Il s’est passé un événement majeur le 24 septembre 2015 en Bavière. Horst Seehofer, ministre président du gouvernement bavarois, a officiellement reçu Viktor Orbán.
Viktor Orbán, l’homme d’État qui a tenté d’appliquer les Accords de Schengen (hé oui !) en contrôlant les frontières extérieures de l’Europe grâce à la construction d’un mur de protection.
En Allemagne et devant les alliés de Merkel, le premier ministre hongrois s’est présenté comme « le capitaine garde-frontières » et a fustigé « l’impérialisme moral » de Merkel.
Horst Seehofer lui a répondu qu’il n’avait « pas de critique » à faire sur la politique hongroise et que cette dernière avait gagné « le soutien du gouvernement bavarois ».
En clair : le Land le plus puissant d’Allemagne est entré en dissidence du gouvernement fédéral ; et Merkel risque de perdre le soutien des 56 députés de la CSU, alliée bavaroise de la CDU.
L’événement est d’importance : il a fait l’objet de 83.700 occurrences sur Google.
Les presses allemande et anglo-saxonne ont largement commenté l’événement – certes, d’un point de vue critique mais ils en ont parlé ! À l’heure où j’écris (dimanche 27 septembre au matin), pas un seul article français postérieur à l’événement n’était répertorié sur Google.
Les médias de propagande français ne se contentent pas de désinformer : ils ont purement et simplement cessé d’informer ; ils sont devenus autistes.
Pourtant il deviendra de plus en plus difficile de cacher l’opposition des peuples européens et de certains de leurs gouvernements à la folle politique migratoire de la troïka Merkel/Juncker/Hollande.
Jean-Yves Le Gallou
Source : Boulevard Voltaire
27/09/2015
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