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L’islamisation : fantasme ou réalité ? Poser la question c’est y répondre !

L’islamisation : fantasme ou réalité ? Poser la question c’est y répondre !

par | 2 juin 2015 | Médiathèque

L’islamisation : fantasme ou réalité ? Poser la question c’est y répondre !

Les éditions Dualpha viennent de publier un recueil de contributions sur le thème L’Islamisation de la France, fantasme ou réalité ?, avec de nombreux contributeurs tels que Yves-Marie Laulan, Christine Tasin, Camille Galic ou Michel Lhomme, mais aussi l’imam Tarek Oubrou, Alain de Benoist ou le Père Michel Lelong. Nous publions ci-dessous le texte de Jean-Yves Le Gallou pour qui « l’islamisation de la France n’est pas une question d’opinion, mais une question de faits ». Et les faits sont indubitables : nous avons assisté à une islamisation massive et en profondeur de la France.
Polémia

« Réaffirmation claire et radicale de notre droit à défendre notre identité, l’identité européenne d’expression française ».

Les faits sont indubitables

L’islamisation de la France n’est pas une question d’opinion, c’est une question de faits.

Et les faits sont indubitables.

Il y a 30 ans il y avait environ 3 millions de musulmans en France, il y en a aujourd’hui autour de 6 millions. Voilà à tout le moins un élément démographique à prendre en compte.

D’autant que la situation sociologique de la communauté musulmane a profondément changé.

Au début des années 1980, les musulmans présents en France étaient largement désislamisés : ils n’allaient guère à la mosquée, leurs femmes ne portaient pas le voile, la viande n’était pas halal et la pratique du ramadan, quand elle avait lieu, se faisait discrète.

En trente ans tout a changé.

Là où il y avait quelques centaines de salles de prières, il y a désormais près de 3000 mosquées. Et les métropoles régionales construisent des grandes mosquées avec coupoles et minarets, marquant dans l’espace public la conquête symbolique du territoire par l’islam. Dans le même temps les imams se sont multipliés, certains occupant même des fonctions officielles comme aumôniers musulmans dans les armées, la gendarmerie et… les prisons.

L’apparition du voile islamique dans l’espace public – dans un collège de Creil – en 1989 avait profondément choqué les Français : au point de provoquer l’élection à Dreux de Marie-France Stirbois comme député Front national. Aujourd’hui le voile islamique est visible partout : dans certains quartiers il est même de facto obligatoire. Quant à la loi interdisant la burqa, ses rares tentatives d’application déclenchent des émeutes.

L’abattage halal, pourtant contraire aux règles de sécurité alimentaire et de protection de l’animal contre la souffrance, concerne près d’une bête de boucherie sur deux. Pour des raisons économiques les abattoirs obligés de disposer d’une filière halal ont tendance à fermer la filière classique d’abattage. Résultat : c’est le consommateur français de souche qui doit s’adapter. D’autant que la restauration collective s’aligne sur les exigences des plus intolérants, c’est-à-dire sur les revendications musulmanes : plat halal et exclusion du porc. La restauration rapide, les cantines scolaires et les rations… militaires adoptent ces normes venues de l’Arabie chamelière du VIIe siècle.

La pratique du Ramadan est devenue une source de perturbation de la vie économique et une cause supplémentaire de troubles de voisinage. Et les revendications se multiplient pour faire entrer les fêtes musulmanes dans le calendrier officiel.

En fait, les règles islamiques s’imposent de plus en plus de la vie à la mort : à la naissance, où les gynécologues et soignants masculins sont souvent écartés des parturientes ; aux urgences, où les mêmes tabous venus d’ailleurs s’appliquent ; et lors de la mort, avec la multiplication des carrés musulmans dans les cimetières.

Une laïcité abandonnée

Le principe de laïcité que l’islam ignore absolument est de plus en plus souvent bafoué : construction de lieux de culte sur financement public (les élus offrant de l’argent public en échange de votes communautaires) ; pressions sur le contenu des programmes scolaires ; présence de femmes voilées comme auxiliaires du service public (accompagnement des sorties de classe) ; prise de contrôle des prisons – occupées à plus de 50% par des musulmans – par un islam de plus en plus radical.

La liberté d’expression – au cœur de la pensée européenne – est elle-même menacée et progressivement restreinte au nom du refus de « l’islamophobie » et du respect des prescriptions coraniques, d’où l’interdiction de la représentation de Mahomet. C’est la revendication de toutes les associations musulmanes de France qui relaient les points de vue de l’Organisation de la Conférence islamique, institution qui regroupe 57 pays musulmans. Tout ce petit monde se réfère à l’article 22 de la Déclaration des droits de l’homme en islam, signée au Caire, en 1990, qui précise : « Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charia » : une limitation radicale de la liberté d’expression dont le principe est partagé par la quasi-totalité des musulmans.

Difficile de ne pas parler dans ces conditions d’islamisation galopante ! Une islamisation qui ne concerne pas seulement les musulmans mais qui frappe aussi de plein fouet les Français de souche : dans leur liberté d’expression, dans leur conception des rapports hommes/femmes, dans les programmes scolaires de leurs enfants, dans leurs habitudes alimentaires, dans le paysage architectural et humain de leur ville.

Préserver l’identité civilisationnelle

C’est l’identité civilisationnelle qui est en cause.

Il est donc légitime de s’attacher à arrêter l’islamisation et donc à comprendre ses causes :

  • la première cause c’est l’ouverture des frontières et le regroupement familial organisé en 1975 : c’est l’origine de l’expansion démographique musulmane en France ;
  • la deuxième cause c’est l’autoculpabilisation française et la répression médiatique et judiciaire de tout propos critique sur l’immigration et les minorités ethniques ;
  • la troisième cause c’est l’acceptation du financement du développement de l’islam par les États musulmans et singulièrement par les pétromonarchies sous influence wahabite ;
  • la quatrième cause, c’est l’abandon de nos principes civilisationnels et politiques (laïcité).

Les réponses

Le diagnostic étant posé, les réponses sont simples :

  • Réaffirmation claire et radicale de notre droit à défendre notre identité, l’identité européenne d’expression française ;
  • Arrêt total de toute immigration en provenance des pays musulmans, et non-renouvellement des cartes de séjour arrivant à expiration ;
  • Arrêt total du financement public français ou étranger de tout lieu culturel ou cultuel musulman.

 

Jean-Yves Le Gallou
02/06/2015

L’Islamisation de la France, fantasme ou réalité ? (3 volumes), Les Éditions de l’Æncre, avril 2015. Écrivains, journalistes, philosophes, chercheurs, acteurs du débat politique et religieux confrontent ensemble leurs points de vue sur la place de l’islam en France et dans le monde qui préoccupe tant nos concitoyens : les trois volumes abordent les thèmes suivants : États musulmans, laïcité, athéisme, liberté d’expression, coutumes, mœurs, théologie, politique, djihad, entretiens, témoignages…

Jean-Yves Le Gallou

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