Par Claude Meunier-Berthelot, enseignante, essayiste ♦ Ce n’est qu’un début, aucune raison que cela s’arrête ! Néanmoins, les « profs » doivent savoir ce qu’ils veulent : enseigner réellement sans prendre des coups et pour cela, s’en donner les moyens, ou bien continuer à œuvrer dans un système inique qui ne peut leur apporter que des déboires car deux facteurs se conjuguent pour alimenter les violences scolaires : l’immigration massive inassimilable et le pourrissement complet de l’Education Nationale.
Immigration massive
Une immigration massive de jeunes inassimilables qui véhiculent des façons d’être qui nous sont totalement étrangères, commettant des actes d’agressivité voire de délinquance jamais punis quand les réactions de défense de ceux qui sont en face, qui subissent et réagissent, sont remises en cause en permanence par les autorités, renforçant ainsi l’agressivité de ces jeunes de plus en plus vindicatifs et violents.
Tel est le cas des enseignants agressés par les élèves qui ne sont pas soutenus par leur hiérarchie. Ainsi de cette institutrice confrontée régulièrement à l’insolence d’un enfant immigré de 10 ans qui a fini par lui donner un coup de pied ; sa directrice et son inspecteur ne la soutiennent pas, estimant qu’il faut une réponse pédagogique.
Certes ! si c’est en partie vrai, il ne faut néanmoins pas manquer d’aplomb pour en rendre responsable l’institutrice mise en cause dans son enseignement alors même que c’est le système éducatif lui-même qui est complètement et volontairement déréglé et que les enseignants ne font que répondre aux injonctions qui leur sont faites car, le 2nd facteur qui alimente les violences scolaires, c’est…
Le pourrissement complet de l’Education Nationale
(Précisons, hors « réseaux d’éducation prioritaire » dans lesquels est dispensé un enseignement d’excellence réservé à une grande majorité d’élèves issus de l’immigration).
Aujourd’hui, en raison de ce que l’on donne à ingurgiter aux autres enfants, l’Ecole publique n’est pas plus une Ecole qu’un fast-food n’est un restaurant : fabrique de jeunes déstructurés, décérébrés, futurs chômeurs, délinquants …en raison de l’usage de méthodes pédagogiques – ou plutôt anti-pédagogiques – comme les méthodes de nature globale toujours en usage, qui ne permettent même pas aux jeunes de savoir lire et comprendre un texte de lecture courante ; suppression de la transmission d’un savoir structuré et cohérent qui permette une véritable formation intellectuelle et ce, au profit d’activités dont les contenus – de surcroit – sont pour le moins contestables comme la théorie du genre et autres inepties, une histoire dénaturée où la France est en permanence coupable de… et les immigrés, victimes de…tout ceci rend la situation intenable pour ceux qui doivent encadrer les enfants car, comment, dans ces conditions, avoir quelque autorité sur des élèves déjà rétifs ?
Dans le système actuel il n’y a aucune justification à l’autorité. L’autorité implique une notion de légitimité. Comment inspirer le respect, comment donner l’envie à des enfants, d’obéir à des injonctions qui n’ont pas de fondement solide ?
Conclusion
Néanmoins, il faut savoir ce que veulent les « profs », surtout lorsqu’ils sont jeunes et qu’ils ont toute une carrière devant eux : ou bien s’accrocher à ce vieux « rafiot » tout rouillé qui prend l’eau de toutes parts ou bien enseigner réellement et sans risquer de prendre des coups.
Il n’y a pas 36 solutions, au point où en est à la fois la submersion migratoire et le délabrement de l’Education Nationale avec les collabo de service qui se couchent immanquablement, aidés en cela par leur ministre : ou bien les profs se font complices d’un système qui non seulement les détruit mais détruit l’intelligence des enfants qui leur sont confiés, ruinant par là-même leur avenir et celui de la France – et l’on ne voit pas bien ce qui les pousse à cela – ou bien ils participent à la nécessaire renaissance d’une école de qualité et donc à une renaissance de la France en se mettant à la disposition des écoles indépendantes pour dispenser un enseignement de qualité.
Il n’y a qu’une seule solution : quitter l’Education Nationale, aller frapper à la porte de la « Fondation pour l’Ecole » afin de se mettre à la disposition des écoles indépendantes et pouvoir délivrer un véritable enseignement sans risquer de prendre des coups. Toutes les actions autres ne seront que des coups d’épée dans l’eau car les problèmes de fond ne seront jamais réglés.
Pour cela, il suffit de consulter le site de la « Fondation pour l’Ecole », repérer l’établissement – géographiquement parlant – qui peut intéresser et faire les démarches nécessaires. Il ne semble pas que le montant du salaire diffère tellement de ceux de l’Education Nationale, sinon les écoles ne trouveraient pas de candidats.
Quoi qu’il en soit, au point où en sont les conditions catastrophiques d' »enseignement » tant pour les élèves que pour les enseignants dans l’école publique, il faut arrêter de se lamenter et faire des choix ; aucun n’apporte tous les avantages.
En tout cas, dans les écoles indépendantes, les enseignants enseignent réellement sans prendre des coups, sont heureux d’exercer leur métier et d’élever – au sens propre du terme – les élèves qui leur sont confiés. N’est-ce pas cela, la véritable vocation d’un « prof » ?
Claude Meunier-Berthelot
01/01/2020
Source : Correspondance Polémia
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