Par Laurence Maugest, essayiste ♦ Sous réserve que le capitalisme mondialiste de la Macronie ne froisse, un jour ou l’autre, une bonne partie des électeurs de Mélenchon – car il est vrai que la PMA, la GPA et le mariage pour tous ne sont guère halal -, il s’avère néanmoins que nous décelons chez les deux finalistes aux élections législatives des accointances troublantes.
Le mépris des Français de souche et notamment de ceux issus de la France périphérique
« Il n’y a pas de culture française » déclarait en février 2017 le futur président de la France. (*)
Qu’il y a-t-il de plus humiliant pour un peuple d’apprendre, par celui qui s’apprête à le gouverner, qu’il n’a pas de culture ?
Macron, grand défenseur de l’Union Européenne et de ses arcanes, machines à gaz qui sécrètent les dictats qui rendent fous les agriculteurs, les pêcheurs et bien d’autres corps de métier, ne s’adresse en définitive, qu’aux personnes qui réussissent financièrement. (**)
Ses interlocuteurs de prédilection sont les « entrepreneurs innovants » et, d’une façon générale, les personnes possédant des portefeuilles conséquents.
Ainsi, le locataire reconduit à l’Elysée ignore la majorité des Français. En fait, cet oubli n’est que mépris insupportable.
En définitive, Mélenchon, en privilégiant les personnes issues de l’immigration, son nouvel électorat, prolétariat multi couleurs de substitution, qu’il appelle de ses vœux, affiche, lui aussi, un mépris acide pour la « France périphérique » (les petits blancs qui souffrent beaucoup essentiellement en zones rurales). En juin 2018, ce dernier a été très clair sur ce sujet, en affirmant qu’il lui est impossible de vivre dans la campagne normande, entouré que de blond aux yeux bleus. (***) CQFD, Oui, Macron et Mélenchon ont en commun le mépris de la majorité des Français.
Le dégout de la nature et son reniement
La campagne récente mise en place par le gouvernement afin de banaliser l’homosexualité est un nouveau point d’orgue de ce prosélytisme. (****)
Ce prosélytisme, ou Macron et Mélenchon se retrouvent allègrement et qui reçoit si peu de résistance, va jusqu’à remettre en cause l’hétérosexualité. (*****)
Cela ne semble poser aucune question. Ces rassemblements de la grande tolérance se multiplient dans les villes. Cortèges, qui ne sont, contrairement aux manifestations contre le mariage pour tous ou contre la PMA, jamais troublés par des interventions extérieures. Est-ce du mauvais esprit que de subodorer que, lors de « ces jours arc-en-ciel », les sectaires sont dans les cortèges ?
Remettre en cause l’hétérosexualité se résume à nier l’état naturel des choses. L’hétérosexualité sert, tout simplement, la perpétuation des espèces. L’homosexualité, par son caractère minoritaire et particulier, a eu, sans doute, un rôle dans l’histoire des sociétés. Les écrivains, les artistes homosexuels le prouvent. Il nous faut parler au passé, car la banalisation de l’homosexualité est en train d’écraser sa singularité.
En niant la réalité de l’état naturel des choses, les gouvernements et les instances internationales nuisent aux peuples qu’ils sont censés protéger. La mode du transgenre tente à le prouver actuellement en provoquant un tôt de suicide important chez les personnes ayant franchi le cap irrémédiable du changement de sexe. (******)
Nier les réalités de la force de la nature revient à rejeter sa raison d’être qui a permis l’apparition et la continuation de la vie. Ce miracle quotidien qui impose les questions de la transcendance, du sens de la vie et de l’idée d’un Dieu. (*******)
Infertilité, avortement, idéologie du genre… L’occident en plein nihilisme
Nous savons que le progressisme actuel est constitué d’esprit gnostique qui impose l’idée à ses nombreux adeptes que l’homme est d’essence divine et, qu’en définitive, tout lui est possible. Dans un tel schéma, la notion de Dieu disparait et l’universalisme matérialiste peut prospérer.
Mélenchon et Macron sont deux enfants de cet universalisme matérialiste et leurs vues du monde sont, en fait, très proches.
Ils se retrouvent, nous l’avons vu, dans la négation des singularités liées aux origines culturelles, historiques et raciales des individus et dans la nécessité d’aller contre les lois de la nature, en hommes de la « toute puissance » qu’ils sont tous les deux.
Pour notre plus grand malheur, ces hommes-là ont été adoubés par une majorité de votants au premier tour des législatives. Ces deux êtres vont se retrouver en accord pour accélérer la mutation en cours de « l’état-nation » en « état-marché » sans frontiérisme et mercantile.
La campagne monothématique autour du pouvoir d’achat l’atteste, nous sommes davantage des consommateurs que des citoyens. Cela est très attristant et explique, peut-être, en partie, le taux d’abstention pathétique à ces dernières élections.
Le dédain des nations
Lorsque l’on ne reconnait pas les spécificités des racines françaises, lorsque l’on porte sur les richesses de la nature un regard de Prométhée cherchant à la pousser dans ses retranchements (tout en s’auto-proclamant fort écologiste d’ailleurs !) on ne peut, en aucun cas, appartenir à la famille des patriotes.
Ce sont les dimensions sacrées d’une nation qui fait d’elle une patrie, dimensions inaccessibles à ces dévots du matérialisme. N’est-ce pas la désacralisation de la France qui permet à celle-ci de se transformer en « état-marché » dans l’enveloppe informe de l’Union Européenne ? Les résultats des élections nous obligent à redouter l’accélération sans retenue de ce processus. Et cela fait peur.
En effet, nous devrions écarter les dirigeants qui réfutent les caractères organiques, historiques et sacrés d’un pays. Ces lacunes font d’eux des despotes sans âme qui ne respectent pas les Français, se moquent de leur santé, de leur liberté, de leur éducation et de leur sécurité.
Ces sujets fondamentaux furent bien malmenés, notamment, durant les dernières aventures virales. En revanche, ils furent peu abordés lors des débats maigrichons des élections, ceci en dépit d’une actualité de plus en plus alarmante dans le domaine de la sécurité et de la perte de nos libertés notamment.
Il faut aimer et respecter le peuple afin de bien le servir. Nos services de la santé, de l’éducation, de la sécurité témoignent de la nature des sentiments que nous inspirons à nos dirigeants et cela ne va pas aller en s’arrangeant !
Il s’avère que sans la notion de « patrie sacrée », il ne peut pas exister une gouvernance respectueuse du peuple.
Éric Zemmour, en imposant, la notion de « civilisation en danger » a été le seul à parler de l’essentiel. La France n’a pas dit son dernier mot !
Laurence Maugest
19/06/2022
Notes
(*) https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-emmanuel-macron-il-ny-a-pas-une-culture-francaise
(**) « Les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien » est une petite phrase prononcée par Emmanuel Macron le 29 juin 2017 , lors d’un discours dans le cadre de l’inauguration du campus de start-up Station F à Paris.
(***) https://www.bing.com/videos/search?q=je+ne+peux+pas+survivre+quand+il+n%27y+a+que+des+blonds+aux+yeux+bleus&view=detail&mid=3A59B3FE9D0BB0FF373F3A59B3FE9D0BB0FF373F&FORM=VIRE
(****) https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2021/nouvelle-campagne-contre-les-discriminations-et-violences-subies-par-les-personnes-lgbt-face-a-l-intolerance-a-nous-de-faire-la-difference
(*****) https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2022/06/05/comment-peut-on-encore-etre-heterosexuel_6128981_4497916.html
https://www.santeplusmag.com/lheterosexualite-nexiste-pas-vraiment-dapres-une-etude/
(******) https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/37180-Transgenres-risque-mortalite-fois-eleve-lien-traitements-hormonaux
(*******) https://dieulasciencelespreuves.com/