Accueil | Politique | Les État-Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s’exprime en termes de race

Les État-Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s’exprime en termes de race

Les État-Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s’exprime en termes de race

par | 15 août 2014 | Politique

Les État-Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s’exprime en termes de race

Les États-Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s’exprime en termes de race. Communication de Jared Taylor, journaliste politique américain, prononcée dans le cadre du Colloque de l’Institut de géopolitique des populations du 13 avril 2013 : Immigration et élections : la droite pourra-t-elle encore gagner ?

La chute de l’Empire, c’est pour quand ?

Si l’on en croit les preppers (les « survivalistes »), c’est pour bientôt. Au moins 8 millions d’Américains sont persuadés que l’Amérique va connaître sous peu un effondrement dû à une calamité telle qu’un ouragan, un séisme ou encore un effondrement de l’économie qui dégénérera en guerre civile.

Pour Jared Taylor, invité par Yves-Marie Laulan, président de l’Institut de géopolitique des populations, le risque encouru par les Américains est tout autre : « Les États-Unis sont en train de cesser d’être un pays de peuplement européen. »

En d’autres termes, les États-Unis perdent petit à petit et continueront à perdre leur population blanche au bénéfice d’une immigration galopante, à tel point qu’en 2044 cette population sera minoritaire. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas la population noire, ancrée depuis de nombreuses décennies sur le territoire, qui se développe : elle est quasiment stable. Ce sont les Hispaniques qui rapidement deviendront majoritaires, provenant des pays de l’Amérique latine et plus encore du Mexique voisin, ceux que l’on appelle les mestizos.

Évidemment, ce changement de population va modifier le mode de vie américain et notamment les conceptions politiques des États-Unis. Taylor rappelle certaines caractéristiques du bipartisme états-unien peu conciliables avec les « mentalités politiques très marquées entre les races ». Par exemple « les Noirs et les Hispaniques sont majoritairement d’accord avec la discrimination prétendument positive à leur égard. 60% pensent qu’elle est nécessaire, tandis que seulement 20% des Blancs sont d’accord ». Il en est de même pour l’identification : « Quand on demande à des Hispano-Américains quelle est leur identité nationale ou ethnique principale, 51% disent que c’est leur pays d’origine : Mexique, Guatémala, … 24% disent que leur identité principale est hispanique ou latino, et seulement 21% se considèrent américains. »

Ces conceptions différentes influent inévitablement sur les résultats électoraux présents et surtout à venir. Lors des dernières élections présidentielles, les votes des Hispaniques qui se dirigeaient généralement vers les candidats républicains se sont déplacés pour une grande part sur le candidat démocrate Obama.

À leur tour les républicains, ne pouvant pas se laisser ainsi déborder, se sont crus obligés de changer leur fusil d’épaule : « Ils ont décidé de faire appel aux non-Blancs » et surtout aux Hispaniques. Mais la manœuvre n’est pas facile : l’Hispanique pauvre ne va pas voter pour le républicain blanc, riche et appartenant à un parti qui « veut baisser les impôts sur les riches et diminuer les subventions sociales ». Taylor explique assez bien l’impasse dans laquelle les républicains se sont engouffrés.

Sa conclusion est sans appel : « L’augmentation des non-Blancs pousse les Etats-Unis très nettement vers la gauche. Là, il n’y a aucun doute » et « Dans une société multiraciale, la politique en tant que telle, la politique des grandes idées, de la vision ou de la philosophie, cette politique s’efface devant la politique de race. »

Taylor conclut d’une façon très pessimiste en voyant dans un avenir proche une Amérique majoritairement non blanche, souffrant de crises à répétition, ayant perdu tout sens politique.

« Comparaison n’est pas raison », dit le proverbe, mais ne serait-ce pas un peu le cas de la France ?

 Polémia
29/04/2013

Jared Taylor, journaliste, écrivain, fondateur et rédacteur en chef du journal American Renaissance, est une des personnalités les plus marquantes du vaste univers des think tanks conservateurs américains. Il a participé aux assises « Nationalité, Citoyenneté, Identité – La France en danger » qui se sont déroulées à Paris en mars 2012.

Lire l’intervention intégrale de Jader Taylor (PDF) : Les État-Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s’exprime en termes de race

* Cet article a été initialement publié le 30 avril 2013. C’est l’été : Polémia ralentit ses mises en ligne de nouveaux textes et rediffuse de plus anciens avec un mot d’ordre : « Un été sans tabou ». Voici donc des textes chocs aux antipodes du politiquement correct, des réflexions de fond sans concession et à la rubrique médiathèque, des romans et des essais à redécouvrir.

Cet article vous a plu ?

Je fais un don

Je fais un donSoutenez Polémia, faites un don ! Chaque don vous ouvre le droit à une déduction fiscale de 66% du montant de votre don, profitez-en ! Pour les dons par chèque ou par virement, cliquez ici.

Voir aussi