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« L’islam pire que le nazisme et le communisme », un livre qui remet les pendules à l’heure

« L’islam pire que le nazisme et le communisme », un livre qui remet les pendules à l’heure

par | 26 mars 2025 | Médiathèque, Société

« L’islam pire que le nazisme et le communisme », un livre qui remet les pendules à l’heure

Nos lecteurs connaissent Bernard Germain. Proche de Riposte laïque et de Pierre Cassen, c’est un militant politique qui a empêché l’installation d’un foyer de migrants à Callac en Bretagne. C’est aussi un essayiste qui pourfend la gauche. Nous présentons ici son dernier ouvrage L’islam pire que le nazisme et le communisme. en partageant avec les lecteurs de Polémia la préface de cette ouvrage, rédigée par Jean-Yves Le Gallou.
Polémia

Des analyses sans concessions

Voilà un livre ambitieux.
Voilà un livre qui remet les pendules à l’heure.

Un livre ambitieux ? Un livre qui traverse plus d’un siècle d’histoire. Un livre qui décrypte les trois grands totalitarismes du XXe siècle, ces fléaux des sociétés libres : le nazisme, le communisme et l’islamisme.
Un livre qui remet aussi les pendules à l’heure. Il y a le totalitarisme du passé : le fascisme repeint aux couleurs du nazisme, dont on nous rebat les oreilles à tout bout de champ. Et le totalitarisme du présent : le communisme jamais condamné et qui reprend des couleurs avec l’antiracisme, l’écologisme et le wokisme. Il y a enfin le totalitarisme du futur, l’islamisme, qui a traversé les siècles et étend aujourd’hui ses tentacules sur l’Europe. État des lieux.

Pierre Germain est sans concessions ni compromissions avec le fascisme et le nazisme, qu’il condamne sans ambiguïté. Ce qui ne lui interdit pas de tenter d’expliquer l’inexplicable en le mettant en perspective historique et en rappelant que ces mouvements sont nés de la destruction de l’ordre ancien et des frustrations issues de la Première Guerre mondiale. Il note aussi que cette idéologie a fait l’objet d’une condamnation de ses crimes par un tribunal pénal international, celui de Nuremberg. Pour autant, doit-on tout ramener à ces événements ? Elon Musk, sommairement accusé d’avoir fait un salut nazi, a répondu, non sans raison, que la réductio ad Hitlerum était dépassée. Comment lui donner tort ? Face à la montée de périls nouveaux et sans précédent, comment peut-on accepter de voir tout débat public entravé par de si médiocres artifices rhétoriques ? Comment admettre que tout propos ou tout événement soit ramené à l’aune d’une Seconde Guerre mondiale, achevée depuis 80 ans ? Replaçons ces événements en perspective : 1933-1945, le nazisme, c’est douze ans, douze années terribles certes, mais un temps singulièrement bref au regard des cinq mille ans d’histoire européenne ; de 1940 à 1944, le gouvernement de Vichy dure quatre ans : quatre ans, c’est peu à l’échelle des quinze siècles d’histoire de France. En faire l’alpha et l’oméga de notre histoire est tout simplement insupportable.

Il y a des sources d’inquiétude qui devraient davantage être prises au sérieux : Pierre Germain s’y emploie lorsqu’il analyse le communisme. Une idéologie criminelle étrangement protégée. Un affreux bilan pourtant : 100 millions de morts, de 1917 à 1991, en quatre-vingt-cinq ans de règne : la Révolution d’Octobre, le communisme de guerre, la dékoulakisation, l’Holodomor en Ukraine, les purges staliniennes, la révolution chinoise, le goulag, l’enfer tropical de Cuba, la révolution culturelle, le génocide des Khmers rouges. Quel enchainement d’horreurs ! Et pourtant le communisme – à la différence du fascisme et du nazisme – continue d’irriguer notre présent.
D’abord, un grand nombre de pays continuent de s’en réclamer : Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord mais aussi la Chine : le quart de l’humanité. Ensuite, cette idéologie n’a jamais été condamnée. Et elle est généralement présentée positivement. En France même, il y a toujours un Parti communiste, encore très influent et fier de son passé et de son nom. Pire : dans tout l’Occident, les cadres du marxisme culturel – universitaires, fonctionnaires de l’art, hommes de médias – se sont reconvertis sans perdre leur fonds de commerce. L’antiracisme, l’écologie punitive et le wokisme ne sont rien d’autres que la poursuite du communisme par d’autres moyens.

Dans ces conditions, la France et l’Europe sont broyées par une tenaille incapacitante : d’un côté, l’accusation de « fascisme » et l’évocation permanente des HLPS (heures les plus sombres de notre histoire) rendent impossible tout discours de liberté et d’identité ; de l’autre, le néo-communisme wokiste impose la dictature de la déconstruction et le reniement de toute forme d’héritage.

La progression de l’islamisme savamment disséquée

Cette logique de la table rase n’est pas perdue pour tout le monde : elle est le terreau sur lequel progresse l’islamisme. Au siècle précédent, le sociologue Jules Monnerot avait qualifié le communisme « d’islam du XXe siècle ». Pour autant, on pourrait être tenté de qualifier « l’islam de communisme du XXIe siècle ». On aurait tort. Non, l’islam, c’est 15 siècles de totalitarisme. « La religion la plus con » selon Houellebecq (dans Lire en 2001) : « quand on lit le Coran, on est effondré ». Une religion qui s’est répandue par la force brute et a stérilisé les régions à lui soumises malgré leur bel héritage. Une religion qui a partout opprimé et réduit au statut de dhimmi les chrétiens, les juifs, les païens, les athées, comme en Espagne : Pierre Germain a bien raison de citer les travaux des historiens espagnols contemporains qui remettent en cause le mythique paradis d’Al-Andalous.

Un islam qui n’est pas seulement un rapport au divin mais aussi un code pénal et un code civil (la Charia) et un ensemble de prescriptions pour la vie quotidienne, peut-être adaptées à l’Arabie chamelière du VIIe siècle. Mais sacrément oppressives aujourd’hui.

Et pourtant l’islamisme, c’est-à-dire l’islam – d’hier et d’aujourd’hui – en mouvement, s’étend sur le monde :

  • Par l’expulsion des minorités chrétiennes (au Moyen-Orient, à la faveur des guerres « occidentales », il est vrai) et en Asie du Sud.
  • Par son extension progressive en Afrique.
  • Par la conquête de poches territoriales dans de nombreux États européens.

Cette conquête est le fruit du dynamisme démographique propre à une religion frustre et masculiniste, mais aussi de l’utilisation de la thématique du Djihad, guerre de conquête par la peur comme de l’usage de la rente pétrolière des pays du Golfe dans un triple mouvement :

  • De financement d’une propagande massive à partir des mosquées et en direction des diasporas musulmanes.
  • De soumission d’une partie des élites occidentales par l’argent.
  • D’auto-culpabilisation des peuples d’origine européenne par le discours victimaire (Shoah, colonisation, esclavage).

L’islam prospère sur nos faiblesses. Il est l’accélérateur du Grand Remplacement. Sortons du vide. Chassons la culpabilité. Finissons-en avec la repentance. Retrouvons nos racines et nos traditions. Reprenons le cours de la grande histoire européenne.

Voilà à quoi nous incitent les mises en perspective historique de Pierre Germain, dans une réflexion solidement documentée.

Jean-Yves Le Gallou
26/03/2025

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