Par Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia ♦ La « climanipulation » est l’instrument d’une formidable récupération idéologique. Le réchauffement climatique est un fait. Son instrumentalisation alarmiste par les grosses caisses de la propagande, un autre.
Commençons par un rappel des faits d’abord. Le climat de la terre dépend :
- de données astronomiques (position de la terre dans le système solaire, activité solaire) et de la géologie : volcanisme (terrestre et sous-marin) et magnétisme,
- de l’apparition de la vie qui a modifié l’atmosphère il y a 4 milliards d’années ; chaque espèce contribue par sa seule existence à influencer l’atmosphère et le climat. L’homme comme les autres, d’abord comme chasseur-cueilleur, puis plus que les autres depuis la révolution néolithique et plus encore depuis la révolution industrielle.
Pour autant l’homme est-il le seul responsable du réchauffement climatique que nous connaissons, en Europe notamment, depuis la sortie du Petit Âge glaciaire, il y a 250 ans ? C’est la thèse officielle d’un réchauffement anthropique dû aux rejets de gaz à effets de serre dans l’atmosphère.
Le retour à la proximité
Faut-il croire ce monothéisme du carbone ? Ce n’est ni le lieu, ni le moment de trancher cette question. Je m’en garderai bien et me limiterai à deux observations :
- Il est regrettable que le débat ne soit pas libre et que les médias et les crédits de recherche ne soient ouverts qu’aux climato-alarmistes. Car dans la pensée européenne, hors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté. Impossible de trancher donc.
- Mais si les réchauffistes et les climato alarmistes ont raison, et si le rejet dans l’atmosphère du gaz carbonique est une cause majeure d’inquiétude, alors voilà quelles mesures devraient être prises. Toutes doivent s’inspirer du principe de retour à la proximité.
Une écologie locale, pas mondiale, pas globale
1- Relocaliser la fabrication des productions manufacturières et des services au plus près du lieu de consommation.
2- Préférer le localisme au globalisme, dénoncer les accords de libre-échange et prendre des mesures protectionnistes.
3- Freiner le tourisme et sa mondialisation vide de sens.
4- Arrêter toute immigration nouvelle et engager une politique de remigration, ne serait-ce que parce que l’empreinte carbone d’un immigré africain en Europe est six à dix fois supérieure à celle d’un Africain resté au pays.
5- Aider à la mise en œuvre de politiques de contrôle démographique dans les pays qui gardent une fécondité galopante : Afrique noire et monde musulman sunnite.
6- Privilégier l’industrie nucléaire pour la production d’électricité.
7- Arrêter de soutenir artificiellement la croissance par une publicité excessive.
Jean-Yves Le Gallou
02/11/2021
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