Par R.S., retraité, ancien cadre de direction dans une importante compagnie d’assurances étrangère ♦ Christine Tasin vient de publier un nouveau livre, L’islam à la conquête de l’école. Agrégée de lettres classiques, elle s’était fait connaître voilà six ans avec La Faute du bobo Jocelyn, condamnant, en collaboration avec Pierre Cassen, la montée de la dictature du « politiquement correct ». Aujourd’hui, l’auteur fait cavalier seul et s’attaque, si l’on peut dire, comme l’indique la quatrième de couverture, à la lutte entre les résistants à l’islamisation de notre pays et ceux qui désirent en faire le 58e pays musulman de la planète.
La tâche n’est pas facile quand on connaît les effets des lois liberticides qui sanctionnent la moindre écorchure aux postulats du prétendu antiracisme.
Le combat se résume dans le titre même du livre. Selon l’auteur, les fervents de l’islamisation, alors que certains d’entre eux ne sont nullement musulmans, utilisent une arme foudroyante pour manipuler les mentalités et les changer : ils falsifient l’histoire et imposent à nos jeunes enfants l’omniprésence de l’islam dans les faits les plus importants de notre passé.
Voici le combat que mène Christine Tasin.
Pénétrons dans le livre, qu’y trouve-t-on ?
L’ouvrage se divise en cinq parties et dix-sept chapitres, ce qui peut paraître pour le lecteur un découpage excessif pour un ouvrage de petit format et de 176 pages.
Eh bien non, la matière est dense et, s’agissant d’une analyse presque pharmaceutique, ce découpage se justifie.
Qu’en est-il ? Tout simplement un constat.
Dès les premières pages, l’auteur ne perd pas son temps en des considérations académiques. Non, c’est tout simple : « Pourquoi ce livre ? ». La réponse est immédiate, sans aucune fioriture : l’école, qui autrefois était considérée comme un sanctuaire, doit retrouver ses vertus et se limiter à enseigner, à l’abri de toute rééducation façon Staline, Mao ou khmers rouges où la désinformation est reine.
La première partie a pour titre : « Islam, les grossiers mensonges de nos manuels d’histoire ». Notre auteur considère que l’histoire est la matière idéale pour diffuser le mensonge à tous égards ; on peut y recueillir la complicité de certains professeurs, chercheurs ou politiciens. Par exemple, victime du mensonge et/ou de la falsification, Charles Martel est une figure symptomatique : au fil des temps, on constate l’évolution des livres scolaires en faveur des ennemis de ce maître du palais ; les meilleurs guerriers changent de camp. C’est un exemple ! On introduit des changements dans les programmes scolaires officiels, qui, inévitablement, inspirent les manuels, etc.
La deuxième partie est consacrée à l’avancée de l’islam dans les écoles : l’auteur en fournit dix exemples
Nous nous limiterons à en désigner six que Christine Tasin dénonce avec beaucoup de perspicacité, mais incitons le lecteur à se rendre aux chapitres correspondants :
– Louis Chagnon ou la vérité interdite sur Mahomet,
– CCIF et indigènes de la République pour former les prof.,
– Quand les racailles imposent leur foi,
– L’écriture inclusive pour mieux tuer la langue française,
– La prière islamique en musique,
– Baisser le niveau pour donner le bac aux immigrés, avec ses cinq sous-exemples, qui illustrent, on ne peut mieux, la volonté ministérielle.
La troisième partie traite des programmes et leur mise en application
« L’islam a gagné une place de choix dans les programmes scolaires. En 2008, en classe de 5e, l’étude des débuts de l’islam occupait dix pour cent du temps total de l’année (…) ». Les nouveaux programmes de 2016 occupent un trimestre entier, « avec une présentation de l’islam biaisée ». (Troisième partie, chapitre 1, p. 83-87.) Il est intéressant de lire l’extrait du communiqué de l’association Résistance républicaine qui montre bien la pédagogie à l’usage depuis 2016 (p. 85 et suivantes).
Ce n’est là qu’un aspect des modes d’enseignement d’aujourd’hui, il y en a d’autres : l’auteur ne résiste pas à signaler les œuvres du ministre Belkacem qui se distingue à travers les « parfaits manuels d’islamo-propagande » (p. 90). Nous y reviendrons.
Pour ce qui concerne la littérature française, l’élève docile se trouve confronté à un désordre mental et intellectuel absolu, dans l’incapacité totale de situer l’époque où ont vécu les écrivains majeurs de notre pays, de savoir à quel courant littéraire ils appartiennent… C’est le professeur qui, selon son humeur, ses préférences, va choisir, chercher ce qu’il veut et peut faire étudier ou lire. C’est la réforme Belkacem !
Tout ce désordre explique pourquoi notre Education n’a plus rien de nationale. La réponse est toute trouvée par l’auteur :
« Il est terminé le moment où même le plus inculte des Français sentait que A moi, Comte, deux mots dans une publicité, cela faisait partie de son patrimoine, du patrimoine de tous les Français, unis par la langue, la nation, l’histoire mais aussi la culture. Peu importe si un nombre de Français ne savent pas – ou ont oublié – de quelle pièce est tirée cette citation, l’important est qu’elle fait partie de notre patrimoine. »
Aujourd’hui, qui réagira ? La disparition de notre culture commune nous prive de ces références culturelles qui soudaient notre nation et « les clins d’œil culturels sont dorénavant réservés aux autres, aux nouveaux arrivants ».
En fin de troisième partie Christine Tasin recense quelques exemples aveuglants de lavage de cerveau (p. 99 à 108).
La quatrième partie a pour titre Le cas Belkacem
L’auteur se fait procureur et dresse un sérieux réquisitoire contre Najat Vallaud-Belkacem, l’ex-ministre de l’Education. Beaucoup de choses seront reprochées à cette dernière : entre autres, vouloir imposer l’arabe dans tous les établissements scolaires. On ne pouvait pas mieux faire pour renforcer la séparation entre les élèves musulmans et les non musulmans !
La cinquième partie est un mémorandum à la fois historique et philosophique
Christine Tasin a l’idée judicieuse de dresser la liste des ministres de l’Education nationale qui ont œuvré à la destruction de l’école depuis 1981, les gratifiant tous de la mention « responsables et coupables ».
Conclusion
Christine Tasin ne se contente pas de dresser le tableau de l’envahissement de l’école par l’islam mais elle apporte un certain nombre de remèdes destinés à lutter contre l’appauvrissement intellectuel et moral de nos enfants. Pour elle, « la guerre menace, oui » et « il faut absolument qu’une élite résiste, subsiste, afin de servir de passeur aux autres générations après la crise. Après la guerre qui menace, que vos enfants, à vous lecteurs inquiets, soient cette relève. »
R.S
Polémia
20/12/2017
Correspondance Polémia – 20/12/2017