Introduction. À côté des coûts budgétaires, que l’on pourrait qualifier de micro-économiques, bien caractérisés par des écritures comptables inscrites dans un budget – ce qu’ont fait avec talent nos intervenants précédents – on peut identifier des coûts macro-économiques, diffus, quasi invisibles car noyés dans la masse, qui se reflètent dans les agrégats macroéconomiques de la France ou dans la comptabilité nationale ; mais qui existent bien quand même. Les immigrés constituent désormais un segment important de la population française, soit 12,6% de la population totale Or, quand une large partie de la population change sous l’effet d’une immigration rapide, intense et prolongée –c’est le cas de la France –, on peut imaginer aisément que cette nouvelle population d’immigrés, et de leurs descendants, va exercer une influence significative, d’une part, sur les divers agrégats macro-économiques : consommation, épargne, investissement, qui constituent le produit national, et, d’autre part, sur les grands équilibres économiques qui conditionnent son évolution : endettement, chômage, niveau des salaires, productivité ; sans compter le coût des biens sociaux majeurs que sont la santé, l’éducation et le logement.
L’immigration et les grands agrégats économiques
Immigration et consommation
Que les immigrés contribuent à la production des biens et des services de la nation est indéniable. Toute la difficulté est de savoir combien.
a) La contribution des immigrés à la production
La seule façon de mesurer la contribution des immigrés aux ressources est de prendre en compte le total cumulé de leurs salaires. En supposant, ce qui est admis, que le salaire moyen des immigrés est de 15% inférieur au salaire moyen en France, cela donne, en cumulé, pour 2,6 millions d’immigrés au travail, environ 37 milliards d’euros sur un total de PIB 1.933 milliards (à prix courants). Il faut y ajouter les impôts et charges sociales qui, selon la comptabilité nationale, représentent 50% des rémunérations, soit 18,5 milliards, ou encore 55,5 arrondis à 56 milliards au total.
b) La consommation des ménages immigrés
La consommation, faute d’épargne significative des immigrés, pourrait être évaluée au montant cumulé des salaires, soit 37 milliards. La consommation des ménages dans les comptes nationaux atteint 1.084 milliards d’euros. La part des immigrés, 10% de la population, devrait donc atteindre 10% de ce total, soit 108 milliards. La différence entre ces deux chiffres, soit 71 milliards, laisse un peu perplexe. Comment cette consommation est-elle financée ?
Il faut supposer que ce soit, en partie, les prestations sociales reçues par les immigrés à divers titres, calculées selon certaines sources à 58,6 milliards, qui permettent de financer cette consommation. A ce chiffre s’ajouterait le montant de la fraude, de la délinquance et du travail au noir, estimé à 13,6 milliards (sans doute bien davantage). Ce qui, avec 72 milliards, permet de retomber à peu près sur nos pieds.
Il en ressort que les immigrés reçoivent à peu près deux fois plus qu’ils ne produisent et que la communauté immigrée vit largement de l’aide sociale et d’activités hors marché. Ce qui, à vrai dire, n’a rien de bien surprenant.
c) La contribution des immigrés à la croissance
Dans ce contexte, il nous reste un dernier devoir à accomplir, à savoir à tordre le cou à ce « canard » persistant, véhiculé par une gauche à la conscience troublée, que « les immigrés sont indispensables à la croissance et qu’ils vont payer pour nos retraites ».
Regardons plutôt ce que disent des chercheurs sérieux, à l’étranger. Aux USA, les travaux de George Borjas, qui fait autorité en la matière, ont démontré de façon irréfutable que le gain annuel procuré par les immigrés était infime : moins de 0,1% du PIB par an. Même son de cloche en Angleterre où les études menées à la demande de la Chambre des Lords (en 2008, citée par Michèle Tribalat) parviennent à des résultats identiques : l’apport économique dû à l’immigration est quasi nul, 0,1% du PIB. Les enquêtes conduites aux Pays-Bas sont également sans équivoque : le PIB global augmente un peu, certes, mais le PIB par habitant, celui qui mesure le niveau de vie, diminue.
L’enseignement principal de ces travaux est que le gain obtenu par le travail des immigrés va aux immigrés eux-mêmes mais nullement à la population d’accueil qui est perdante dans l’affaire.
C’est ce que le simple bon sens aurait déjà donné : l’immigration a un effet d’appauvrissement sur l’ensemble de la population d’accueil, bien que les immigrés eux-mêmes recueillent largement les bénéfices de leur situation.
En France, bien entendu, c’est l’ « omertà » : on ne veut pas savoir.
Incidence de l’immigration sur l’investissement et le commerce extérieur
Pour l’investissement, la réponse est simple : les immigrés épargnent peu ou pas et ne peuvent contribuer en aucune façon à la formation de capital fixe.
Pour le commerce extérieur, c’est une autre affaire. Certes, on se doute bien que les immigrés ne peuvent apporter de contribution, même minime, aux exportations. Mais il y a un lien direct entre importations et consommation des ménages. Avec une consommation de 108 milliards, et un marché de 7 à 8 millions de consommateurs nouveaux, l’incidence des ménages immigrés sur les importations doit être sensible.
Nos importations, composées aux trois quarts de pétrole et de produits manufacturés ont atteint 537 milliards en 2010. L’application de la règle de proportionnalité donnerait donc un montant de 54 milliards imputables aux produits importés au bénéfice des immigrés.
Avec un déficit commercial de 71 milliards, on pourrait en déduire que la consommation de la communauté immigrée, sans contrepartie productive significative, suffirait à justifier une large part du déficit commercial de la France. On verra plus loin que l’on pourrait en dire autant du déficit budgétaire.
En ce qui concerne la balance des paiements maintenant, on observera des transferts annuels de l’ordre de 5 milliards, le cinquième du total des transferts courants. On observera avec chagrin que ces transferts ne servent pas à financer l’investissement et le développement comme on pourrait le souhaiter mais servent simplement de soutien alimentaire au bénéfice des familles restées au pays.
L’immigration et les grands équilibres économiques
Immigration et chômage
En septembre 2011, la France comptait 4.176.000 chômeurs, 4.442.000 avec les DTOM, plus de 10% de la population active. Comment mesurer l’incidence de l’immigration sur ce total ?
Les difficultés d’insertion d’une population, peu ou pas qualifiée, sur un marché du travail déjà saturé sautent aux yeux. Avec un taux de chômage de 13,2%, sur les trois millions d’immigrés que compte la population active, 2,6 millions d’immigrés seulement auraient un emploi, 400 000 seraient au chômage.
En fait, pour ce qui concerne l’immigration légale, trois solutions se présentent :
- ou bien les immigrés ne trouvent pas d’emplois et sont donc au chômage ;
- ou ils trouvent des emplois, mais poussent les natifs vers le chômage ;
- ou ils trouvent bien des emplois, mais ce sont des emplois aidés, donc qui coûtent cher à l’État.
En conséquence, en termes de coûts :
- Le coût des immigrés au chômage serait de 3,4 milliards.
- Un emploi jeune sur quatre bénéficie d’une aide de l’État qui prend en charge environ 70% des coûts, soit, pour 450.000 contrats, un coût budgétaire de 4,2 milliards d’euros.
- Mais le plus important est ailleurs : le coût des natifs chassés par éviction vers le chômage peut être estimé à 22 milliards (à 700 euros par mois, soit 8.500 euros par an, pour 2,6 millions de nouveaux chômeurs natifs).
Le total de ces trois rubriques s’élève donc à 29,6 milliards d’euros.
En d’autres termes, en période de sous-emploi chronique et de quasi-stagnation économique – c’est le cas depuis 10 ans et plus –, l’immigration, quelle soit légale ou non, exerce directement ou indirectement un effet fortement négatif sur les chiffres du chômage et sur les charges budgétaires.
Immigration, salaires, productivité et désindustrialisation
C’est en quelque sorte le corollaire du cas de figure précédent. L’immigration a, de toute évidence, tendance à tirer vers le bas le niveau moyen des salaires. C’est ce que démontrent abondamment les enquêtes menées à l’étranger, notamment celle de la Chambre des Lords en Angleterre en 2008 (déjà citée par Michèle Tribalat). Aux États-Unis, George Borjas, qui fait référence en la matière, a démontré que les salaires des immigrés, notamment les moins qualifiés, exercent un effet négatif d’environ 7% sur le niveau des salaires. On préfère évidemment ne pas trop savoir.
En France on estime le niveau moyen des salaires des immigrés environ inférieur de 15% à celui des natifs, et cela d’autant plus que la grande majorité des immigrés travaillent dans le secteur des services à faible rémunération et à faible productivité : services domestiques (les nounous), restauration et hôtellerie, services de nettoyage, construction, etc.
Tout cela entraîne des conséquences très sévères sur l’économie française.
La première concerne l’investissement productif des entreprises dont on constatera avec inquiétude une lente dérive à la baisse depuis 10 ans. Cela se comprend. Devant une main-d’œuvre abondante et bon marché, l’entrepreneur aura naturellement avantage à substituer du travail au capital, à recruter du personnel à bas coût plutôt qu’investir. Et c’est bien ce que l’on constate. Les dépenses d’investissement en France prennent un sérieux retard, non seulement par rapport à l’étranger, mais aussi par rapport aux performances des années précédentes. De ce déclin tendanciel témoigne aussi la baisse des projets d’investissement industriels constatée ces dernières années.
On assiste donc à une baisse de l’investissement productif privé mais aussi à une tendance à ladésindustrialisation de notre pays. L’industrie ne procure plus que 14% de la richesse nationale contre 22% pour la moyenne européenne et 30% pour l’Allemagne. Depuis les années 1980, l’emploi industriel a chuté de 2 millions, de 350.000 postes depuis 2 ans. L’immigration a certainement eu une incidence sur ce phénomène. En France, à ce rythme, on ne fabriquera plus d’avions ou de TGV mais on construira des logements sociaux.
Dernière conséquence, souvent ignorée, et non des moindres, l’effet sur la productivité du travailen France. Chacun sait de quoi il retourne. C’est, en gros, la production tirée d’une quantité donnée de facteurs de production, le travail au premier chef. La productivité reflète le progrès technique. Si la productivité horaire en France apparaît à peu près satisfaisante, sous l’effet du chômage bien sûr, la productivité par salarié, la seule qui a un sens, en vérité, accuse un net déclin, non seulement par rapport à l’étranger (USA, Europe) mais aussi par rapport aux tendances passées, par manque de qualification et de motivations. Sous l’effet d’une immigration de masse, la France est donc tout doucement en train d’emprunter le chemin qui mène au sous-développement économique.
Pour terminer, on peut estimer que le coût du surendettement des ménages immigrés s’élève à 2,5 milliards.
Regards croisés sur trois coûts sociaux majeurs sous estimés
Que les immigrés soient de grands consommateurs de biens sociaux est une évidence que peu de monde se hasarde à nier. On ne peut manquer de se réjouir de cette générosité institutionnelle en progression constante, qui contribue sans doute à la paix sociale, pour un temps. Le malheur veut qu’elle ait un coût. Cette consommation à caractère social porte notamment sur ces trois secteurs majeurs que sont l’éducation, la santé et le logement.
L’éducation nationale
Chacun reconnaît la dégradation, grandissante, de notre système scolaire. Certes, des réformes, inutiles ou ineptes, sont passées par là, qu’il s’agisse de la méthode globale ou du collège unique, toujours dénoncées, jamais corrigées. Mais il y a un autre facteur majeur, rarement évoqué : l’immigration.
L’éducation nationale coûte de plus en plus cher, pour de moins en moins de résultats, et d’ailleurs moins d’élèves (sauf d’enfants d’immigrés). Le budget de l’éducation nationale croît d’année en année, près de 61 milliards en 2011, une augmentation de 2% par rapport à l’année précédente.
Mais comment ne pas établir aussi un lien de causalité manifeste entre le dépérissement du système scolaire et l’obligation faite à nos écoles d’accueillir des enfants d’immigrés toujours plus nombreux ? Leur place dans la population scolaire est passée de 14% à 16%, et maintenant près de 18%, en raison d’une fécondité deux à trois fois supérieure à la nôtre, celle des natifs. A cela s’ajoute une concentration très forte dans certaines zones, plus de 60 à 80% selon Michèle Tribalat, précisément celles qui sont le centre de violences permanentes dans les filières techniques, les lycées professionnels, ceux qui accueillent le plus d’immigrés.
« Deux tiers des échecs scolaires concernent les enfants d’immigrés », a déclaré Claude Guéant, à la grande indignation des bien-pensants. C’est peut-être exagéré. Mais ce qu’il y a de sûr c’est que le taux d’échecs scolaires des enfants d’immigrés est le double de celui des autres enfants et que les enfants immigrés sortent deux fois plus souvent que les autres du système scolaire sans aucune qualification.
En fait, l’afflux non maîtrisé d’enfants d’immigrés venant de familles déshéritées dont beaucoup maîtrisent mal la langue française provoque la saturation puis la décrépitude de l’ensemble d’un système scolaire largement plus inadapté à cette mission, quoi qu’on fasse.
Comment calculer le coût social phénoménal résultant d’une situation de ce genre, à savoir une éducation au rabais dispensée aux enfants, tous les enfants de France, qu’ils soient ou non issus de la population immigrée ? Tout à l’heure, on a estimé à 1 milliard environ les coûts spécifiques du système scolaire liés à l’immigration. Je crois que cette évaluation est notoirement sous-estimée. Pour ma part, je pense qu’il faut, une fois de plus, appliquer la règle de proportionnalité : si les enfants d’immigrés forment 18% de la population scolaire, les coûts supplémentaires dus à l’immigration (18% de 61 milliards d’euros) peuvent être évalués à 11 milliards d’euros.
Immigration et dépenses de santé
Les dépenses de santé liées à l’immigration méritent que l’on s’y attarde. Car ce sont des coûts très importants qui sont en jeu ici et pour lesquels, par chance, l’on dispose d’informations statistiques, donc relativement sûres.
Pour les immigrés clandestins, estimés à plus d’un demi-million, les statistiques de l’Aide médicale d’État affichent plus de 200.000 consultations par an pour un coût de 600 millions par an, soit plus de 30% du budget du ministère de la Santé.
Mais l’essentiel est ailleurs, avec la CMU, la Couverture médicale universelle, complétée par la CMUC, complémentaire instituée en 1999 par Martine Aubry (laquelle s’affirme décidément, avec les 35 heures, comme un des grands fossoyeurs de l’économie française). On sait que, sous conditions de ressources minimales, ces deux systèmes permettent un remboursement à 100% des soins de santé, notamment des soins hospitaliers, les plus coûteux.
Les études ont montré que le coût de soins ainsi gratuits était d’environ 13% supérieur au coût moyen de soins hors CMU et provoquaient une augmentation de 20% du volume des consultations. Ce qui n’est guère surprenant. La gratuité a toujours cet effet-là. Observons que cette surconsommation médicale des immigrés souvent en quête de placebos est d’ailleurs attestée par le témoignage de nombre de jeunes médecins installés en grande banlieue parisienne.
En 2007, la CMU concernait 1,5 million de personnes bénéficiaires et la CMUC, avec l’Outre-Mer, 4,5 millions, soit, au total, 6 millions de bénéficiaires. Il s’agit souvent d’une population jeune, féminine et urbaine. Il est logique de penser que sur les 7 à 8 millions d’immigrés dont les ressources sont modestes, une grande majorité sont inscrits à l’un ou l’autre de ces deux régimes.
Par ailleurs, le coût moyen annuel par tête, un secret d’État bien gardé, était estimé à environ 1.000 euros en 2006. Combien aujourd’hui ?
Dès lors, le coût total du bilan santé de l’immigration s’établit à près de 6 milliards d’euros par an. Il s’alourdit, avec des flux migratoires de 250.000 par an, d’environ 250 millions d’euros chaque année.
Le logement
a) La location
Les immigrés sont en majorité locataires à hauteur de 75% (90% chez les immigrés d’origine africaine). Ils occupent 70% des logements dits sociaux à loyer faible ou modéré.
Par ailleurs, 50% des loyers (charges comprises) sont couverts par les aides au logement. Le loyer médian s’élève à 430 euros, soit 5.160 euros par an.
Pour 1.370.000 ménages d’immigrés en location, le total représente donc 7 milliards d’euros. Enfin, on estime qu’un locataire sur 3 connaît des difficultés de paiement ou ne paie pas.
Dés lors, le coût, pour la collectivité, du logement des immigrés est de 50% du total des loyers, soit 3,5 milliards pour les aides et 1/3 pour les impayés soit 2,3 milliards, soit 5,8 milliards au total.
À cela s’ajoute naturellement le coût de la rénovation urbaine dans le cadre de la politique de la Ville, soit 21 milliards sur 5 ans ou encore 4 milliards par an.
Le coût du logement des immigrés frôle donc 10 milliards d’euros par an.
b) La construction de logements sociaux
Elle fait l’objet d’une demande pressante et permanente. Il n’y aura jamais assez de logements sociaux.
En 2010, l’État aura aidé au lancement de 131.000 chantiers, contre un rythme de croisière de 100.000 par an.
À un prix moyen de construction TTC de 1.820 euros au m2, en 2007 le prix unitaire moyen d’un logement de 80m2 ressort à 145.600 (arrondi à 150.000 euros). Ce qui donne un coût annuel de construction de logements sociaux d’environ 20 milliards par an couvert par les financements de l’État ou des collectivités territoriales.
Bilan des coûts
1. Il convient à ce stade d’additionner les coûts sociaux :
- logement : 30 milliards
- santé : 6 milliards
- éducation :11 milliards
soit au total 47 milliards.
2. Mais il faut y ajouter les coûts du maintien de l’ordre : 5,7 milliards, et celui des fraudes et de la délinquance : 13,6 milliards, du surendettement : 2,5 milliards et du chômage : 29,6 milliards, soit 51,4 milliards.
3. A ces coûts il convient d’ajouter les prestations sociales reçues par les immigrés (retraites, famille, vieillesse, allocations diverses), soit 30,3 milliards.
4. Nous arrivons ainsi à un chiffre de 128,7 milliards, dont il faut néanmoins défalquer la contribution des immigrés à la production de richesses, évaluée à 55,5 milliards, ce qui laisse un solde net de 73,3 milliards.
Au total, les coûts nets directs ou indirects de l’immigration s’élèveraient ainsi à 73,3 milliards d’euros.
Immigration et endettement de l’État
En conclusion, la conséquence de tout ce qui précède est : l’endettement de la France, qui a fait couler tant d’encre et qui a manqué de pousser notre pays à la banqueroute.
Qu’il y ait une corrélation étroite entre immigration et endettement public ne fait guère de doute.
C’est ce que nous apprend le rapprochement des séries statistiques du déficit et de l’endettement. Car, quel que soit le chiffre final du coût de l’immigration qui ressortira de nos travaux en fin de journée, cette immigration est, qu’on le veuille ou non, financée en totalité ou en partie par le déficit budgétaire, 85 milliards d’euros, lequel alimente l’endettement de la France, 1.646 milliards d’euros (85% du PIB), dont on a tant parlé et si tardivement. Non seulement il nous a coûté notre cher triple A, mais il sera payé par nos enfants et nos petits-enfants. Financer par l’emprunt une immigration largement composée d’inactifs et d’assistés sociaux, et cela en pleine crise économique et financière, il n’y a qu’en France que l’on voit cela.
Conclusions
La France connaît depuis plusieurs années un appauvrissement tendanciel. Le revenu par habitant plafonne depuis dix ans et recule depuis six ans. C’est le prix de la crise, d’un mauvais management de l’économie mais aussi d’une immigration excessive. L’immigration n’enrichit pas, elle appauvrit.
Si les réformes de restrictions budgétaires retenues par le gouvernement sont mises en pratique, ce qui reste à voir, l’immigration, au lieu d’être payée par l’emprunt, sera payée par nos impôts. Ce qui est déjà un mieux. Mais il serait mieux encore de la ramener à un niveau proportionné aux capacités d’intégration ou d’assimilation de la France.
Mais ceci est une autre histoire…
Yves-Marie Laulan
Colloque de l’Institut de géopolitique des populations
16/02/2012