Ces derniers jours, le gouvernement et le président de la République se sont à nouveau distingués par leur ignorance délibérée de la religion chrétienne.
Le récent communiqué de l’Élysée suite à une vidéo montrant l’égorgement de 21 coptes égyptiens par l’État islamique est particulièrement révélateur de cet état d’esprit.
Le communiqué condamne, je cite : « Un assassinat sauvage », en éludant le motif de leur religion, faisant seulement mention de « ressortissants égyptiens ». Le texte évoque « la haine religieuse des terroristes », sans préciser que celle‑ci est d’origine islamique et antichrétienne. Il s’agit d’un exemple typique de langue de bois socialiste.
Il est vrai que les actes antichrétiens n’attirent jamais l’attention des pouvoirs publics contrairement aux actes antisémites ou islamophobes.
Dernièrement, des crucifix ont été vandalisés dans le Calvados sans que cela émeuve le gouvernement. Pourtant, les actes anti‑religieux frappent bien plus souvent les Chrétiens que les Juifs et les Musulmans. Le dernier recensement des profanations de sépultures sur l’année 2014 montre que les profanations de cimetières musulmans s’élèvent ainsi à 4, de cimetières juifs à 6, contre 206 profanations dans les cimetières municipaux, où l’on compte une grande majorité de tombes chrétiennes. Précisons que les cimetières réservés aux Juifs ou aux Musulmans ne respectent pas l’obligation républicaine d’être enterrés au cimetière municipal, où les défunts sont enterrés toutes confessions confondues. Les Chrétiens, contrairement aux Juifs et Musulmans, acceptent cette loi et montrent jusqu’en leur dernière demeure qu’il n’y a pas de différence entre les hommes. Un message de paix qui semble pourtant attirer la haine et l’hostilité, y compris en France.
N’est‑il tout de même pas exagéré de parler d’un antichristianisme d’État ?
C’est un fait : les déclarations officielles et les actes symboliques se multiplient, qui dénotent la volonté gouvernementale de couper la France de ses racines chrétiennes. Un exemple : mercredi, les Chrétiens fêtaient le mercredi des cendres, qui marque le début des 40 jours de Carême avant Pâques. Pourquoi François Hollande ni son gouvernement ne s’affichent‑ils pas en une telle occasion, alors qu’ils ne manquent aucune occasion de se montrer lors des grandes fêtes musulmanes et juives ?
L’extension du travail du dimanche et la suppression des jours fériés catholiques dans les territoires et départements d’Outre‑mer contenus dans le projet de loi Macron témoignent également de cette ostracisation. La conférence des évêques de France a contesté la suppression des jours fériés dans les DOM, dénonçant une « attaque forte contre la religion catholique. (…) Il est illusoire de penser que cela resterait demain cantonné à l’outre‑mer ».
Radio Courtoisie
Kiosque courtois du 21/02/2015