La répression judiciaire contre ceux qui blasphèment le politiquement correct n’en finit pas ! Après un entretien avec Jean-Yves Le Gallou, convoqué par la 17e chambre le 18 février prochain, nous publions un autre entretien avec un militant patriote convoqué par l’institution étatique : Maxime Jacob, diplômé de science politique et coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue.
Polémia
Ne pas se soumettre au politiquement correct : un crime ?
Polémia : Vous êtes convoqué le 13 février à la gendarmerie de Pontcharra, quel crime avez-vous donc commis ?
Maxime Jacob : J’ai commis un crime impardonnable en refusant de me soumettre à la pensée unique du politiquement correct et à la religion d’Etat qu’est l’antiracisme égalitaire. Je dois donc m’expliquer sur des tweets publiés en 2023. Je ne sais pas encore quels tweets sont visés.
J’aurais, selon la gendarmette, commis des « provocations ». Quand Jean-Marie Le Pen fut accusé par un journaliste de tels faits, il répondit : « Ce sont mes adversaires qui les qualifient ainsi. J’ai dérapé par rapport à quoi ? Par rapport à quelle ligne ? A la ligne que mes adversaires tracent ? Je ne suis pas tenu de respecter les lignes qui sont établies par mes ennemis. J’ai exprimé ce que je pensais tout naturellement. » Je fais mienne cette déclaration du Menhir.

Maxime Jacob
L’État persécute-t-il les patriotes plutôt que les délinquants ?
Polémia : La justice et les force de l’ordre semblent avoir du temps disponible pour enquêter sur des délits d’opinion, quelle est la situation sécuritaire en Isère ?
Maxime Jacob : Grenoble est une ville que l’État ne tient plus et où l’islamo-gauchisme est une réalité.
D’un côté, vous avez des milices d’ultragauche violentes. Leurs méthodes : tabassages des militants de droite et incendies.
Ils ont brulé la radio France Bleue Isère, un pont principal de la vallée, des locaux et 30 véhicules de gendarmerie, des alimentations électriques d’importants sites industriels…
Et d’un autre côté, les mafieux italiens ont été grands remplacés par des mafieux en majorité extra-européens (maghrébins, mais aussi subsahariens et leurs supplétifs turcs). Dans la capitale des Alpes, les fusillades sont hebdomadaires, parfois plusieurs dans la même soirée. Des trafiquants de 15 ans sont abattus en bas des immeubles et ce ne sont pas uniquement les quartiers HLM qui sont touchés. Ils mitraillent à la gare, au centre-ville, dans les rues historiques…
En septembre, un agent municipal fut exécuté par balles devant la mairie. L’auteur du crime : Abdoul Diallo.
Plus récemment, en ce début d’année, une adolescente de 16 ans qui promenait son chien a été atteinte gravement par une balle perdue.
Le maire de la ville, Eric Piolle, se satisfait de la situation. Il souhaite le vivre ensemble avec les mafieux et la légalisation du cannabis.
Le procureur, M. Vaillant, considère quant à lui que la ville est « pourrie et gangrenée par le trafic de drogues ». Cependant, il se montre bien impuissant pour endiguer ce qu’il appelle « la guerre des gangs » avec ses blessés et morts par dizaines.
Et les petits villages ne sont pas épargnés par l’insécurité. À Murinais, le bal de printemps des agriculteurs a été attaqué à coups de barres de fer par des « jeunes d’un quartier sensible ». Nous ne sommes pas passés loin d’un nouveau Crépol.
Les forces de police iséroises sont clairement dépassées par la situation, qui pourrait s’embraser à tout moment. N’oublions pas que lors des émeutes ethniques de 2023, Grenoble est mise à sac pendant plusieurs nuits consécutives sans que les forces de l’ordre ne puissent rétablir l’ordre.
Polémia : Et à Pontcharra, quels sont les problèmes ?
Maxime Jacob : Pontcharra, localité de 7 000 habitants, est située à mi-chemin entre Grenoble et Chambéry, dans la vallée de l’Isère. Longtemps, elle fut la frontière française avec les États de Savoie. Particularité de la ville : la population diffère quelque peu des villages alentours. L’immigration africaine (notamment algérienne) a changé le visage des Charapontins.
Il est cocasse de savoir que je serai questionné par les gendarmes à 100 mètres du quartier HLM des tours Bayard. Quartier qui abrite de nombreux trafiquants de drogue.
Cet automne, c’est une opération mobilisant plus de 160 militaires qui a eu lieu pour ralentir le trafic de stupéfiants. Bilan : arrestations multiples, 200 000 € saisis, découverte d’armes et de drogues. En décembre, à la suite d’une nouvelle saisie de drogue et d’armes, un des derniers Français du quartier, accusé à tort d’être un informateur, est attaqué par un Maghrébin à coups de hache dans son sommeil. Gloire à ce solide prolétaire gaulois, qui arrivera à terrasser l’assaillant à coups de poings.
Gilets jaunes, déni de justice et combativité
Polémia : Votre compagne Fiorina Lignier, a été éborgnée alors qu’elle manifestait pacifiquement avec les Gilets Jaunes le 8 décembre 2018. Six ans après les faits où en est la justice ?
Maxime Jacob : La justice n’est guère rapide. Fiorina n’a toujours pas de nouvelle du juge. C’est maintenant le 3e juge d’instruction en charge de l’affaire. Notre avocat n’attend pas un procès avant au moins 2 ans…
Retarder le procès, c’est une manœuvre pour nous pousser à abandonner. Un procès pénal 10 ans après les faits, ce sont des témoins qui oublient des détail, 10 000 € de frais à avancer, le découragement face à la machine judiciaire, des médias qui ne relaieront pas une si vielle affaire… L’État sait se défendre, et nous savons qu’il ne fera pas de cadeaux aux opposants que nous sommes.
Polémia : Que vous inspire cette situation ?
Maxime Jacob : Force est de constater que la République réserve au petit opposant politique que je suis un traitement plus doux qu’elle n’a réservé à ma femme. Je préfère la garde à vue qu’au tir en pleine tête qui brise en dizaines de morceaux la face et qui coûte un œil.
Je pense qu’il est dommageable, quand on connaît la situation sécuritaire de mon secteur, de mobiliser des gendarmes pour des tweets. Des faits autrement plus graves et plus urgents sont à traiter avant d’enquêter sur un honnête père de famille. Enfin, je n’espère ne pas participer à l’engorgement des tribunaux, je préfère laisser ma place au policier qui a mutilé ma femme.
Polémia : Que comptez-vous faire ?
Maxime Jacob : Que faire si ce n’est continuer à vivre, porter nos idées et aller de l’avant ? Le système s’essouffle, je me plais à croire que nous assistons à ses derniers soubresauts… Mobiliser des forces de l’ordre et des magistrats pour des délits d’opinions n’est pas signe d’un système en bonne santé, il ne tient plus que par la censure. Encore quelques coups de butoirs et il tombera.
Il ne nous reste plus qu’à faire d’autres enfants pour qu’ils profitent de ce nouveaux monde qui devrait advenir.
Entretien avec Maxime Jacob
31/01/2025