En effet, si l’on en croit les chiffres officiels, la hausse n’est que légère. Le mouvement général serait une augmentation « modérée » de l’immigration d’après le ministère de l’Intérieur. Cet adjectif est décidément très en vogue pour décrire tout ce qui ronge notre civilisation. La France a délivré plus de 200.000 titres de séjour en 2016, soit une hausse de 4,6 %. Un peu plus de titres de séjour avec l’arrivée de clandestins, un peu moins de visas à la suite des attentats. En clair, on délivre des titres de séjour aux terroristes de demain, alors qu’on leur refuse de simples visas. Allez comprendre.
Pour autant, le principal facteur de la submersion migratoire reste la tristement célèbre immigration dite « familiale », qui a, certes reculé de 2,3 % l’an dernier, mais qui représente toujours près de 90.000 entrées sur le territoire national.
Les expulsions qui s’élevaient l’an dernier à 6.200 personnes sont quant à elles en baisse de -2,3 % — essentiellement vers l’Albanie, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Plus largement, le total des éloignements d’étrangers en situation irrégulière a là encore reculé de 16,3 %, soit seulement 13.000 éloignements au total.
On notera que ces chiffres toujours aussi alarmants n’ont pas échappé à Nicolas Dupont‑Aignan, président de Debout la France et candidat souverainiste à l’élection présidentielle. Ce dernier estime en effet que le nombre d’immigrés illégaux a explosé et accuse le pouvoir socialiste de combler le déficit des naissances en favorisant le remplacement de la population française. Il s’est même fendu d’un tweet qui fit grand bruit au sein de la caste médiatique, je cite, : « En 2016, les socialistes compensent la baisse de natalité par l’invasion migratoire. Le changement de population, c’est maintenant », a lancé le député de l’Essonne hier sur Twitter. (Source : Bulletin de réinformation du mercredi 18 janvier 2017 de Radio Courtoisie)