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Les migrations pour les nuls, de Jean-Paul Gourévitch

Les migrations pour les nuls, de Jean-Paul Gourévitch

par | 25 août 2015 | Médiathèque

Les migrations pour les nuls, de Jean-Paul Gourévitch

« Les migrations pour les nuls » Ou… Les invasions pour les faibles ? Jean-Paul Gourévitch, écrivain, essayiste, formateur et consultant international, a publié à l’automne 2014 un livre sur les migrations dans la collection « Pour les nuls ».

S’appuyant sur une grande connaissance des migrations, de l’Afrique et de l’islamisme radical, cet ouvrage est de haute qualité quant au fond et de présentation agréable et claire. Faisant référence à une expertise certaine des chiffres et des données, il présente une vision scientifique et géopolitique de ce phénomène mondial.

La présentation de ses points de vue par cet auteur, qui revendique sa totale liberté d’écrire et son indépendance d’esprit et de parole, se place sous le signe de l’honnêteté intellectuelle et de l’impartialité, ce qui a provoqué la fureur et les calomnies de l’extrême gauche institutionnelle et bien-pensante.

Une partie importante du livre est dédiée à l’évaluation quantitative de l’immigration en France. Polémia manifeste des désaccords sur des montants de coûts budgétaires qui sont jugés sous-évalués ainsi que le chiffre final de la balance coûts/recettes : 19Md€. En revanche, il est important de souligner que Jean-Paul Gourévitch, en page 257 de son livre, estime que le déficit annuel de contribution réelle des seuls immigrés actifs occupés en situation régulière au PIB est de 43Md€. Au travers de cette évaluation catastrophique, il rejoint indirectement les chiffres des autres auteurs qu’il cite : Pierre Milloz, Gérard Pince et Polémia.

L’approche de l’ouvrage ne peut cependant pas ne pas être ressentie comme une dissertation savante et distanciée. Or notre sentiment à Polémia est qu’il n’est plus possible d’être distancié sur l’immigration. Nous pensons que, désormais, l’objectivité consiste à exposer dans sa tragique et mortifère ampleur la réalité constituée par l’insécurité, l’économie informelle, l’occupation de zones entières dites de non-droit et dont certaines sont soumises à la charia, le terrorisme islamique, etc.

Aujourd’hui, nous sommes en guerre, à l’extérieur contre le pseudo califat islamique et à l’intérieur contre le terrorisme islamique. Comme l’a dit l’occupant de Matignon, c’est une guerre de civilisations. Dans ce contexte il est indispensable de prendre position et le rôle des experts est de sonner le tocsin.

André Posokhow

« Les migrations pour les nuls » de Jean-Paul Gourévitch, ou… Les invasions pour les faibles ?

À l’automne 2014, Jean-Paul Gourévitch, écrivain, essayiste, formateur et consultant international, a publié un ouvrage sur les migrations dans la collection « Pour les nuls ». Polémia, qu’intéressent toujours les questions d’immigration, a souhaité donner son avis sur cet ouvrage.

1. Un document à caractère scientifique et qui se veut impartial, à la grande fureur de l’extrême gauche

L’auteur : un sachant qui proclame sa liberté de penser et d’écrire

Jean-Paul Gourévitch est connu pour ses études sur les migrations, l’Afrique, l’islamisme radical et la littérature de jeunesse. Il a une véritable œuvre derrière lui. Les migrations pour les nuls fait suite aux nombreuses et notoires monographies qu’il a rédigées pour le compte de Contribuables associés. Il y a montré l’étendue de ses compétences en la matière.

Jean-Paul Gourévitch revendique sa totale liberté d’écrire et son indépendance d’esprit et de parole. Cela n’a pas été sans lui causer des ennuis avec la bien-pensance comme le reflète l’article de Wikipédia le concernant. Cette position de sachant reconnu et indépendant confère d’autant plus d’audience à ses dires et écrits et conduit le lecteur à manifester la plus grande exigence quant à leur contenu.

Un ouvrage de haute tenue

Le livre de Jean-Paul Gourévitch constitue un ouvrage de référence que tous ceux qu’intéressent ces questions devraient posséder et lire. D’un vocabulaire précis, d’une lecture agréable et plaisante, il apparaît très complet par la richesse de ses données, ses références concrètes, ses exemples et il aborde l’essentiel des connaissances de la question.

Une grande expertise des chiffres et des données

Le chapitre 12 reprend les estimations chiffrées et très détaillées de la démographie de l’immigration en France qui figurent déjà dans les monographies de Contribuables associés.

On peut regretter toutefois que cette expertise débouche sur un nombre d’immigrés et de descendants d’immigrés réguliers et irréguliers inférieur à 10 millions, aujourd’hui peu crédible, à l’issue de décomptes complexes qui mériteraient des éclaircissements. Rappelons que Michèle Tribalat, démographe à l’INED, a évalué cette même population à 11,7 millions en 2008.

Une vision scientifique et géopolitique des migrations

Jean-Paul Gourévitch recense toutes les formes de migration : de travail, familiale, sociale, fiscale, politique. Il n’oublie pas les migrations très particulières comme celle des mineurs isolés qui constituent un casse-tête pour l’administration française ou celles du futur comme les migrations environnementales grâce auxquelles l’ONU et ses consultants espèrent bien ouvrir encore plus grandes les portes des nations occidentales aux mascarets humains. En scientifique, il en présente tous les aspects et caractères, y compris ceux de nature à faire hurler les bien-pensants comme par exemple le cas des étudiants étrangers en France.

Il souligne la mondialisation des trajectoires et l’existence de deux grandes fractures : Nord- Sud et Ouest-Est.

Une présentation des points de vue qui se veut sans parti pris, à la grande fureur de l’extrême gauche

Les migration pour les nuls se place sous le signe de l’honnêteté intellectuelle et de l’impartialité, ce qui a provoqué la fureur et les calomnies de l’extrême gauche institutionnelle et bien-pensante. Selon une dépêche de l’AFP sortie le jour de la parution de l’ouvrage et reprise in extenso le jour même et le lendemain, sans consultation de l’ouvrage, de l’auteur ni de l’éditeur, par 51 journaux, Gourévitch serait un « auteur de référence pour l’extrême droite », proximité que l’auteur a récusée dans un droit de réponse. En fait, aux yeux d’un journaliste « moyen », on est d’extrême droite si on n’avalise pas les thèses immigrationnistes.

Ce souci d’impartialité apparaît patent dans le chapitre 23 qui présente les réponses OUI et NON à dix questions, avec les controverses pour comprendre les migrations.

À ce titre le débat sur les Roms mérite que l’on s’y attarde. « Combien de Roms en France ? Le chiffre officiel de 20.000 est largement sous- estimé (on s’en doutait). Le journaliste de La Croix, Bernard Gorce, écrit qu’il existerait en France 350.000 Roms. Le représentant de l’association tzigane « Regards » avance un chiffre situé entre 1,2 million et 1,3 million… ». Ça c’est une information !

2. Nos accords et nos désaccords sur l’approche qualitative de Jean-Paul Gourévitch

Jean-Paul Gourévitch a accordé toute la cinquième partie de son livre à l’approche quantitative des migrations et de l’immigration en France.

Accord : un grand scepticisme sur la balance coûts/recettes de l’immigration pour les pays d’origine. Après avoir inventorié les coûts et les recettes de l’émigration pour les pays d’origine, Jean-Paul Gourévitch conclut à une balance largement négative.

Désaccord : l’immigration pèserait peu sur l’emploi et sur les salaires du pays d’accueil.

Jean-Paul Gourévitch évoque la doxa courante qui édicte que les immigrés occupent les postes dont les Français ne veulent pas et qu’ils ne leur prennent pas leur emploi. De même leur flux d’arrivée ne pèserait pas sur les salaires.

C’est exactement le contraire de ce qu’écrit Gérard Pince dans son excellent livre Les Français ruinés par l’immigration. En sa qualité d’économiste, il explique et démontre que la présence des originaires des pays tiers accroît le chômage des Français et des immigrés originaires de l’UE. De même l’immigration pèse sur les salaires d’une manière inégale : il existe des gagnants, qui sont les patrons et les cadres supérieurs, et les perdants, c’est-à-dire les classes populaires.

Désaccord : concernant la balance bénéfices et coûts de l’immigration en France.

Jean-Paul Gourévitch affiche un déficit de la balance recettes/dépenses de l’immigration en France à hauteur de 8,9Md€ auquel il ajoute ce qu’il considère comme des dépenses d’investissement : 10Md€, pour aboutir à un déficit total de 18,9Md€.

Il apparaît ainsi une différence importante avec les estimations de déficit :

  • de Pierre Milloz : 55Md€ après actualisation ;
  • de Gérard Pince : 65Md€ au titre de la seule immigration du tiers-monde ;
  • et de Polémia : 84Md€.

Au passage, Jean-Paul Gourévitch souligne (page 162) que ces différentes études sont considérées comme catastrophistes par leurs détracteurs mais que leur réfutation n’a pas été entreprise…

Pourquoi ces différences ?

Jean-Paul Gourévitch se positionne initialement du point de vue comptable des finances publiques. Au terme d’un travail fouillé et documenté, il compare les recettes de l’immigration régulière comme irrégulière : impôts et taxes, cotisations sociales, avec les coûts : de structure, de sécurité, sociétaux comme la fraude sociale ou sociaux.

Il considère cependant des dépenses comme l’enseignement (hormis celles qui concernent les étudiants étrangers), les prestations logement, la politique de la ville comme des investissements. Notre point de vue est que si l’on peut accepter leur nature d’investissements, ces dépenses doivent néanmoins entrer dans la balance comptable coûts/recettes budgétaires. C’est ce qu’il fait en deux temps (page 259) mais, à notre avis, en sous-estimant plusieurs données significatives.

– C’est notamment le cas de la part des immigrés du coût de l’enseignement que Polémia avait estimée à 19Md€.

– Il en va de même du logement que l’auteur estime à hauteur de 2,8Md€. Il est vrai qu’en matière de chiffres, le logement apparaît particulièrement opaque.

Concernant la sécurité, un coût de 5,3Md€ a été retenu, soit seulement 22% de la Mission sécurité du ministère de la Justice et du ministère de l’Intérieur. Aujourd’hui nous sommes en plein plan Vigipirate ! Rappelons que le professeur Jacques Bichot avait estimé le coût macroéconomique pour la France de la délinquance à 115Md€ en 2010.

Pour ce qui concerne la fraude, notamment sociale, les chiffres ont beaucoup évolué d’une manière récente. Jean-Paul Gourévitch se réfère au rapport du député Tian qui fait état d’une dérive de 20Md€. Aujourd’hui, après les estimations supérieures de la Cour des comptes en 2014, le magistrat Charles Prats estime ce type de fraude entre 50 et 60Md€.

Enfin, quelles que soient les modalités de calcul, il faudrait tenir compte de la part des intérêts de la dette imputable à l’immigration. Comme l’écrit Gérard Pince : « La crise de la dette est donc bien celle de l’immigration ».

Il convient de noter que Jean-Paul Gourévitch a évalué – et il aura probablement été le seul – le coût annuel de l’immigration définitive de 80.000 Français chaque année à hauteur de 10Md€. Ce montant ne représente que la moitié de son estimation du coût net annuel d’un stock d’immigrés de 10 millions de personnes et d’un flux annuel qui est estimé à 200.000 entrées/an, voire plus, ce qui semble tout de même étonnant.

En définitive, quelles que soit la qualité des travaux de cette partie du livre, nous inclinons à penser que le coût net annuel affiché de 19Md€ est sous-estimé.

Accord (presque) : un rapport investissements/rentabilité catastrophique

Jean-Paul Gourévitch a estimé le rapport réel investissements/réalité de l’immigration. Ce rapport figure à la page 257 de son ouvrage qui, à nos yeux, est une des pages les plus importantes et dont nous recommandons la lecture.

Elle fait, en effet, apparaître un « déficit annuel de contribution réelle des seuls immigrés actifs occupés en situation régulière au PIB » également appelé « déficit de productivité de l’immigration » de 43Md€. Ce chiffre est percutant et il l’est d’autant plus qu’à nos yeux le chiffre des dépenses de l’État, 88,92Md€, semble sous-estimé pour les raisons indiquées ci-dessus.

En réalité, la présentation de ce rapport réel investissements-rentabilité négatif est convaincant de la réalité financière de l’immigration et devrait conduire l’auteur du livre à rejoindre les conclusions des autres auteurs cités ci-dessus : P. Milloz, G. Pince et Polémia.

Désaccord : la réduction du déficit des migrations régulières

Dans son chapitre 17, Jean-Paul Gourévitch présente ses scénarios d’optimisation du rapport bénéfices/coûts. Encore plus que les différentes solutions présentées, c’est l’objectif qu’il affiche de réduction du déficit des migrations régulières qui nous paraît choquant : « La politique de rattrapage social de l’État français vis-à-vis des populations d’origine étrangère est destinée à amener les immigrés au niveau des autochtones ». Comment y arriver alors que l’immigration familiale représente près de 90.000 entrées par an contre 10.000 à 15.000 visas de travail et que le chômage des immigrés des pays tiers est environ deux fois supérieur à celui des Français ? Le véritable objectif national n’est pas d’amener les immigrés au niveau des autochtones mais de s’occuper de ceux-ci en réduisant leur chômage. Rappelons qu’il y a 6 millions de personnes inscrites à Pôle Emploi auxquelles il faut ajouter les « chômeurs invisibles », c’est-à-dire environ 3 millions de personnes. Rappelons également qu’il y aurait approximativement 8 millions de personnes pauvres en France. Ce sont à ces personnes, nos compatriotes, qu’il faut penser en priorité. Certaines d’entre elles seraient d’ailleurs bien contentes que le rattrapage social soit destiné à amener les autochtones au niveau des immigrés qui bénéficient, eux, de la préférence étrangère qu’a dénoncée Malika Sorel-Sutter.

3. Une approche distanciée

L’approche est de nature scientifique

L’objectif de l’ouvrage est d’examiner de manière approfondie et scientifique le phénomène mondial des migrations avec un regard attentif pour ce qui concerne la France.

Cependant les caractéristiques de ce travail de qualité en dessinent les limites. Certes, il y a plusieurs niveaux d’analyse et l’auteur ne se réfugie pas dans les altitudes des concepts et de la pensée. Au contraire il apparaît constamment concret et proche des réalités qu’il ne cache pas ou qu’il ne dissimule pas derrière un jargon. La plupart des sujets sont abordés et souvent d’une manière propre à heurter la bien-pensance et l’extrême gauche. Toutefois il le fait toujours d’une manière distanciée.

Or notre sentiment à Polémia est qu’il n’est plus possible d’être distancié sur ce sujet. C’était possible autrefois. Mais aujourd’hui c’est nier la part tragique, mortifère, de la réalité. On pourrait même taxer cette attitude de complaisance. Ce serait comme être impartial et peser le pour et le contre à l’égard du nazisme en 1940.

Cela ne veut pas dire qu’il faut refuser la méthode et la démarche de ce livre. Non, bien au contraire : elles sont nécessaires. Mais elles sont dépassées par l’accélération récente des événements. Il faut les compléter et leur faire changer de nature. À Polémia nous pensons que l’objectivité consiste à exposer la réalité dans sa tragique ampleur et qu’il est indispensable de prendre position. Indiquons quelques exemples.

Une insécurité gommée

Nous avons noté deux pages sur la criminalité (pages 216 et 217) et un seul paragraphe pour la France avec la citation de L. Mucchielli qui est un immigrationniste absolu.

Que pèsent ces deux pages face à l’ouvrage de L. Obertone, France Orange mécanique, qui a su donner sa véritable dimension à ce phénomène massif et multiforme qui prend de plus en plus les caractères d’une guérilla destinée à maîtriser et dominer la population française ?

Une demi-page sur l’économie informelle

Il est surprenant que Jean-Paul Gourévitch, qui est authentiquement un – et peut être le – spécialiste français de l’économie informelle, n’accorde qu’une demi-page à celle-ci à laquelle il faudrait ajouter la fraude sociale. Certes, tous les immigrés ne fraudent pas et il n’y a pas qu’eux à frauder. Mais si l’auteur affirme bien que « l’économie informelle est une gangrène pour l’économie réelle », il aurait été utile de communiquer le taux français (18% du PIB selon Gourévitch en 2002 et 11% selon l’Université de Linz en 2012) et d’expliquer que si les immigrés ne fraudaient pas, il y aurait toujours la fraude autochtone mais il n’y aurait plus de déficit de la Sécurité sociale. Ceux qui ont su dénoncer le caractère massif de ces fraudes, ce sont le député Dominique Tian et le magistrat Charles Prats.

Comment ne pas dénoncer abondamment et avec véhémence l’emprise des filières maffieuses non seulement pour le passage des clandestins mais aussi pour le banditisme et la fraude, comme le fait Xavier Raufer ou comme le font apparaître les auditions du rapport Tian ?

Immigration peut-être. Invasion certainement. Sous peu l’occupation

15 à 20% de la population française sont constitués d’immigrés et de descendants d’immigrés sans tenir compte des 2e et 3e générations, comme le souligne Malika Sorel-Sutter. Pour la plus grande partie ils relèvent de cultures et de sociétés profondément différentes ; beaucoup d’entre eux haïssent la France et sa civilisation et se comportent comme des conquérants.

Avec la complicité des associations immigrationnistes et la complaisance de pouvoirs publics islamo-collaborateurs, les portes sont de plus en plus ouvertes. Depuis le début de 2015, donc après la parution de Les migrations pour les nuls, nous assistons au Camp des saints de Jean Raspail, le grand visionnaire. C’est, objectivement, cela la vérité.

Des quartiers, puis des zones résidentielles entières dites de non-droit sont devenus des enclaves étrangères où la loi française ne s’exerce qu’imparfaitement et par intermittence. Demain ce sera un scénario à la palestinienne qui sera imposé. C’est le Grand Remplacement de Renaud Camus.

Islam et islamisme

En page 274, Jean-Paul Gourévitch prescrit de « ne pas confondre l’islamisme, qui est une idéologie politico-religieuse en lutte contre la démocratie et la modernité, avec l’islam, qui pour la plus grande partie des musulmans est une religion de paix ». Il est vrai que dans les pages suivantes l’auteur précise et nuance ses propos et développe le thème de l’islamisation sociétale. Néanmoins cette affirmation très contestable mérite que nous renvoyions le lecteur aux livres de René Marchand et de Bernard Antony.

Le terrorisme islamique n’est qu’évoqué

Il est vrai que la menace terroriste dans toute son ampleur a véritablement explosé en janvier 2015. En juin, un Français a été décapité en Isère au nom de l’islam. Cet événement inimaginable n’a rencontré que la volonté d’étouffement et d’oubli des pouvoirs publics et l’apathie de nos concitoyens.

Aujourd’hui le rôle des experts est d’éveiller les consciences, de révéler la vérité et de dénoncer la menace criminogène qui pèse sur la France et l’Occident plutôt que de la répertorier et de l’analyser.

Nous sommes en guerre

Nous devons voir la réalité. Nous sommes en guerre, à l’extérieur contre le pseudo califat islamique et à l’intérieur contre le terrorisme islamique. Comme l’a dit l’occupant de Matignon c’est une guerre de civilisations.

Ces guerres, nos gouvernants ne les mènent pas, par couardise ou/et par complicité, aidés dans leur veulerie par les médias officiels. Dans ce contexte, les experts, forts de leurs compétences, devraient ressentir qu’ils ont un rôle d’alerte à jouer et de dénonciation de cette trahison des « élites » afin d’éveiller les consciences.

Une dissertation

Ce livre apparaît comme une dissertation savante et de qualité sur les migrations. Cependant, face à la situation actuelle, ce qui manque, c’est un ouvrage de référence, fort et objectif, sur la menace que l’immigration fait peser sur notre civilisation occidentale, la guerre que nous mènent des forces terroristes islamiques et la faiblesse de la réponse des gouvernants.

4. Conclusion

L’oubli de l’actualité de guerre est patent dans le chapitre 19 sur les scénarios envisageables et plus particulièrement en page 150. Même si l’auteur est sévère sur « les deux France qui se méprisent et qui s’affrontent » et sur « le pouvoir qui ne veut pas de vagues, ferme les yeux, maquille les chiffres et dissimule les patronymes des fauteurs de troubles », il n’en présente pas toutes les conséquences. Mieux : son paragraphe « Ils ne rentreront pas chez eux » peut être considéré comme un constat de défaite et un aveu de résignation. C’est ce que l’on peut ressentir comme étant la véritable conclusion de Les migrations pour les nuls.

Jean-Paul Gourévitch a, dans ce livre important, sonné le glas de notre pays et de notre civilisation. Nous pensons, à Polémia, que c’est le tocsin qu’il faut sonner.

André Posokhow
18/08/2015

André Posokhow

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