Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Les médias ont pris un coup de chaud. Pour doper l’audimat, ils en font trop, affolent, inquiètent. Mais leur ressenti catastrophique de la canicule de Juin n’est pas une simple course à l’audience. Cette canicule sert à influencer l’opinion pour lui imposer le dogme du réchauffement, à interdire toute opinion divergente. C’est plus facile que lorsqu’il gèle. Le but ultime, c’est d’imposer l’idée que le problème étant mondial, il ne pourra être résolu que par un gouvernement global. Le climat est le cheval de Troie du mondialisme, mis en échec sur sa stratégie économique.
Pollution finale
Cela étant, on peut avec lucidité s’amuser un peu de l’hystérie médiatique et de ses contradictions. En effet, la lutte mondiale contre les conséquences du réchauffement nécessiterait en priorité un contrôle des naissances là ou il y en a trop. Si le réchauffement est d’origine humaine, ceux qui en sont convaincus devraient donc dénoncer les zones de surpeuplement, les raisons de ce surpeuplement et leurs conséquences. Mais comme l’idéologie climatique est une idéologie gauchiste, et donc punitive anti-homme blanc, il lui est difficile de dénoncer la véritable pollution finale et surtout de proposer des remèdes. Devant les écoles, c’est amusant de voir des mères de familles africaines dénoncer les conditions de travail de leurs chères têtes brunes en France. Elles viennent de pays où l’éducation se fait souvent, hélas, dans des hangars en tôle brûlante. On se demande d’ailleurs pourquoi certains climatologues engagés ne se félicitent pas finalement de ce réchauffement qui aligne les températures du pays d’accueil sur les contrées d’origine de leurs chers migrants, ce qui devrait faciliter l’intégration de ceux-ci.
Contrôle des esprits
Mais, au delà de ces réflexions dans le désordre, qui ne voit la colonne vertébrale de l’instrumentalisation de la canicule ? Elle justifie l’idéologie totalitaire climatique qui veut changer notre monde pour le sauver. Pour sauver le monde, il faut punir l’Occident et son génie technologique qui a assuré en partie sa supériorité permettant sa conquête de la planète. Dans les médias déferlent les catastrophistes qui refusent sur les plateaux tout avis contraire. Si ça continue, on aura une loi Gayssot climatique. Il sera demain interdit de mettre en doute la science officielle, sauf à être condamné pour révisionnisme ou négationnisme. Franchement on n’en est pas très loin. Le totalitarisme se propage dans tous les domaines, les inquisiteurs médiatiques valorisent les imprécateurs climatiques dans un pilonnage idéologique proche de celui que pratique l’antiracisme.
Canicule : divertissement écolo et grande régression européenne
L’idéologie médiatique a trouvé un nouveau dogme pour contrôler les esprits. Ceux qui constatent des dérèglements et font remarquer que c’est cyclique dans l’histoire du climat, avant même l’explosion démographique, sont les nouveaux déviants d’une pensée climatique qui se rêve unique. La canicule de ce mois de juin est un point de détail qui sert de point d’appui à la religion de l’écologie et à ses intégristes d’une nouvelle inquisition. Les bûchers médiatiques sont allumés. Gare aux hérétiques !
Pierre Boisghilbert
29/06/2019
Source : Correspondance Polémia
Crédit photo : Domaine public