Le suffixe « phobe » est habituellement utilisé en chimie (aversion), en biologie (sensibilité réactive à un stimulus) mais surtout en psychologie et en psychopathologie (peur morbide, appréhension).
Nous avons assisté, ces dernières années, à son utilisation extensive à la vie sociale par des groupes de pression financés par des milliardaires (Bergé, Soros, etc.) et relayés par les médias et les politiques, pour désigner (stigmatiser dans les faits) des catégories d’opinion qui refusent ou critiquent le prosélytisme de ces normes.
Dans le même temps, cette oligarchie a œuvré à la création d’un arsenal juridique répressif destiné à contraindre au silence les groupes d’opinion visés.
C’est au nom de ce travail de psychiatrisation puis de criminalisation que l’on a cherché à tuer tout débat et à imposer, au corps social majoritaire, des mœurs, influences ou pratiques minoritaires.
Cette utilisation extensive d’un vocabulaire principalement psychiatrique au corps social et, simultanément, la criminalisation par la loi des opinions ainsi désignées pour en faire des délits est d’évidence liberticide et n’a qu’un seul objectif : tuer le débat pour imposer (user de la force) des normes à la société et, pour d’autres intérêts, de provoquer de la polémique, de la colère et de détourner l’attention de la population d’autres questions cruciales.
Il est de notre devoir de femmes et d’hommes libres de nous opposer à ces pratiques liberticides et de dénoncer les petits Iznogoud qui souffrent visiblement d’une peur phobique de la liberté de pensée et d’expression et qui veulent nous faire taire.
Laurent Ozon
26/09/2013