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Le Rassemblement national face au mur de la dette

Le Rassemblement national face au mur de la dette

par | 18 juin 2024 | Économie

Le Rassemblement national face au mur de la dette

L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. Il y a presque un siècle, le cartel des gauches s’était heurté au mur de l’argent. Aujourd’hui, dans le patronat et les médias, certains rêvent de voir le RN se fracasser sur le mur de la dette.

France, juin 2024 : une dette à plus de 3000 milliards d’euros

3 100 milliards d’euros de dette, c’est considérable. Mais le RN n’en est en rien responsable.

Depuis 50 ans, tous les gouvernements ont créé de la dette. Avec des accélérations sous Sarkozy pour renflouer les folies spéculatives des banquiers.

Puis sous Macron adepte du « quoiqu’il en coûte » et pas seulement pour les délires covidistes. Macron aux manettes des finances publiques depuis 2014, c’est 1000 milliards de dettes de plus.

Le RN n’est pas coupable de cela. Au contraire, dans ses mairies, celles de 1995 comme dans celles de 2014 ou de 2021, les situations financières se sont améliorées. C’est notamment le cas dans la plus importante d’entre elles : Perpignan.

De même quand de 1986 à 2004, le FN pesa sur les budgets de nombreuses régions sans majorité, ce fut pour limiter les hausses d’impôts et supprimer certaines subventions nuisibles.

Que pourrait faire Jordan Bardella ? 5 pistes pour faire des économies

Reste qu’un éventuel gouvernement Bardella devra trouver des gisements d’économie. Cela tombe bien, il y en beaucoup. Voici des pistes.

  • Sabrer dans les dépenses d’immigration : accueil, hébergements, logements, aides sociales, infrastructures, études, etc.… 500 000 entrées d’étrangers par an, c’est – en coût d’infrastructures et d’accueil –, selon les estimations du prix Nobel d’économie Maurice Allais, 50 milliards de dépenses supplémentaires (ou d’appauvrissement des habitants déjà présents).
  • Sabrer dans les dépenses de fraude sociale, là-aussi c’est un potentiel de dizaine de milliards d’économies selon le juge Prats.
  • Sabrer dans les dépenses de « transition énergétique » (éoliennes, panneaux solaires, voitures électriques, isolation des bâtiments, etc.) bureaucratiques et inutiles. Ces dépenses sont couramment estimées à 40 milliards d’euros.
  • Sabrer dans les subventions aux associations wokistes. Là encore, il y a quelques milliards à récupérer.
  • Sabrer dans les dotations de l’État aux métropoles : il n’y a aucune raison pour que les dotations d’État par habitant y soient plus importantes que dans les campagnes.

En bref, pour redresser les dépenses publiques, il faut s’attaquer à l’État nuisible, dont les politiques et les dépenses aggravent la situation des Français.

Jean-Yves Le Gallou
18/06/2024

Quelle est la situation de la dette en France en juin 2024 ?

En juin 2024, la dette publique de la France atteint des niveaux préoccupants, avoisinant les 112 % du PIB, soit environ 3 100 milliards d’euros. La Cour des comptes a exprimé de sérieuses préoccupations concernant la soutenabilité de cette dette, surtout dans un contexte de hausse des taux d’intérêt​.

Les dépenses publiques, particulièrement celles liées à la crise COVID-19 et à la hausse des coûts de l’énergie, ont contribué à un déficit budgétaire élevé, prévu au-delà de 4,4 % du PIB pour 2024​. Malgré cela, le gouvernement français maintient que le risque d’une crise de la dette reste faible pour le moment, bien que des mesures d’économies importantes soient nécessaires pour stabiliser les finances publiques à moyen terme​.

L’objectif est de ramener le déficit à moins de 3 % d’ici 2027, ce qui nécessiterait des coupes budgétaires significatives. Les discussions avec les agences de notation se poursuivent afin de prévenir toute dégradation de la note de la dette souveraine française, ce qui pourrait compliquer davantage la situation financière du pays​.

Ressources :

Polémia

Jean-Yves Le Gallou

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