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L’invasion programmée. Éditorial de septembre 2015

L’invasion programmée. Éditorial de septembre 2015

par | 17 septembre 2015 | Europe, Géopolitique

L’invasion programmée. Éditorial de septembre 2015

L’été se termine et la vie politique reprend ses droits comme si de rien n’était avec les universités d’été organisées par les uns et par les autres. Finalement, d’une année à l’autre, rien ne change. La rentrée se prépare avec insouciance et chacun semble aiguiser son ego dans la perspective des élections régionales et certains commencent même à se placer pour 2017. Pour confirmer cette insouciance politico-médiatique, nous avons même été tenus en haleine il y a peu par les chaînes d’information en continu tentant de savoir où le président de la République passait ses vacances.

Feuilleton au scénario haletant et insoutenable nerveusement mais tellement pathétique, en réalité, face aux événements dramatiques qui se déroulent depuis des mois.

Car pendant ce temps là, l’économie du pays reste en berne, plombée par un taux de chômage à un niveau jamais connu et une croissance à l’arrêt. Pendant ce temps là, on n’en finit pas de parler de la Grèce en sursis (pour combien de temps encore ?) après l’acceptation du dernier plan d’aide. Pendant ce temps là, un carnage a été évité de justesse dans un TGV Thalys grâce au courage de quelques passagers qui ont risqué leur vie pour neutraliser un islamiste qui voulait – comme d’autres – simplement appliquer le Coran à la lettre. Pendant ce temps là, on assiste à un afflux incessant et effroyable de clandestins qui mettent le pied en Europe sans qu’aucune décision à la hauteur de la situation ne soit prise que ce soit par la Commission européenne ou que ce soit par les chefs d’État ou de gouvernements européens tétanisés par l’ampleur du phénomène, divisés et incapables de réagir avec lucidité, ne sachant pas prendre leur distance avec le choc émotionnel que provoque le drame qui se déroule, seulement doués pour commenter des événements qui les dépassent et dont ils n’imaginent pas les conséquences à venir. Une catastrophe se prépare avec son cortège de désolation, de sang et de larmes parce que nos dirigeants européens se seront comportés en « agents humanitaires » en négligeant leur véritable responsabilité qui doit être prioritairement géopolitique. Car la crise actuelle est géopolitique avant d’être humanitaire.

Au cours des sept premiers mois de l’année, 350 000 clandestins ont mis le pied sur le territoire européen. C’est trois fois plus que l’année dernière, déjà considérée comme une année hors normes. Et l’année 2015 n’est pas terminée. Pour le seul mois de juillet, c’est 110 000 clandestins qui sont arrivés sur le territoire de l’Union européenne. Le constat est sidérant et la situation devient explosive. L’immigration clandestine sévit en Europe depuis des décennies en raison du laxisme des responsables politiques européens, mais cette immigration illégale, qui a franchi une nouvelle étape dès la fin de l’année 2010 avec le « printemps arabe » , ne cesse d’augmenter au fil des mois et des années. Depuis le début de l’année 2011, le flux n’a cessé d’enfler pour atteindre des sommets inacceptables qui se traduit aujourd’hui par une invasion méticuleusement organisée malgré des drames humains insupportables avec la perte de vies humaines. Ces drames constituent cependant une arme de poids dans la bataille médiatique que livrent ceux qui organisent cette invasion qui constitue, en réalité, une attaque sans précédent usant d’une stratégie bien rodée qui vise à culpabiliser l’Europe et dont le but évident est d’affaiblir les capacités de réaction des dirigeants européens. L’objectif est, à l’évidence, sauf pour nos responsables politiques aveugles, la déstructuration en profondeur de notre société. Alors, il faut évoquer les questions pourtant légitimes que ces derniers, paralysés, incapables d’affronter la réalité avec lucidité, n’osent pas ou ne veulent pas aborder.

Tout d’abord, s’agissant des clandestins eux-mêmes, il y a beaucoup à dire. Chacun sait bien sûr que des situations de guerre ou de misère frappent de nombreux pays ou régions. La guerre est aujourd’hui le lot quotidien de certains pays, aggravé depuis l’instauration de l’État islamique, que ce soit en Syrie, en Irak, mais également en Afrique et notamment en Libye, mais pas seulement. Les premières victimes de l’État islamique sont les chrétiens, les yézidis, les kurdes, et finalement toutes les minorités opprimées en raison de leur non-appartenance à son monde islamique. Il serait donc logique de trouver parmi ces clandestins un grand nombre de familles entières (hommes, femmes, enfants, vieillards) issus de ces minorités qui fuient leur pays pour sauver leur vie et qui seules peuvent prétendre au titre de réfugiés politiques. Or, que constatons-nous ? L’immense majorité sont des hommes plutôt jeunes (l’exemple de Calais est révélateur) qui sont originaires de pays qui ne sont pas tous en guerre. Une immense partie de cette immigration illégale est économique et ne doit pas être acceptée. Quant aux clandestins qui prétendent qu’ils sont en danger parce la guerre sévit dans leur pays, ils avouent finalement refuser de vouloir se battre pour lui et pour son peuple. Mais alors, qui peut le faire à leur place ? Non seulement nous ne sommes plus en mesure d’accueillir toute la misère du monde (nous avons déjà beaucoup donné), mais nous ne pouvons pas recueillir tous ceux qui refusent de se battre pour recouvrer la liberté dans leur pays.

Ensuite, autre constat qui doit interpeller nos gouvernants et les responsables européens, tous ces clandestins arrivent de pays musulmans où les non-musulmans sont, au mieux discriminés, au pire massacrés ou chassés. Mais qu’ils soient en guerre ou pas, une chose est certaine : ces pays musulmans vivent dans la misère, certains disposant pourtant de richesses naturelles dont les revenus ne sont pas utilisées par leurs dirigeants pour améliorer les conditions de vie du peuple. Il faut se rendre à l’évidence et cesser d’encenser, comme le font certains, l’islam, « religion de paix et d’amour », qui véhicule en fait une culture de mort maintenant ces peuples dans la misère et l’obscurantisme depuis un millénaire et ayant accumulé des siècles de frustration et de ressentiment à l’égard de l’Occident qui a su, lui, progresser et qu’ils veulent donc détruire. C’est bien leur culture qui est la source de leur misère et de leurs frustrations qui les plongent dans la violence, et cette culture est incompatible avec la nôtre. Alors arrêtons de favoriser l’islamisation de nos sociétés avant qu’il ne soit trop tard.

Par ailleurs, dans la lutte engagée contre les passeurs, le problème est traité a posteriori donc trop tardivement. C’est en effet en amont qu’il faut le traiter. Ce n’est pas un nouvel accord avec les Britanniques ou la construction d’un camp d’accueil qui résoudront le problème de Calais, même à coup de millions d’euros. On ne provoque, au contraire, qu’un nouvel appel d’air et on encourage les passeurs. Si on ne veut pas de clandestins à Calais, par exemple, c’est à la frontière franco-italienne qu’ils ne doivent pas passer. Et pour qu’ils ne puissent pas passer cette frontière c’est sur le sol italien qu’ils ne doivent pas pouvoir poser le pied. Et pour cela, ils ne doivent pas pouvoir quitter les eaux territoriales libyennes. Aujourd’hui, les Européens aggravent la situation en envoyant des bâtiments de la marine au plus près des eaux territoriales libyennes pour recueillir les clandestins qui sont ramenés ensuite en Italie. Ces derniers n’ont même plus besoin de traverser la Méditerranée sur leurs bateaux de fortune puisqu’on vient les chercher. Et les bateaux laissés alors à la dérive sont ainsi récupérés par les passeurs pour les ramener en Libye et les réemployer. Il faut au contraire avoir le courage de mettre sur pied une force navale européenne aidée par des moyens de surveillance aérienne et l’engager à la limite des eaux territoriales libyennes pour empêcher le passage de tout bateau de clandestins, voire le remorquer jusqu’à son point de départ. Et cette action doit être envisagée sur toute la partie orientale de la Méditerranée, y compris et surtout en Mer Égée, face à la Turquie. Car les vrais passeurs sont aujourd’hui des États : Libye, Turquie, financés par l’État islamique qui organisent cette invasion. Car comment expliquer, par exemple, l’arrivée sur les côtes italiennes de ce cargo « fantôme « , il y a quelques mois, parti de Turquie ? Comment expliquer l’afflux de canots pneumatiques sur l’île de Kos, en Grèce, les clandestins étant équipés de gilets avant de quitter la côte turque sous les caméras des journalistes occidentaux ? Quant aux clandestins de plus en plus nombreux qui choisissent la voie terrestre des Balkans (Grèce-Macédoine-Serbie), ils bénéficient au mieux du laxisme, au pire d’une action plus qu’ambiguë coordination des activités des gardes frontières) met notamment à disposition des vols soldés à destination d’Istanbul, incitant ainsi des milliers de clandestins (depuis le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye …) à faire le détour par l’Est pour rallier l’Ouest européen. Il faut donc également instaurer un blocus terrestre à la frontière Grèce/Bulgarie face à la Turquie.

Enfin, avec la poursuite des guerres qui frappent le Moyen-Orient et l’Afrique, et surtout la radicalisation qui touche l’ensemble du monde musulman, le déferlement n’est pas près de s’arrêter en raison de la paralysie incompréhensible des dirigeants européens face à ce phénomène. L’État islamique l’a bien compris puisqu’il est l’un des instigateurs de cette invasion organisée à laquelle il participe activement pour infiltrer des milliers de djihadistes. Il fait ce qu’il a annoncé et il use pour cela de deux procédés bien connus des experts: la taqiya (loi de la dissimulation qui est préconisée par le Coran et à laquelle les musulmans font appel à chaque fois qu’ils le jugent nécessaire pour la propagation ou la préservation de l’Islam. Le mensonge et l’hypocrisie sont alors des vertus pour tout musulman face à des non-musulmans. « Le prophète dit: ‘La guerre est basée sur la tromperie ») et la hijra (l’islam interdit la vie en pays « mécréant » et préconise la « hijra », c’est à dire l’émigration vers des terres musulmanes. Mais l’implantation de populations musulmanes dans certaines de nos cités est aujourd’hui telle après la disparition progressive des autochtones qui les ont fuies que ces « terres » sont devenues de fait musulmanes. Et ce phénomène inquiétant est dorénavant de plus en plus observé dans certaines zones rurales. Cela constitue autant de lieux d’accueil pour ces djihadistes infiltrés qui n’auront plus qu’à attendre le moment propice pour engager, avec nos propres djihadistes, des actions meurtrières, isolées ou coordonnées, qui ne manqueront pas de se produire. Car une 5ème colonne existe bien avec notamment la découverte, entre autres, de l’activité d’une association musulmane représentant l’un des maillons de la chaîne des passeurs et qui alerte, depuis notre sol (précisément de Strasbourg), et sans que cela n’émeuve personne, les gardes-côtes de FRONTEX présents au large de la Libye dès la réception d’un message téléphonique demandant du secours. Nos concitoyens doivent prendre conscience de la catastrophe qui s’annonce et être dorénavant très vigilants, où qu’ils se trouvent. Il en va de leur propre vie mise en danger par le laxisme et l’absence d’analyse géopolitique de nos dirigeants.

La situation est extrêmement grave et nécessite la prise de décisions urgente de la part de nos gouvernants. Il faut cesser de tergiverser et de commenter l’actualité alors que l’essence du politique c’est d’agir dans l’intérêt de l’État et de la Nation. L’Union européenne a prouvé son incapacité à gérer cette crise, à anticiper et à prendre rapidement des décisions propres à empêcher des drames humains et à protéger ses citoyens comme le fait l’Australie dont nous devons suivre l’exemple. Schengen a été créé pour permettre la libre circulation des capitaux et des personnes dans son espace. Une libre circulation des européens membres de cet espace, mais pas une libre circulation des clandestins. Cela implique que les frontières extérieures de cet espace doivent être contrôlées et défendues. C’est le fondement même de l’état de droit. Il est donc temps que nos gouvernants décident de reprendre le contrôle de nos frontières, au moins temporairement, et renvoie tous les clandestins qui n’ont pas demandé l’asile ainsi que ceux qui sont déboutés de ce droit ou qui le seront. Car des citoyens européens ne cachent plus leur exaspération et leur colère qui les conduit à incendier des centres d’accueil et à réclamer vivement l’expulsion des clandestins qui de plus en plus commettent des vols, des agressions, des destructions de biens publics et privés. La solidarité et la fraternité ne doivent pas nous mener au suicide collectif.

Général (2s) Antoine Martinez
Septembre 2015

Le général (2s) Antoine Martinez est l’auteur de Devoir d’expression d’un citoyen (pas) ordinaire, aux éditions Amalthée (2012). Présentation du livre.

L’unité de la nation française est mise en sérieux danger en raison de la fracture identitaire qui ronge insidieusement le peuple français. Trois facteurs interagissent depuis plusieurs décennies : le manque de clairvoyance, de lucidité et de courage des responsables politiques ; le règne du politiquement correct qui terrorise notre liberté d’expression ; la mondialisation qui a mis à mal le sens du collectif. C’est pourquoi l’avenir de notre société est menacé.

Cette situation désastreuse, amplifiée par une immigration extra-européenne massive dont la culture et la religion invalident tout espoir d’intégration, est aggravée par des mesures sociales insensées adoptées ces dernières années, par la politique contestable de l’Éducation nationale depuis plusieurs décennies et par la suspension du service militaire non remplacé.

Les citoyens attachés à leurs racines, aux valeurs qui ont fait de la France une grande nation, héritiers d’une Histoire et d’une culture, ne peuvent plus rester silencieux face à l’imprévoyance et au laxisme de leurs responsables politiques : Antoine Martinez se fait leur porte-parole.

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