Accueil | Géopolitique | L’Islam contre les femmes

L’Islam contre les femmes

L’Islam contre les femmes

par | 31 juillet 2015 | Géopolitique

L’Islam contre les femmes

Pendant près de huit cents ans en Espagne, pendant plus de quatre siècles dans les Balkans, les Musulmans ont imposé leurs lois, leurs modes de vie exclusifs, ont dicté leur loi religieuse à l’ensemble des Chrétiens d’Orient et d’Occident. De Tolède à Byzance, chacun a pu mesurer les souffrances endurées par toutes celles et tous ceux qui, au contact des Musulmans, « vivaient comme on peut tenter de le faire au milieu de loups ou de lions ». Cible particulièrement fragile de cette cohabitation imposée, les femmes sont considérées en terre d’islam « comme un champ de labour, auquel l’homme va comme il le veut ».

Les femmes européennes sous le joug musulman

Pour peu qu’elles soient chrétiennes, elles sont encore moins respectables car « condamnées au feu éternel ». Ainsi sont traitées et jugées par l’islam les femmes chrétiennes, officiellement protégées en terre d’islam autrefois par leur statut de dhimmis. À y regarder de plus près toutefois, on se rend compte que la « dhimmitude » citée en exemple par certains exégètes de l’islam, est un leurre.

En réalité, les Grecs, Serbes et autres Espagnols qui durent subir la dhimmitude restèrent dans l’oppression. Avilis, méprisés, les sujets chrétiens étaient tout juste bons (comme d’ailleurs les Juifs dans une moindre mesure) à servir de faire-valoir fiscal et financier aux Arabes en Espagne, aux Turcs dans l’Empire ottoman.

L’existence des infidèles, Juifs et Chrétiens, était une condition nécessaire de l’équilibre du budget.

La mission prioritaire des gouverneurs musulmans à Cordoue ou des fonctionnaires turcs dans les Balkans, était de lever l’impôt foncier et la capitation dus par les populations vaincues demeurées fidèles à leur foi. Gare à celui qui ne s’acquittait pas de sa capitation : il pouvait être réduit en esclavage, voire puni de mort. Gare également au Chrétien dont la femme était trop désirable, il pouvait très facilement passer de vie à trépas !

Les dhimmis n’avaient pas le droit de port d’armes, ne pouvaient pas monter à cheval, devaient s’effacer dans la rue quand ils voyaient un Musulman, et se lever quand ils étaient assis, au passage d’un croyant.

Ils devaient également hospitalité à tout voyageur musulman qui le réclamait.

Autant de contraintes que vécurent pendant des siècles Chrétiens d’Orient et d’Occident. La femme jouant le rôle essentiel de conserver au sein du foyer la foi catholique ou orthodoxe, ciment essentiel qui permit, en tout cas, aux Espagnols et aux Grecs (mais aussi aux Serbes et aux Bulgares) de résister à la gangrène islamique.

La femme chrétienne humiliée

Considérées par l’islam et le Coran comme « Les pires bêtes pour Dieu car elles sont parmi les sourds et les muets qui ne comprennent rien et s’entêtent à ne pas croire », les chrétiennes vont subir pendant des siècles les humiliations, les violences, les vexations des maîtres musulmans. Ce qui pouvait d’ailleurs leur arriver de moins pire au regard des égorgements, viols, meurtres rituels et autres crémations qui furent infligées aux plus récalcitrantes et aux plus rebelles. Souvenez-vous des massacre de Chio du génocide arménien et de la folie meurtrière qui s’empara, en 1922, des musulmans qui, à Smyrne notamment, rendirent la mer Égée rouge du sang des centaines de milliers de victimes chrétiennes, dont de nombreuses femmes, jeunes et moins jeunes, égorgées comme de vulgaires moutons après avoir été violées par leurs bourreaux.

En 1866, lors du soulèvement crétois contre l’oppresseur turc, Omer Pacha, envoyé par la Sublime Porte pour réprimer la révolte, n’hésita pas, lors de la bataille de Frangokastello, après avoir exterminé une majorité d’hommes en état de se battre, à exécuter froidement femmes et enfants. Juste pour la forme, se réservant pour son bon plaisir une jeune fille, rejeton d’une grande famille.

La même année, plus de 1000 personnes dont une majorité de femmes, retranchées avec des moines à l’intérieur du Monastère d’Arkadi, choisirent volontairement la mort en acceptant que les moines mettent le feu aux poudrières. Elles voulaient échapper à la cruauté des troupes turques !

En 1823, lors d’une première révolte dans la région de Lassithi, plus de 2 000 femmes et enfants avaient été exterminés !

C’est dire la cruauté des descendants des hommes de Mehmet II, qui, lors de la chute de Byzance en 1453, arrachaient les enfants aux mères, massacraient les nouveaux-nés, violaient sans honte les vierges dans les églises consacrées, dénudaient les femmes âgées et les outrageaient.

Doit-on s’étonner d’un tel comportement quand on sait que les Ottomans pensaient qu’une « Esclave croyant en Allah vaut mieux qu’une femme qui croit en la Trinité » ?

Humiliée, la femme chrétienne était aussi une proie rêvée et un objet convoité sur les marchés d’esclaves d’Alger ou de Constantinople. Les Algérois mettaient par exemple, à profit un voyage à Constantinople pour acquérir une esclave de Russie et la revendre ensuite au plus offrant.

La conversion à l’islam était, bien sûr, obligatoire. On cite le cas d’Anna, jeune russe qui dut solennellement renier sa foi orthodoxe en piétinant sa croix, en crachant dessus trois fois et en la jetant dans la mer Noire. Une telle adhésion à l’islam ne signifiait cependant pas la fin des tourments pour les victimes. En effet, la dure loi de la conversion forcée, du voile imposé, de la vie partagée dans le harem avec d’autres femmes tournait souvent au drame.

La « Renégate » était souvent mise en quarantaine, parce que plus belle que les favorites musulmanes qui voyaient d’un mauvais œil l’arrivée de belles Circassiennes, semblables à la chère Aziyadé de Pierre Loti.
Et que dire de ces milliers de jeunes chrétiennes razziées en Occident ou dans les Balkans, entrées en islam à 10 ou 12 ans, aussitôt mariées de force à des musulmans turcs ou morisques et qui, à la faveur d’un rachat par des marins, retrouveront la mère patrie ? À leur retour en terre chrétienne, elles seront obligées de se présenter devant les tribunaux inquisitoriaux qui ne chercheront pas à exercer un contrôle strict sur le retour de ces femmes converties de force par des Musulmans.

En Espagne, lors de la conquête musulmane, la terreur s’abat en Castille, en Galice, dans les Asturies et au Pays Basque. Les habitants de ces régions redoutent, en effet, la sa’ifa (campagne d’été de Musulmans) qui se solde inévitablement par des pillages, l’enlèvement du bétail et la mise en esclavage systématique des femmes et des enfants alors que les hommes sont tués pour la plupart d’entre eux.

Toujours les Musulmans « semèrent la terreur à Narbonne vers 720. Après avoir fait main basse sur des statues en argent massif dans une église qu’ils prennent la peine de détruire, ils emmenèrent comme esclaves de nombreuses femmes, beaucoup d’enfants et quelques hommes », comme le note Charles-Emmanuel Dufourcq dans une magistrale « Vie quotidienne dans l’Occident médiéval », rappelant également que pendant leur conquête de Sicile, ces mêmes Maures, exaspérés par la résistance qui leur est opposée, pillent, tuent et égorgent tout ce qui se trouve sur leur passage, mettant un raffinement certain dans les tortures qu’ils infligent aux femmes.

Sans doute avaient-ils présent à l’esprit que « Les incroyants qui ont la Bible et l’Évangile iront dans le feu de la géhenne et y seront pour toujours »…

La femme chrétienne, otage malgré elle

Pendant des siècles, les musulmans (barbaresques, morisques et autres turcs ottomans) ont pratiqué l’enlèvement systématique des enfants chrétiens, mâles ou femelles.

Le « greffon », l’enfant chrétien, ainsi transplanté en terre d’islam, et ravi à l’affection de sa mère, devait devenir un bon musulman, élevé par des nourrices turques ou arabes dans des maisons privées ou dans les palais des Stambouliotes.

Les musulmans faisaient un prélèvement régulier aux dépens des forces vives du monde chrétien (Espagne jusqu’en 1492, Serbie, Grèce, Russie, Bulgarie) en le délestant, chaque année, de plusieurs milliers de ses enfants, auxquels ils offraient la possibilité d’une intégration totale dans les sociétés cosmopolites du Maghreb ou de l’Empire ottoman.

1. En Europe occidentale, les enfants étaient razziés sur terre ou capturés en mer. La mémoire populaire a d’ailleurs gardé la hantise de ces raids-éclair en Corse, en Sicile, aux Baléares, mais aussi sur nos côtes de Provence ou du Roussillon. Aussitôt embarqués de force sur les bateaux pirates, les petits garçons étaient circoncis afin de prévenir toute action des Consuls de leur pays respectifs, au cas où des familles porteraient plainte. Violences, coups, tout était fait pour que la jeune victime devienne rapidement un musulman soumis. Dans leur ouvrage consacré au « Chrétiens d’Allah », Bartolomé et Lucile Bennassar citent également les mères enlevées en même temps que leurs enfants : « Anastasia, une jeune Russe et sa mère, furent achetées par le même maître et partagèrent sept ans de captivité ».

2. En Europe orientale (en Serbie et en Grèce plus particulièrement), les jeunes garçons orthodoxes fournirent jusqu’au milieu du XVIIe siècle le corps des janissaires, corps d’élite de l’armée turque. La Devchirmé (littéralement « ramassage ») régissait ainsi le recrutement de l’armée. « C’était un plan diabolique et le plus épouvantable tribut de chair humaine qui ait été levé par une religion victorieuse sur une religion vaincue » comme l’écrira un historien du XIXe siècle, Théophile Lavallée.

Comment, en effet, ne pas qualifier de diabolique cette opération qui consistait à rassembler, dans un village chrétien, toute la population mâle et à prélever les plus sains d’entre eux, chassés et prélevés comme on prélève un gibier.

Cruauté suprême, les garçons étaient souvent choisis en nombre plus important que prévu… les fonctionnaires turcs, chargés du ramassage, se faisant ainsi racheter les enfants par les parents.

Les vieux serbes se rappellent encore que les enfants mâles nés les années impaires, étaient de futurs janissaires pendant que ceux qui avaient eu le bonheur de naître les années paires, n’étaient pas soustraits à l’affection de leurs mères.Ils pouvaient ainsi contribuer à payer l’impôt réclamé par Allah.

Quant aux Grecs, ils subirent le même sort… jusqu’en 1807, mais les prélèvements en chair humaine seront moins répétitifs.

Et pendant ce temps là, que faisait la mère de famille, l’épouse, la femme sinon se lamenter et jurer la perte de ces brutes qui pouvaient également enlever les jeunes filles ou même les épouses ?

On cite le cas de cette veuve grecque convoitée par le gouverneur turc de Thessalie, enlevée par ses hommes et qui refusait d’épouser son tortionnaire. Retrouvée par ses deux fils à Constantinople, elle prit le voile dans un Monastère pendant que ces derniers étaient faits prisonniers.

Conclusion

Neuf siècles ont été nécessaires pour effacer la présence musulmane en Espagne et près de quatre siècles sont venus à bout du joug ottoman dans les Balkans, même si aujourd’hui, à cause de la politique imbécile de certains, l’islam refait surface sur ces vieilles terres orthodoxes de Serbie, de Thrace ou de Bulgarie.

Tout au long de ces siècles de domination ottomane ou arabe, vécue comme un vrai calvaire par les populations soumises au bon vouloir des pachas, effendis, agha, caïmacan, dahi, et autres califes, des millions de Chrétiens (hommes, femmes et enfants) ont été assassinés, égorgés, violés, déportés, brûlés vifs, dépecés vivants.

Tous cela au nom d’Allah et des principes coraniques.

Aujourd’hui encore – les récents événements tragiques du Kosovo le prouvent, des massacres sont commis au nom de la « soumission » à Dieu, traduction littérale du mot islam.

À un moment où faire repentance est devenu un passage obligé quand il s’agit du colonialisme, de l’esclavage ou de bien d’autres choses encore, ne serait-il pas temps que les Musulmans fassent aussi repentance en reconnaissant l’étendue de leurs crimes contre l’humanité ?

Françoise Monestier
07/02/2002
Colloque régional « L’islam contre les femmes »

Françoise Monestier

Cet article vous a plu ?

Je fais un don

Je fais un donSoutenez Polémia, faites un don ! Chaque don vous ouvre le droit à une déduction fiscale de 66% du montant de votre don, profitez-en ! Pour les dons par chèque ou par virement, cliquez ici.

Voir aussi