C’est l’hebdomadaire anglais qui pose la question, mais elle concerne surtout les États-Unis, où la Cour suprême s’apprête à en débattre : la discrimination positive est-elle, ou non, un poison pour les démocraties ?
Contestées depuis longtemps, ces faveurs accordées d’office aux personnes » défavorisées » semblent avoir atteint ses limites, sans pour autan remplir leurs objectifs. La Cour suprême américaine va examiner la conformité de l’affirmative action avec le principe constitutionnel du « tous égaux devant la loi« .
Mais The Economist tranche déjà en observant ceci : « Remplacer d’anciennes injustices par de nouvelles n’aide pas à unir les individus : cela les divise. »
Source : Le Figaro Magazine, 03/05/2013