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L’économie informelle

L’économie informelle

par | 1 novembre 2016 | Économie

L’économie informelle

Par André Posokhow, consultant ♦ Ce cancer de notre économie nationale est étroitement lié à l’immigration extra-européenne. Polémia a publié le 29 août 2016 une étude à caractère général sur l’économie informelle et ses versions souterraines (*). Elle en a montré le développement et l’ampleur au sein des économies nationales, notamment française. Elle en a souligné les périls graves pour notre société et pour notre souveraineté économique. Jean-Paul Gourévitch, dans son livre paru en 2002, L’Economie informelle/ De la faillite de l’Etat à l’explosion des trafics, a mis en lumière la parenté étroite qui existe entre l’économie informelle et l’immigration. Paru il y a 14 ans, ce livre remarquable n’a pas trouvé depuis 2002 de successeur de son envergure sur ce thème.

Peu politiquement correct et ses définitions et ses données chiffrées étant très approximatives, il ne suscite guère l’enthousiasme des démographes et des sociologues. Polémia a souhaité présenter cette économie informelle à ses lecteurs sur la base de cet ouvrage. Il convient de souligner que Jean-Paul Gourévitch a publié à la rentrée 2016 un nouvel ouvrage sur « l’islamo-business » dont Polémia rendra compte très prochainement.


L’Afrique est le berceau de l’économie informelle

L’Afrique est affectée par un désastre démographique, économique et sanitaire.

Outre la vitalité naturelle des Africains ce continent ne manque pas d’atouts dont les plus visibles se trouvent dans le sport, la mode et les arts. Ses ressources naturelles en matières premières sont colossales et devraient lui assurer un développement exponentiel. Ce n’est pas le cas car il n’arrive pas à surmonter ses handicaps parmi lesquels il convient d’insister sur la corruption qui, à notre avis, plus que la sécheresse ou le niveau culturel des Africains, est la première cause de ce désastre.

Dans des pays dont les gouvernants consacrent leurs richesses à investir à l’étranger, acheter des armements, financer des gardes prétoriennes et transférer des valises de billets dans les paradis fiscaux, « l’économie formelle est exsangue » et fonctionne la plupart du temps très mal. C’est pourquoi, d’une manière naturelle et parce qu’il faut bien s’en sortir, un système alternatif s’est mis en place et parfois substitué à lui.

L’économie informelle qui s’est en particulier constituée en marché de l’exportation délictueuse (drogues, animaux, etc.) et de l’importation de marchandises introduites en fraude est vécue en Afrique comme un état de fait dont on s’accommode pour subsister et parfois simplement survivre. Entreprendre de la réglementer ou de la canaliser serait une illusion car ces marchés sont beaucoup plus forts que la plupart des Etats africains.

Il était inévitable que l’immigration africaine amène les pratiques de l’économie souterraine dans ses bagages et africanise une partie importante des activités économiques de notre pays pourtant pétri de lois et de règles économiques.

L’immigration est un moteur puissant de l’économie souterraine

J.-P. Gourévitch distingue trois populations d’immigrés distinctes qui ont des rapports différents avec l’économie souterraine :

-les immigrés récents et en particulier les clandestins. Ceux-ci, arrivés fréquemment par une filière d’économie maffieuse, connaissent des problèmes immédiats de survie car la clandestinité coûte cher. Selon J.-P. Gourévitch :

 « Il y a une logique de parcours qui fait que l’immigration clandestine débouche sur l’économie informelle, soit sous la forme de délinquance, soit sous celle de travail au noir. Les nouveaux immigrés doivent en effet rembourser la dette pour le passage, rémunérer ceux qui logent, envoyer de l’argent au pays et tout simplement vivre. »

 -les jeunes issus de l’immigration qui ont acquis leur indépendance, se regroupent en bandes, obéissent à leur nature en refusant le labeur quotidien propre aux Français, constituent une main-d’œuvre désœuvrée et veulent satisfaire leur besoin de frime ;

-enfin, les immigrés installés depuis longtemps qui, à la suite d’une situation de précarité, peuvent devenir les recéleurs ou les moteurs de cette économie souterraine.

 Ces trois populations sont souvent marquées par leur origine géographique caractérisée par des types d’économie informelle ou souterraine qui leur sont propres et que ces arrivants implantent dans les pays occidentaux et en France. L’auteur souligne que l’activité de la diaspora qui les accueille crée de véritables filières ethniques, l’ « ethnic business », dont la réalité est autant professionnelle que territoriale.

 L’autre facteur dont il faut tenir compte est celui de l’islamisation qui entraîne un besoin de construction de lieux de culte et donc de financement. D’où la création d’associations financées par l’étranger, subventionnées par des municipalités complaisantes et complices (Bordeaux et Drancy) et qui trouvent des ressources dans l’économie souterraine.

Cette islamisation et cette ethnicisation des activités économique souterraines débouchent sur le communautarisme et la constitution d’enclaves ethniques autonomes au sein des pays occidentaux qui échappent à l’œil plus ou moins vigilant des autorités légitimes. Quel contrôleur des impôts ira œuvrer dans certains quartiers du 93 ou de Marseille-nord dont les habitants ne rendent des comptes qu’aux chefs de bande et aux barbus ?

La banlieue est un des moteurs de l’économie informelle

Les vagues d’immigrés sont venues se joindre aux populations autochtones déplacées qui ont quitté les centres-villes pour les banlieues.

Celles-ci sont en crise. J.-P. Gourévitch souligne l’échec récurrent et définitif de la « mixité sociale », mot de la novlangue qui recouvre les réalités du mélange ethnique, la dégradation des HLM et de l’espace public, la disparition de la rue qui expliquent le départ des Français de souche qui le peuvent et des immigrés qui réussissent. Des torrents financiers sont déversés sur elles au nom de la politique de la ville en pure perte. Ne demeurent dans les banlieues que, le plus souvent, ceux qui sont en situation d’échec social et/ou professionnel.

Pour ces raisons et celle de l’effondrement des valeurs sociales dans de nombreuses banlieues, celles-ci se constituent comme des lieux de marginalité, d’illégalité et d’activités appuyées sur un penchant affirmé de défi aux pouvoirs publics. A ce titre elles constituent le creuset de l’économie souterraine.

Les « jeunes » sont un moteur de l’économie informelle

L’implication des « jeunes » dans l’économie informelle s’explique par deux grands types de motivation inhérents à leur origine extra-européenne.

Refusant l’école et la société occidentale profondément antinomiques avec leur mentalité atavique, ils s’enferment dans une révolte qui commence par la désorganisation, se nourrit d’une exclusion le plus souvent fantasmée ou voulue et culmine dans la rage et la haine. L’économie informelle, bientôt délictueuse et criminelle, constitue une forme d’expression prioritaire de cette révolte contre une société haïe, ses lois et ses règles.

Parallèlement, ce type d’économie leur permet de satisfaire leur tropisme de consommation, de « frime » et de caïdat grâce à des gains rapides et illicites.

J.-P. Gourévitch distingue trois formes de délinquance des « jeunes » : la délinquance de nécessité qui recherche le profit, la délinquance de parade et la délinquance de ressentiment. Elles sont sous-tendues par la volonté de s’opposer à la loi et à la norme et de faire de cette transgression une règle de vie.

L’immigration et l’économie délictueuse et criminelle

J.-P. Gourévitch souligne que l’autre origine des ressources des immigrés est l’économie délictueuse et criminelle qui s’est largement développée dans les cités majoritairement peuplées d’immigrés et qui brasse des milliards d’euros. Le poids de l’immigration dans la criminalité est écrasant. La meilleure illustration se trouve dans le livre de Jean-Yves Le Gallou L’Immigration : la catastrophe. Que faire ? qui démontre la surreprésentation immigrée dans la criminalité organisée : à la suite d’une étude de la Direction centrale de la police judiciaire, Le Monde avait publié une carte des bandes organisées aux termes de laquelle sur 35 bandes identifiées ethniquement, il ne restait qu’une bande de Marseillais d’origine et deux bandes corses pour « sauver l’honneur national ».

Evaluation de la part de l’immigration dans l’économie informelle en France

 1°-L’économie parallèle

Selon l’étude du professeur Friedrich Schneider, l’économie parallèle, c’est-à-dire en excluant les activités illégales, aurait représenté, en 2012, 10,8% du PIB en France, soit, pour simplifier, 240 Md€ en 2016.

Comme cela ressort du bilan 2009 de l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), la part des étrangers peut être évaluée à un tiers en faisant l’impasse sur le fait qu’il s’agit d’étrangers et non d’immigrés et qu’il s’agit d’un bilan qui a sept ans d’âge. Si nous retenons ce coefficient pour l’ensemble de l’économie parallèle nous débouchons sur un montant d’économie parallèle des immigrés d’environ 80 Md€.

2°-L’économie délictueuse et criminelle

Dans son dernier livre J.-P. Gourévitch a estimé l’incidence de la totalité de l’économie informelle française à 17% du PIB, soit environ 370 Md€ en 2016, ce qui représenterait par différence 130Md€ pour l’économie délictuelle et criminelle.

Trois évaluations de la part revenant à l’immigration sont envisageables :

–   Si on se base sur une proportion d’immigrés de 20% de la population française avec les descendants d’immigrés, cette part s’élèverait à 26Md€ ;

–   Si on table sur une surreprésentation des immigrés au sein de la délinquance de 3 (voir notre étude sur le coût annuel de l’immigration pour les finances publiques chez Polémia), on peut retenir un coefficient de 60%, soit 78 Md€ ;

–   Si l’on se réfère à un ratio de 32/35 bandes de grande criminalité, soit 90%, on aboutit à un chiffre de 117Md€, ce qui est peut-être excessif.

Au total, et avec la plus grande prudence à l’égard d’une question qui ne fait pas l’objet de statistiques officielles, le poids total de l’immigration dans l’économie informelle pourrait représenter un montant compris entre 106Md€ et 197Md€. Il apparaît prudent de retenir l’évaluation médiane de 158Md€ sur un total de 370Md€, soit l’équivalent d’environ 7% du PIB. Il convient d’être attentif au fait que ce chiffre de 158Md€ représente une évaluation d’un « chiffre d’affaires » et non un coût pour les finances publiques. Celui-ci doit être estimé sur la base des impôts et des cotisations sociales qui échappent à l’administration française.

 André Posokhow
28/10/2016

André Posokhow, Sciences Po Paris, officier supérieur de réserve est expert- comptable diplômé. Au plan professionnel il a animé son propre cabinet de commissariat aux comptes d’une quinzaine de personnes. Consultant chez Polémia, il est spécialiste de l’invasion migratoire, de l’économie et de l’énergie. André Posokhow a livré en 2013 pour Polémia une étude sur le coût de l’immigration pour les finances publiques de la France. Il est administrateur du Carrefour de l’Horloge et d’une fédération d’associations de défense de l’environnement et de lutte contre l’éolien industriel.

(*) Voir : L’économie informelle : un péril grave pour notre économie et notre société

Correspondance Polémia – 1/11/2016

Image : Diverses économies informelles : l’économie familiale et domestique, l’économie conviviale, l’économie souterraine et illégale

 

 

 

 

André Posokhow

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