Le feuilleton sur la « jungle » de Calais n’en finit pas
Le Figaro a révélé la stratégie du gouvernement pour répartir les clandestins qui s’entassent toujours plus nombreux dans le camp nommé la « jungle », à Calais. En effet, le camp, qui a vu sa population presque doubler depuis juillet, est au bord de l’explosion.
Plus de 12 000 places d’accueil devront être trouvées ou créées par les préfets partout en France d’ici la fin de l’année 2016
Quasiment aucune région n’y échappera. La répartition dépendra du critère démographique mais aussi des efforts déjà faits par les régions. Seules l’Ile‑de‑France et la Corse sont exclus de ce plan, en raison de la situation tendue en matière d’hébergement dans ces régions.
La situation devient de plus en plus ingérable
Affrontements communautaires, viols, prostitution, attaques de camionneurs pour passer au Royaume‑Uni, violences contre les Calaisiens : la « jungle » est devenue un véritable cloaque. Il est à craindre que l’action du gouvernement ne répande dans l’ensemble du pays les problèmes de Calais.
Il existe aussi un risque terroriste : comment être certain qu’il n’y a pas parmi les clandestins dispersés un soldat de l’Etat islamique prêt à passer à l’acte ?
Rappelons que, fin mars 2016 déjà, plus de 3 000 clandestins avaient accepté de quitter la « jungle »
Plus de la moitié avait été orientée par les autorités françaises vers « la procédure de demande d’asile », alors que leur but est d’émigrer au Royaume‑Uni… Aux frais du contribuable, naturellement.
Ils ont été rapidement remplacés, selon le principe de la pompe aspirante
Comme le rappelle un communiqué du FN publié mardi : « La réponse du gouvernement est sans fin : le flux migratoire ne s’arrêtant jamais, il faudra en permanence de nouveaux plans de dispersion des migrants et rapidement la France sera complètement saturée ».
Le FN ajoute que, pour régler la crise, « il faut au contraire stopper définitivement cet afflux migratoire en retrouvant notamment la maîtrise de nos frontières nationales, en démantelant les bidonvilles migratoires pour procéder aux reconduites à la frontière des clandestins et en restreignant considérablement le régime de l’asile dans notre pays ».
La stratégie politique de l’UOIF révélée au grand jour
L’Union des organisations islamiques de France, créée par Nicolas Sarkozy et proche des Frères musulmans, est régulièrement accusée de tenir un double discours. L’imam Hassan Iquioussen, membre de cette union et déjà connu pour avoir tenu des propos frisant l’antisémitisme et révélés par le journal L’Humanité en 2004, a professé un discours des plus prosaïques devant ses ouailles. La vidéo, si elle date de 2014, n’a été publiée qu’il y a quelques jours.
Celui‑ci invite la communauté musulmane à faire pression en bloc sur les élus
Fin politologue, le prêcheur part d’un postulat simple : les candidats et élus comptent les prénoms « qui ne sont pas gaulois » sur les listes électorales pour évaluer le poids politique de la communauté musulmane. Il est donc important d’aller voter, car l’homme politique prend soin de ceux qui votent pour lui. Quel objectif à cela ? Le seul fait d’arriver « à faire taire un homme politique pendant cinq ans » est selon l’imam suffisant. D’ailleurs, peu importe le vote « blanc, nul, en haut, en bas, à droite, à gauche », seul compte le poids électoral.
Le mythe de l’absence de communauté musulmane s’effondre
Ce poncif, rabâché de manière régulière par les médias, ne trouve pas écho dans ce discours. Ecoutons ce que dit le frère Hassan : « Tout musulman qui n’a pas compris ce discours, ou qui a compris et qui ne veut pas agir, est un traitre à la cause musulmane. […] Si vous n’avez pas compris ça, ce n’est plus du domaine du religieux, mais de la psychiatrie ». Cocasse, car le prédicateur avoue avoir pour modèle la communauté homosexuelle, qui a, selon lui, elle aussi réussie à obtenir ce qu’elle désirait en s’organisant de la même manière.
(Bulletin de réinformation – Radio Courtoisie – 15/09/2016)