Discours de Tatjana Festerling, ancien porte-parole de PEGIDA
♦ A l’occasion des 10 ans de Riposte laïque qui se sont tenus à Rungis le 2 septembre 2017, Tatjana Festerling, ancien porte-parole de PEGIDA, fondatrice de Forteresse Europe, a prononcé un discours loin des convenances, appelant à se révolter contre les politiciens qu’elle qualifie de « caste des Protégés ». Polémia livre ce texte à ses lecteurs.
Polémia.
Dix ans d’activisme politique contre l’islamisation de votre nation laïque. Je vous félicite tous pour votre persévérance, votre endurance, avec laquelle vous essayez toujours de réveiller des gens et d’amener les politiciens à changer d’orientation !
J’aimerais saluer cela expressément, parce que vous êtes différents des décideurs politiques en Europe occidentale.
Les politiciens ont créé la caste des Protégés
Les politiciens ont créé une caste pour eux-mêmes : la caste élitiste et narcissique des Protégés. Avec des voitures blindées, une protection personnalisée et un personnel pléthorique qui s’occupe de la sécurité et prête attention aux détails.
Ce sont là des symboles du pouvoir. Symboles de délimitation et de distance. Symbole du mépris. Oui, l’Europe occidentale a un système de castes.
La caste des sans-protection va diligemment au travail et, en chemin, dans les stations de métro, elle est poussée dans les escaliers, massacrée ou jetée sous les trains.
Les personnes sans protection font la queue aux supermarchés et se font poignarder. Les filles des sans-protection sont harcelées, tripotées et violées.
Les fils des non-protégés sont rackettés, battus et humiliés.
Les non-protégés se baladent sur des zones piétonnes d’Europe avec leurs familles et sont fauchés par des terroristes au volant de véhicules et de camions.
La guerre contre leurs propres compatriotes
Nous autres militants et dissidents, nous appartenons aussi à la caste des sans-protection. En Allemagne, une sentence contre une critique de l’islam vient de tomber : 6 mois de prison avec sursis pour avoir osé comparer l’islam au national-socialisme. (http://www.pi-news.net/das-skandal-urteilvon-muenchen-ist-ein-rechtsbruch/)
J’appelle cela « Guerre ». C’est une guerre contre ses propres compatriotes. C’est une guerre profondément raciste. Contre les Français, contre les Allemands, contre les Européens. Et quand on voit que les Américains et les Australiens luttent aussi contre des gauchistes, c’est aussi une guerre contre l’homme blanc.
10 longues années de lutte contre l’islamisation
Il est temps de faire le point. Qu’avons-nous réalisé ? Qu’avons-nous promu et qu’avons-nous évité ?
Quel soutien avons-nous des citoyens ? Avons-nous apporté un éclairage sur la nature totalitaire de cette idéologie déguisée en religion inoffensive ?
Et surtout, avons-nous été entendus, compris et a-t-on agi ?
L’islamisation de la France a-t-elle pu être empêchée ces 10 dernières années ?
Si nous sommes honnêtes – dans toute l’Europe occidentale -, nous devons admettre que nous n’avons pas réussi.
Il y a longtemps que l’islam s’est emparé de l’Europe occidentale
Erdogan a bien raison d’estimer que la conquête de l’Europe lui prendrait trois ridicules journées. En 24 heures, l’Allemagne se décomposerait.
Comment en est-on arrivé là ?
Bien des livres intelligents furent publiés, bien des articles, des exposés et des discours furent écrits… mais ils n’ont jamais été écoutés en politique.
Nos mots et nos appels à la raison n’ont pas provoqué de changement politique. On ne réfute pas les arguments de celui qui s’oppose, on le réduit au silence.
Nous constatons l’incapacité totale de la caste politique d’avouer ses erreurs.
Nous sommes gouvernés et conquis par des gens qui n’acceptent pas la critique et qui ne réagissent pas rationnellement à quelque critique que ce soit. Des handicapés mentaux.
La folie est omniprésente
Ce que nous vivons n’a rien à voir avec l’entendement, la raison ou la logique. C’est l’irrationalité, la névrose, la psychopathie.
Tout cela a déjà pris des proportions épidémiques. La folie est si omniprésente qu’elle n’est même plus perçue comme telle.
Au citoyen de cette société, beaucoup de choses semblent encore raisonnables, simplement parce qu’elles correspondent au sens commun admis de nos jours.
De telles sociétés, hautement névrosées, sont facilement manipulables : à travers la culpabilisation permanente, par exemple.
La culpabilité quotidienne
Il ne s’agit pas uniquement des douze années hitlériennes en Allemagne ou du colonialisme français.
Non, c’est à l’aide d’une culpabilité QUOTIDIENNE qu’on nous maintient prisonniers de la souricière névrotique :
– Coupables si nous allons chercher le journal en voiture ;
– Coupables si nous achetons des fraises en hiver ;
– Coupables si nous fumons ;
– Coupables si d’aventure nous oublions des lampes allumées pendant la journée ;
– Coupables si nous, les hommes, nous pissons debout ;
– Coupables si nous gagnons plus d’argent que d’autres ;
– Coupables si nous consommons gras, sucré ou mangeons du thon ;
– Coupables si un glacier du pôle Nord vient à se briser.
Du matin au soir on nous assène : coupables, coupables, coupables !
En attendant, nous n’avons même plus besoin de normes ou d’interdictions pour nous soumettre à des règles présumées.
Une vraie culture collectiviste contraignante et névrotique
Nous baignons dans une vraie culture collectiviste contraignante.
Elle ne se désigne pas elle-même comme « Oumma islamique » mais comme « Démocratie occidentale ».
Mais les parallèles avec les sociétés islamiques strictes sont effrayants !
Vivre dans des sociétés collectivistes c’est comme vivre dans une famille dysfonctionnelle. Au centre, il y a un narcissisme pathologique sévère.
Cela peut être comparé à la souffrance d’une famille précipitée dans le malheur par un alcoolique. Ses membres se réfugient dans la même dépendance en croyant pouvoir contrôler quelque chose de l’intérieur.
Dans une société collectiviste névrotique, les gens n’ont pas le droit d’avoir une conscience propre, ils n’ont pas le droit d’avoir ni estime de soi, ni personnalité.
Car ces qualités impliquent l’émergence d’un esprit de contradiction, donc danger ! Surtout pour les narcissiques au sommet… de la nation, de la communauté religieuse ou de la famille.
Quiconque se soumet au collectivisme (à la communauté) devient facilement contrôlable par les émotions.
En retour, le soumis collectiviste a constamment besoin d’une sorte de « récompense morale », d’une attention et d’une reconnaissance que lui renvoie sa propre caisse de résonance. La bulle idéologique filtrant l’info lui promet notamment soutien moral et orientation – une sorte de demeure spirituelle.
Une propagande H 24
Cette carence permanente en approbation est comme une faim spirituelle qui doit être constamment satisfaite de l’extérieur. Grâce à une propagande sur les réfugiés 24h sur 24 à la télé, à travers les différentes facettes de la culture d’accueil si ce n’est à travers les visites de mosquées et le rythme des prières.
Mais voilà que la rationalité, la logique et l’esprit de contradiction se mettent à déclencher la dissonance cognitive, cet état de conscience désagréable que chacun de nous tente d’éviter.
Une société aussi malade que cela – particulièrement ses narcissiques au sommet – se construit tout naturellement des mécanismes de défense.
Nous voyons donc à l’œuvre le déni, la banalisation, la relativisation, la projection, la haine, la menace, le mensonge. Et les contes de fée. Au sujet des réfugiés, par exemple, qui auraient plein de compétences, et des familles.
Ou bien le conte des Mille et Une Nuits : « L’islam est amour. »
Les narcissiques et l’islam ont un important point commun : ils ne se posent jamais de questions !
La réflexion ? Impossible ! L’autocritique ? Immédiatement reconnue comme menace et rejetée dans une fureur féroce, sans merci, ou immédiatement éliminée comme apostate ou hérétique.
Un échec patent qu’on couvre du voile de la prochaine promesse creuse, du prochain mensonge éhonté, du prochain « jet de dés ».
A ce collectivisme compulsif et contraignant de l’Europe occidentale Merkel a massivement convié des psychopathes du monde afro-arabe. Quel cocktail détonnant ! Car avec des psychopathes, peu importe leur origine, on ne peut pas discuter.
C’est pourquoi nous sommes confrontés à une perte de contrôle totale, à l’échec total de l’UE.
Des frontières nationales devenues passoires, des frontières extérieures de l’UE totalement ouvertes et un droit d’asile complètement dément en Allemagne. L’UE assure en quelque sorte à chacun des sept milliards d’étrangers un droit individuel lui permettant d’engager une procédure administrative et judiciaire lourde pour demander l’asile.
Aucun changement en vue !
Chers amis, cette crise offre une dernière chance : soit nous reconnaissons notre problème et modifions quelque chose, soit nous nous suicidons.
Mais pourquoi ne ressentons-nous pas de colère et d’envie de survie en Europe occidentale ?
Comment se fait-il que nous soyons plus soumis que jamais et choisissions toujours la caste des Protégés, celle qui alimente notre submersion par des envahisseurs ?
La première voie vers la guérison consiste à comprendre que nous sommes une société profondément malade. C’est une grande réalisation que d’échapper à ces schémas de croyance contemporains, à tous ces mythes dans lesquels nous sommes collectivement conditionnés et tenus prisonniers.
De quoi avons-nous peur ?
Et puis la question suivante doit être posée : de quoi avons-nous vraiment peur, nous Européens ?
Avons-nous peur des mots ? Craignons-nous d’être qualifiés de nazis ? Ou bien des conséquences concrètes qui nous attendent dans une Europe islamique ?
Grands dieux ! Si 1 million d’Européens, Français, Allemands, Britanniques, Suédois… refusaient de payer leurs impôts, vous ne pourriez pas tous les emprisonner !
Si, à l’échelle européenne, tous les cheminots succombaient simultanément au virus Europa-Ebola pendant une semaine, vous ne pourriez pas tous les licencier !
Si, pour une fois, tous « les » Européens, en un seul et même jour, restaient alités et ne travaillaient pas, ne consommaient pas…, on ne pourrait tout de même pas tous les punir et les surveiller !
Si les Européens s’accordaient pour une seule occasion et appelaient à la grève dans toute l’UE, l’effet domino s’étendrait et aurait vite fait de conjurer le sort maléfique qui nous est jeté !
La question cardinale, que chacun de nous doit sincèrement et profondément se poser, est : « Ai-je envie de vivre ? »
« Etre ou ne pas être », Mesdames et Messieurs, cette question n’a jamais été aussi claire que de nos jours.
Merci de votre attention et pardonnez-moi de ne pas conclure par une phrase convenue comme « Je vous souhaite beaucoup de succès pour les 10 prochaines années ». Le temps des formules creuses est définitivement révolu! !
Tatjana Festerling
2/09/2017
Source : Riposte Laïque.com
http://ripostelaique.com/tatjana-festerling-francais-europeens-avez-vous-encore-envie-de-vivre.html
Forteresse Europe ! Et après ?
https://www.polemia.com/forteresse-europe-et-apres/
Correspondance Polémia – 3/09/2017
Image : Tatjana Festerling, présidente de Forteresse Europe