Dévoilée jeudi par i>Télé, le document de travail sur l’intégration du gouvernement, s’articule autour d’une quarantaine de propositions visant « à perfectionner la politique d’intégration et la lutte contre les discriminations. »
Ce document devrait être remis aux acteurs concernés mardi prochain. Pour permettre l’intégration des étrangers, le gouvernement souhaite privilégier les actions dites « positives », c’est‑à‑dire favorisant les étrangers au détriment des Français. Tous les domaines de la société sont ainsi touchés par ces mesures. Dans le domaine de l’éducation, l’accès aux concours de la fonction publique va être « démocratisé », soit ouvert en priorité aux étrangers ou Français de papier issus de l’immigration. Dans le domaine professionnel, il est question de favoriser « les techniques de « médiation active » en matière de recrutement ». Mais aussi de favoriser les actions collectives contre les discriminations au travail. Enfin, l’accès au logement sera également touché.
Au‑delà de l’aspect culturel, certaines mesures apparaissent comme inouïes au vu de l’état des finances publiques françaises. C’est notamment, le cas en matière de santé, avec une volonté d’améliorer l’accès aux soins ou encore en matière de retraite avec l’accès aux droits des populations immigrées retraitées. Quid de la question de savoir qui paierait les retraites pour des personnes n’ayant pas cotisé. En effet, la promotion du multiculturalisme et du métissage constitue l’autre moyen d’action privilégié. Ainsi, il s’agirait de permettre l’apprentissage de l’arabe, du mandarin et de l’hindi aux cotés des langues vivantes classiques ou encore de « mettre en valeur des figures de l’histoire issues de l’immigration ». Cela passerait par l’école où il est question « De prendre en compte l’apport de l’immigration et des étrangers au passé commun, en s’appuyant sur un panthéon renouvelé des figures historiques ».
Enfin, la création d’un office franco‑maghrébin pour la jeunesse et l’amélioration de la mixité sociale dans les quartiers sont aussi prévus. Avec cette feuille de route de l’intégration, le droit de vote des étrangers apparait bien comme la prochaine étape.
Source : Bulletin de réinformation, R.C., 07/02/2014