons (environ 200.000 immigrés par an, soit l’équivalent d’une ville comme Rennes) n’a jamais été soumise à l’approbation du peuple français alors que cela engage son existence.

Le 4 octobre, Madame X a diffusé sa réponse par le mail qui suit :

Monsieur,

Vos arguements (sic) racistes et xénophobes n’ont plus lieu d’être à une époque où vous n’empecherez (sic) pas les flux migratoires pour des causes climatiques, économiques ou politiques. Il est préférable d’essayer de trouver des solutions.

Ces échanges et la réplique finale apparaissent particulièrement révélateurs du processus mental des adeptes de la submersion migratoire et de la moraline du politiquement correct.

On commence par faire étalage d’une compassion bien-pensante destinée à culpabiliser autrui. Puis, on passe à la leçon de morale bienveillante mais ferme que l’on sent de nature à déboucher sur des condamnations et, le jour venu, des dénonciations.

Enfin, on édicte des priorités de morale politique qui vont toujours dans le même sens : accueil à nos dépens d’allogènes alors que la municipalité mitonne depuis des mois un projet de logements et de commerces sur le site de Villevert qui devrait amener un millier d’emplois à notre commune qui en manque. Si quelqu’un, un dangereux hérétique à l’évidence, manifeste son désaccord, alors finies les argumentations et la moraline. Ce sont les invectives habituelles et répétitives.

Sur le fond la réplique finale tient en trois lignes mais est lourde de sens, probablement involontairement.

Il est décrété que mes arguments n’ont plus lieu d’être. Seul le silence de la soumission est admissible.

Les flux migratoires ne pourront pas être empêchés, paraît-il. Pourtant y a-t-il des migrants économiques clandestins venant d’Afrique au Japon, en Pologne, ou en Russie ? Et pourquoi les Afghans, Somaliens et autres Erythréens, tous musulmans, ne sont-ils pas recueillis par les monarchies du Golfe, toutes musulmanes ? Parce que celles-ci le leur interdisent ! En réalité c’est, souvent entendue de la part des partisans de l’invasion, la proclamation moralisatrice de l’impuissance, de la résignation et, à terme, de l’abandon.

Enfin, sans que la dame s’en rende compte, en citant les causes des flux migratoires, elle dévoile la stratégie des immigrationnistes. Aujourd’hui l’asile est, pour simplifier et en principe, réservé aux réfugiés et aux persécutés politique. La tendance latente est à l’extension aux migrants économiques.

Mais, surtout, l’objectif des organismes onusiens est de faire admettre les migrations climatiques et environnementales. Ce type de migrations concerne des dizaines voire des centaines de millions de personnes. Si cela avait lieu c’est nous les Louveciennois qui devrions trouver un refuge à Villevert !

André Posokhow
Consultant
4/10/2016

Correspondance Polémia – 6/10/2016

Image : le village de Louveciennes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

André Posokhow

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