« Cette tyrannie sans légitimité bouleverse les valeurs traditionnelles de la civilisation »
Fondateur et président de Polémia, directeur du Bulletin de réinformation sur Radio Courtoisie ancien député européen du Front national, Jean-Yves Le Gallou est une personnalité influente de la dissidence identitaire. Interviewé par Rivarol, il exprime librement ses activités sur l’actualité politique et sur la mouvance nationale, populiste et identitaire. Nous remercions Rivarol de nous avoir autorisés à reproduire cet entretien in extenso.
Polémia
Rivarol : Votre dernier livre, La Tyrannie mediatique, est un véritable manuel de survie à la désinformation. Pour qui roulent réellement les media ?
Jean-Yves Le Gallou : La superclasse mondiale, c’est-à-dire quelques milliers d’hyper-riches, relayés par quelques millions de super-riches, présents sur tous les continents. Ces oligarques veulent imposer un monde uniformisé et sans racines, abolissant toutes les distinctions pour ne plus connaître qu’un seul discriminant : l’argent.
R : Vous attaquez dans un texte récent « l’écosystème de la diabolisation ». A qui sert ce règne de la pensée unique ?
La diabolisation sert aux grands lobbys (mondialistes, antiracistes, gays) à imposer leurs vues du monde en privant de droit de parole leurs adversaires par une délégitimation violente.
R : Comment sortir de ce piège sans perdre son âme ?
Deux règles :
- Ne pas participer à la diabolisation d’autrui, ne pas hurler avec les loups ;
- Mais ne pas non plus exiger des autres qu’ils adoptent toutes vos positions.
Bref, respecter la diversité des différents engagements. Et ne jamais se tromper d’ennemi. L’ennemi, ce n’est pas mon voisin (qui, c’est selon, en ferait trop ou pas assez). L’ennemi, ce sont les tenants de l’idéologie dominante : les effacistes et les remplacistes. Les effacistes veulent priver le peuple de sa mémoire historique, culturelle, civilisationnelle pour mieux la remplacer ; ils servent ainsi les remplacistes.
R : En lançant la cérémonie des Bobards d’Or, vous souhaitiez exposer au grand jour les agissements de certains « journalistes ». Quels sont les exemples les plus révélateurs de la mentalité dominante dans cette profession ?
Dans cette profession, la mentalité dominante, ce n’est pas de distinguer le vrai du faux, l’exact de l’inexact, c’est de dire le « bien » ou ce qu’on croit tel. On a tort de parler de « journaliste », « propagandiste » serait plus exact. Car il y a absence d’esprit critique, mépris des faits et répétition en boucle des mêmes mensonges. Tous les medias se trompent en même temps dans le même sens et répètent les mêmes sottises.
En 2012, le tueur de Toulouse et Montauban, quoique agissant revêtu d’un casque intégral, était présenté comme « blond, aux yeux bleus ». C’était l’islamiste Mohamed Mérah.
En 2013, le « tireur fou » de Libération et de BFM était présenté comme « de type européen » avec « le crâne rasé » (malgré la capuche ou la casquette…). C’était un Arabe d’extrême gauche.
Mais le principe de base des media est le suivant : mentons, mentons, il en restera toujours quelque chose. D’autant que dès que la vérité se fait jour, ils passent à un autre sujet. Passez muscade ! Leur logique, c’est mentons bruyamment, démentons sournoisement.
R : Vous décrivez votre démarche comme de la réinformation. Qu’entendez-vous par ce concept ?
Apporter un autre éclairage aux faits, aux événements. Faire émerger à la connaissance des faits occultés. Relativiser des incidents montés en épingle. Donner des points de vue contradictoires au lieu de bégayer les affirmations d’un seul camp. Décrypter les images et les vidéos. Entendre ce que dit la Russie autant que l’Amérique, l’Iran autant qu’Israël, le gouvernement Assad autant que les rebelles djihadistes. Mettre en perspective historique, géographique, géopolitique les événements.
R : Face au rouleau compresseur du système, où sont passés les media libres pour vous ?
Il existe de rares et précieux media libres écrits. Ils ont souvent le mérite d’exister depuis longtemps : trente ans, quarante ans, cinquante ans ou plus. Etre et durer est un grand mérite, c’est une qualité guerrière qu’il faut saluer.
Mais aujourd’hui l’essentiel des médias libres se trouve sur Internet.
Le rapport de force media dissidents/media dominants était de 1 à 1000, il est aujourd’hui de 1 à 10 ou de 1 à 20 : cela change tout. Les media du système ont perdu leur monopole.
R : Vous avez lancé en 2002 Polemia. En quoi consistent vos activités ? Pouvez-vous évoquer vos dernières assises ?
Polémia est un cercle de pensée sur Internet. Notre site « polemia.com » met en ligne plusieurs milliers de textes (originaux ou repris d’autres sites) apportant un éclairage politiquement incorrect sur la géopolitique, l’immigration, l’économie, les questions de société. C’est une véritable encyclopédie politiquement incorrecte.
À côté du site nous avons trois activités principales :
- les Journées de la réinformation : la dernière a été consacrée à la désinformation publicitaire ;
- la cérémonie des Bobards d’Or, cérémonie parodique visant à récompenser les « meilleurs journalistes », c’est-à-dire ceux qui mentent le mieux pour servir le Système ; la Ve Cérémonie des Bobards d’Or aura lieu mardi 11 mars 2014 ;
- les forums Polémia pour éclairer des sujets difficiles ; ainsi nous avons traité le 26 novembre dernier de la question suivante avec Laurent Ozon : « Les jeunes Européens face à la société multiculturelle / Comment redonner confiance à nos enfants ? »
R : Quel bilan faites-vous de l’expérience du Club de l’Horloge ? Pensez-vous que l’approche « nationale-libérale », qui était la vôtre à l’époque, garde de son actualité ?
Le national reste clairement un point clé (même si ce n’est pas le seul) de l’identité. Quant au « libéral », il faut s’entendre sur les mots : l’économie de marché ne doit pas être jetée avec l’eau du bain du capitalisme financier et des oligopoles ; et la critique de l’État-providence – qui fait notamment fonctionner les pompes aspirantes de l’immigration – reste pertinente. Cela étant, la situation des années 2010 n’est pas la même que celle des années 1970/1980. Reste que dans Les Racines du futur, premier livre du Club de l’Horloge publié en 1977, on trouve une vigoureuse critique de la société marchande qui a gardé toute sa pertinence.
R : De même, on rapproche souvent votre démarche de celle du GRECE. Que conservez-vous des idées de la « Nouvelle Droite » ?
La « Nouvelle Droite » a énormément produit et l’œuvre d’Alain de Benoist est à la fois immense et buissonnante et quelquefois déroutante. Mais c’est un grand anticipateur.
S’agissant du GRECE ou de la revue Éléments – en particulier à leurs origines – il me semble qu’ils sont la matrice d’un concept absolument essentiel aujourd’hui : l’identité.
R : Alors que la gauche détient quasiment tous les pouvoirs, comment expliquez-vous ses nombreux échecs et ses reculades ?
C’est un phénomène très profond. Le pouvoir vacille parce que ses fondements idéologiques s’épuisent.
Nous assistons en effet à l’épuisement de cycles historiques décennaux et centennaux : épuisement du cycle d’alternance politique classique, né en 1980, entre RPR devenu UMP et PS. Épuisement du cycle de révolution sociétale de 1968 car un peu de « chienlit » (De Gaulle) ça va, 45 ans de chienlit, ça lasse. Epuisement du cycle de mondialisation et de libre-échange ouvert en 1962 car, à part les très riches, plus personne ne croit à la « mondialisation heureuse ». Épuisement du cycle de culpabilisation engagé en 1945 et qui conduit à un mea culpa permanent de plus en plus lassant, sur la « Shoah », la colonisation, l’esclavage, le « racisme ». Épuisement du cycle de l’État-providence quand l’impôt ne rentre plus. Épuisement du cycle de 1914 alors que la crédibilité militaire et financière du mondialisme anglo-saxon (dernier survivant des idéologies nées des ruines de la Première Guerre mondiale) est mise en doute. Épuisement du cycle des Lumières né au XVIIIe siècle alors que l’arraisonnement utilitaire du monde à la technique et à l’argent rencontre ses limites et que les préoccupations de retour aux sources et à la nature reviennent en force.
R. Qu’évoque à vos yeux la personne de F. Hollande ?
Hollande, patron du PS, passait pour un homme bonhomme, tout en rondeur, avec un sens aigu du compromis et beaucoup d’humour. Le président se révèle un militant socialiste sectaire et à la remorque des grands lobbys sociétaux et internationaux.
R : Les luttes internes de la droite l’empêchent de profiter du boulevard que lui offrent les événements. Pensez-vous que l’UMP pourrait éclater à brève échéance ? Sur quelles bases se ferait, selon vous, une recomposition ?
L’UMP est un astre mort. Il est éteint. C’est par effet de décalage temporel que nous continuons à croire qu’il envoie de la lumière. D’après l’historien (de gauche) Jacques Julliard, la « droite » c’est la même chose que la « gauche » moins 10%. Autant dire que si l’UMP revenait au pouvoir elle serait très vite dans la même situation que le PS et pour la même raison : leur moment historique est passé. Cela étant, l’UMP va rester un parti « municipal ».
R : Le débat sur l’immigration semble revenir en force. Quelles seraient vos propositions en ce domaine ?
Ce n’est pas un problème technique. Avec le système actuel on ne peut jouer qu’à la marge : refaire du Guéant au lieu de faire du Valls, cela ne changerait pas grand-chose.
Ce qu’il faut c’est renverser la table de jeu ; changer de paradigmes. Redonner au peuple par le référendum la souveraineté qui lui appartient et qui est aujourd’hui accaparée par les « gnomes » – selon la formule du général De Gaulle – du Conseil constitutionnel, de la Cour de justice européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme. Tant qu’on n’aura pas fait cela on n’aura rien fait ! A partir de là tout devient possible : abrogation des lois liberticides (Pleven et tutti quanti), droit de la filiation comme cœur nucléaire du droit de la nationalité, préférence nationale.
R : La révolte fiscale devant les multiplications des impôts et taxes vous semble-t-elle apporter des éléments pour une déstabilisation du gouvernement ?
Oui le gouvernement va se trouver coincé entre ses clientèles qu’il entretient et les contribuables qu’il pressure pour ce faire. N’oublions que l’impôt c’est le carburant du politiquement correct car c’est ce qui fait vivre les clientèles électorales, associatives et même mediatiques (2 milliards de subventions à la presse écrite !).
R : Comment jugez-vous la politique étrangère du gouvernement ? Dans une situation de basculement du monde, la France et l’Europe sont-elles capables de prendre en mains leurs destins ?
Elles n’en prennent pas le chemin car les oligarchies dirigeantes sont dans les mains des réseaux d’influence américains, la French American Foundation notamment, et se conduisent souvent en putains du Qatar.
R : Comment analysez-vous la situation au Proche-Orient ? Pensez-vous que l’affaire syrienne marque un tournant géopolitique ?
Oui, assurément, pour la première fois une guerre programmée par les « néo-conservateurs » n’a pas eu lieu. C’est un échec majeur pour eux. La rentrée de la Russie dans le jeu international est aussi une bonne nouvelle car c’est une avancée vers le retour d’un monde multipolaire.
R : La divine surprise de la mobilisation contre le « mariage » homosexuel aura-t-elle pour vous une suite ? Comment analysez-vous ce phénomène inédit ?
C’est un contre-Mai 68. Il faut s’attendre à l’extension du domaine de la lutte. Nous assistons à la montée des dissidences qui se renforcent les unes, les autres : dissidences numériques, intellectuelles, sociétales, électorales :
- La dissidence numérique : La révolution technologique a multiplié les centres de recueil et de diffusion de l’information. La parole unique des media de l’oligarchie est ainsi battue en brèche par l’explosion de la réinfosphère : sites internet dissidents, blogues, réseaux sociaux sont devenus des acteurs majeurs d’information, de réinformation et de contestation. Il est donc désormais possible de manifester sans soutien médiatique.
- La dissidence intellectuelle : Face aux « experts » des media dominants qui portent la parole officielle, des intellectuels renâclent et osent prendre en compte les faits et les opinions discordantes. Des philosophes repartent à la quête du sens. Des penseurs annoncent le grand retour des frontières. Des sociologues et des géographes portent un regard critique sur l’immigration. Des économistes réhabilitent le protectionnisme. Les géopoliticiens signent leur grand retour. Le dévoilement de l’ « art contemporain », de plus en plus perçu comme un « non-art », progresse. La dénonciation des oligarchies atteint tous les courants intellectuels, des libéraux aux anticapitalistes. Les neurosciences démasquent les méfaits de la télévision et des « pédagogies nouvelles ».
- La dissidence sociétale : face au cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale, il faut se poser les bonnes questions : a-t-on le droit de refuser l’immigration ? A-t-on le droit de refuser les excès du libre-échange ? A-t-on le droit de refuser d’admirer le non-art contemporain ? A-t-on le droit de refuser la dénaturation du mariage ? A-t-on le droit de refuser l’excès fiscal et les délires de l’assistanat ? La dissidence sociétale répond oui. Les luttes se multiplient : Manif pour tous contre la loi Taubira, Printemps français contre les excès idéologiques du pouvoir, Pigeons, Bonnets rouges et Bonnets orange contre le trop plein fiscal, contestation des délires du non-art contemporain.
Face à une répression puissante ces manifestants inventent de nouvelles formes d’action, non violentes mais, rendant les déplacements des autorités politiques de plus en plus malaisés.
R : La montée en puissance du Front national vous semble-t-elle une réalité qui se traduira dans les urnes ? Le système ne joue-t-il pas à se faire peur avec les divers sondages ?
Je réponds oui et oui à vos deux questions.
Oui, le Front national monte et cela se traduira dans les urnes : cela s’est déjà traduit lors des élections partielles. D’autant qu’il a le vide en face de lui : vide socialiste, vide UMP.
Oui, le système joue un peu à se faire peur, d’autant qu’aux municipales le Front national ne pourra capitaliser que là où il aura des listes et là où ces listes seront crédibles, ce qui reste un exercice difficile. On peut prévoir un grand succès par rapport aux municipales de 2008 ; mais ce succès ne dépassera pas forcément de beaucoup celui de 1995 (550 listes, un millier de conseillers municipaux, trois maires, plus celui de Vitrolles en 1997).
R : Comment jugez-vous la nouvelle équipe actuellement à la tête du parti ? La stratégie « nationale-populiste » vous semble-t-elle efficace ?
Le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? Je le crois nettement plus qu’à moitié plein !
- Marine Le Pen a une stratégie : insertion de la critique de l’immigration dans la critique plus globale de la mondialisation, occupation du champ économique et entreprise de dédiabolisation.
- Cette stratégie présente des inconvénients mais elle a un avantage : elle facilite l’accès dans les grands media qui restent – pour le moment du moins encore incontournables – pour toucher 45 millions d’électeurs.
- Quand on a une stratégie il faut s’y tenir et Marine Le Pen montre dans ce domaine une grande fermeté.
- Dans une période troublée la fermeté est un atout ; notamment en contrepoint de François Hollande présenté comme indécis.
- Marine Le Pen attache de l’importance aux élections municipales, ce qui est bien parce que c’est la base de l’enracinement territorial.
Bien sûr, toute médaille a son revers et une lecture plus critique de la démarche mariniste conduirait à s’interroger :
- Jusqu’ où conduire la stratégie communicationnelle sans trop céder de terrain au politiquement correct et à la novlangue ?
- La stratégie républicaine de type mégrétiste restera-t-elle pleinement adaptée à la nouvelle donne du XXIe siècle ?
Quoi qu’il en soit et pour le moment la stratégie mariniste fonctionne et d’un point de vue strictement électoral le Rassemblement bleu marine (RBM) est la seule offre électorale d’envergure pour qui veut envoyer un message de dissidence.
R : Comment expliquez-vous l’attitude ambiguë à l’égard du « mariage » homosexuel de Marine Le Pen – due en partie, dit-on, au lobby gay à l’intérieur du FN ?
Elle n’est pas si ambiguë que cela : Marine Le Pen a pris position pour l’abrogation de la loi Taubira.
Tactiquement son absence à la Manif a plutôt facilité la vie de la Manif pour tous sans empêcher le RBM de capitaliser. D’autant que Marion Le Pen était très présente et qu’elle est brillamment intervenue notamment lors de la manifestation en faveur de la libération du prisonnier politique, Nicolas Bernard-Buss.
R : Et le lobby gay à l’intérieur du FN ?
Franchement, je n’en sais rien. Je suis désormais un observateur extérieur et la vie privée des uns ou des autres ne me regarde pas. Je me souviens d’une formule de Jean-Marie Le Pen, en 1995, je crois : « Au Front national, il n’y a pas d’inspection des braguettes ». Cela me paraît sage.
R : Vous avez été député européen de 1994 à 1999 pour le FN. Que vous inspirent l’évolution des alliances européennes du parti, la séparation d’avec les alliés les plus radicaux comme le Jobbik et le rapprochement avec les libéraux-sionistes de Geert Wilders ?
Je n’ai jamais connu le Jobbik et je n’ai qu’une confiance limitée dans le peroxydé hollandais mais en matière internationale si l’on veut faire des alliances, il faut faire des compromis. Et la diabolisation des uns ou des autres (voir plus haut) ne facilite pas les choses.
R : Vous aviez évoqué l’absence de désir de gouverner de Jean-Marie Le Pen. Marine Le Pen veut-elle (et peut-elle) prendre le pouvoir ?
Les circonstances ont changé. Les opportunités politiques sont aujourd’hui immenses alors qu’il n’y avait guère de possibilités de gouverner il y a quinze ans. En revanche, je pense qu’il aurait été possible de travailler encore davantage l’enracinement local. Mais Jean-Marie Le Pen avait reconnu lui-même qu’il « n’avait pas la fibre municipale ». C’est dommage, d’autant que la crise de 1999 a été, de ce point de vue, coûteuse pour le Front national alors que les municipalités FN étaient bien parties et ont d’ailleurs eu un bilan, au moins sur le plan fiscal et financier, remarquable. Si la France avait été gérée comme Toulon, Orange, Marignane, Vitrolles (et aujourd’hui Bollène), elle aurait gardé son triple A.
R : Marine Le Pen veut-elle (et peut-elle) prendre le pouvoir ?
Les opportunités politiques sont immenses. Je vois très peu de journalistes (ma stratégie est fondée sur les media alternatifs) mais j’en ai rencontré deux tout récemment : l’un de France 2 et l’autre du Wall Street Journal, l’accession de Marine Le Pen fait désormais partie de leurs hypothèses. C’était impensable il y a quinze ans. Mais cela suppose encore de profonds bouleversements dans l’opinion et exigera ensuite des changements radicaux dans les politiques conduites.
Propos recueillis par Monika Berchvok
12/12/2013
Source : Rivarol
* Cet article a été initialement publié le 12/12/2013. C’est l’été : Polémia ralentit ses mises en ligne de nouveaux textes et rediffuse de plus anciens avec un mot d’ordre : « Un été sans tabou ». Voici donc des textes chocs aux antipodes du politiquement correct, des réflexions de fond sans concession et à la rubrique médiathèque, des romans et des essais à redécouvrir.
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