Un ouvrage-choc qui fourmille de révélations. On y apprend ainsi que, loin d’être le fils d’un réfugié antifranquiste, Manuel Valls est issu de la grosse bourgeoisie catholique conservatrice catalane. Son grand-père lança le grand quotidien catholique conservateur de Catalogne, El Mati (Le Matin), qui fut interdit le jour même du déclenchement de l’insurrection communiste à Barcelone, le 19 juillet 1936.
Aujourd’hui, la sœur de Manuel Valls confie, sans rire, à Paris Match, que El Mati a été interdit… par Franco ! Autres révélations : la famille maternelle de Manuel Valls tire sa substantielle fortune de l’exploitation de mines d’or en Sierra Leone. Habituée au luxe, la famille Valls est paradoxalement logée – depuis 1951 ! – par la Régie immobilière de la Ville de Paris. Oui, mais dans un immeuble cossu du quai de l’Hôtel de Ville, avec vue imprenable sur l’Île Saint-Louis…
Dans son livre, Emmanuel Ratier fait également le point sur le zèle répressif de « Manuel gaz » contre l’humoriste Dieudonné, La Manif pour tous, ou encore le mouvement Jour de Colère…
Alors qu’en juin 2011 sur Radio Judaïca, Valls déclarait qu’il était lié « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », Emmanuel Ratier révèle que les protestations pro-sionistes de Manuels Valls sont en fait très récentes. L’ancien député-maire d’Évry s’est personnellement engagé durant plus de vingt-cinq ans dans le combat pro-palestinien, jumelant Évry avec le camp palestinien de Kahn Younis dans la bande de Gaza et organisant durant une dizaine d’années, dans les salons d’honneur de sa propre mairie, la plus importante manifestation pro-palestinienne de France, 6 heures pour la Palestine.
Un passé curieusement occulté par les institutions représentatives de la communauté juive. Ouvrage par ailleurs disponible à la Librairie Facta, 4 rue de Clichy, Paris 9ème. Emmanuel Ratier sera à ce même micro vendredi prochain, 2 mai, à midi, dans le Libre Journal de l’Identité sur Radio Courtoisie.
Source : Bulletin de réinformation, R.C., 25/04/2014