Samedi, à l’appel d’organisations de gauche, une manifestation a eu lieu contre la tenue d’un meeting du rassemblement Bleu Marine, à Rennes. Entre 600 et 700 militants de gauche ont saccagé tout un quartier de la ville. Valeurs Actuelles a dévoilé un rapport confidentiel des renseignements généraux de Rennes qui met en lumière les informations que le ministère de l’Intérieur et certains médias ont voulu cacher.
Que s’est-il passé, samedi dernier à Rennes ?
Selon le rapport, un dispositif impressionnant de sécurisation a été mis en place, en raison du risque d’une action de militants d’extrême gauche, avec plus de 250 policiers et gendarmes. Vers 20 h, ces manifestants ont cassé les vitrines de cinq commerces et quatre établissements bancaires, avant d’attaquer un poste de police, tenter d’y mettre le feu, et d’incendier un véhicule. En face, les policiers ont dû faire usage d’un canon à eau, de grenades lacrymogènes et du flash‑ball, pour repousser les assaillants. Quatre policiers et un gendarme ont été blessés par des jets de projectiles.Trois individus, des casseurs, ont été interpellés, dont une garde à vue. Mais tous ont été relâchés, sans aucune suite judiciaire.
On est donc face à un bobard politico‑médiatique !
Oui, car dans sa communication à la presse, le préfet de Bretagne a passé sous silence les policiers blessés et certains dégâts. La dépêche AFP a été envoyée dans la soirée en « oubliant », elle aussi, de faire état des victimes policières, alors qu’un journaliste de Ouest‑France, présent sur place et ayant filmé la soirée, en fait mention. Mais les journaux nationaux ont tous cité en boucle la dépêche de l’AFP, et non l’article de Ouest‑France. Ces exactions violentes des gauchistes masquées ont bien arrangé les comptes de Manuel Valls.
On constate aussi un deux poids deux mesures scandaleux
Oui, car ni les manifestants pacifiques de la Manif pour tous, ni du Jour de colère, qui n’ont pourtant causé ni dégât ni violence malgré des centaines de milliers de manifestants, n’ont eu le droit au même régime de faveur. A chaque manifestation, plusieurs centaines de personnes ont été mises en garde à vue. Sans compter les mensonges sur le nombre de manifestants.
Pourquoi les casseurs des milices gauchistes bénéficient-ils d’une totale impunité ?
Source : Bulletin de réinformation, R.C., 13/02/2014